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Alainbizeul
3 critiques
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1,0
Publiée le 9 janvier 2024
Très déçu par ce film dont le scénario est trop mal ficelé et le rythme totalement chaotique. On n'arrive pas à croire à l'histoire ni a s'attacher aux personnages tellement ils sont caricaturaux. Un des pires navets que j'ai vu depuis longtemps
Très beau "film italien" traitant du périple, en enfer, des migrants. Scénario issu de récits réels, il nous emmène dans les méandres du trafic d'humains. Le rêve européen de ces 2 jeunes ado, beaux, insouciants, va les amener à grandir très vite au rythme des kilomètres dans le désert et de l'injuste servitude. La dureté du sujet peut heurter par moments, arômatisée d'envolée féérique... Les images sont fines d'émotion, accompagnées par la musique du continent Africain... Humanité... Humanité.
Quel film ! Une violence inouïe à propos des sévices subis par les immigrés passant par la Lybie Je suis revenue chez moi très bouleversée Il faut aller voir ce film
On sait à peu près dans quoi on s’engage quand on décide de pousser la porte du cinéma pour aller voir un film comme Moi Capitaine. Mais on a beau être prêt, ça met toujours quand même une petite claque et ça fait pas mal réfléchir. Assez bouleversant. Je vais essayer pour une fois d’être précis dans ma critique pour ne pas paraître maladroit, mais le fait que le réalisateur n’aille pas dans la surenchère ou dans le sensationnel à tout prix m’a beaucoup plu. Certains auraient pu faire ce choix là, de forcer la larme au coin de l’œil. Non, ici le sujet lourd se suffit à lui même pour être touché et se questionner. Ce film fera date dans ma filmographie 2024 !
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Un film coup de poing qui tient en haleine de bout en bout en suivant deux jeunes sénégalais qui décident de fuir leur pays pour rejoindre l'Europe.
Dans notre imaginaire d'occidentaux, le périple qu'entreprennent les migrants se cantonne essentiellement à la ô combien difficile traversée de la Méditerranée. Le film nous permet d'entrevoir les très nombreux autres obstacles que comporte ce parcours du combattant, en abordant notamment le sort réservé aux Noirs dans certains pays africains.
Le réalisateur italien fait le choix de ne pas adopter l'angle du documentaire, en osant même proposer plusieurs séquences oniriques, aussi touchantes qu'inattendues. Le reste de la mise en scène témoigne d'un geste ample de cinéma, avec des plans larges magnifiques sur les différents paysages traversés, accompagnés d'une très belle bande originale. Certains trouveront cette esthétisation de mauvais goût, en rapport au sujet traité ; j'y ai vu, pour ma part, une volonté de donner de l'ampleur au récit chez ce réalisateur dont le conte a toujours été la forme de narration préférée (sa dernière réalisation étant une adaptation de Pinocchio).
C'est donc la boule au ventre et la gorge serrée que l'on suit chaque étape de ce périple, l'émotion étant décuplée par l'interprétation bouleversante du jeune Seydou Sarr, qui crève l'écran.
Récompensé par le Lion d'argent du Meilleur Réalisateur à la dernière Mostra de Venise, Moi Capitaine est une odyssée puissante dont on ne ressort pas indemne. Malgré quelques maladresses, le film a une nouvelle fois renforcé ma certitude que, plus que n'importe quel discours politique, reportage ou analyse, le cinéma reste le moyen le plus puissant pour faire passer un message, faire réfléchir ou sensibiliser à une cause.
Une photographie époustouflante, un Seydou Sarr électrisant. Malgré l'humanité du récit je ne suis jamais rentré pleinement dedans. Peut-être car Matteo Garrone se perd dans quelque chose qui le dépasse...
Dur et nécessaire. Garrone nous fait plonger dans une réalité crue, saignante, à garder un niveau d'intensité et empathie hors norme, les fesses collés aux chaises et les yeux à l'écran. Sans tomber dans le banal, et en mettant en lumière des jeunes talents exceptionnels.
Bravo ! Un film d'une beauté esthétique renversante. Une histoire plus que dure, tellement qu'elle en devient belle. Des acteurs époustouflants Des moments de poésies sublimes et parfaitement maitrisé
La traversée du désert et de la mer, au risque de sa vie. Matteo Garrone aborde le sujet clivant de l’immigration économique du point de vue des protagonistes, ici deux jeunes de 16 ans, dans un style cinématographique à mi-chemin entre conte et thriller réaliste. Le résultat est un film au montage classique, de belle facture du point de vue des images (sublimes images d’immensité et de dunes), de la musique et du montage. Non sans émotion car nos deux jeunes ne peuvent pas laisser indifférents, dans leur naïveté comme dans leur attention aux plus faibles. Sans préjuger des convictions de chacun, on ne pourra pas contester l’intention du réalisateur d'appeler à un autre regard sur ces migrants qui parviennent à atteindre notre continent. Le film ne parvient cependant pas à convaincre totalement, avec un scénario « catalogue des vissicitudes de la grande traversée » qui se termine d’une façon bien maladroite. Matteo Garrone s’est largement renseigné avant de réaliser ce film. Il se réclame d’une approche très réaliste « presque documentaire » avec des images particulièrement crues qui ne font pas bon ménage avec la naïveté de la seconde partie. Et on ne trouve pas la profondeur psychologique et politique qu’un tel sujet mériterait. Moi Capitaine peut rappeler Hope, film de 2015, un cran au-dessus à mon avis, exactement le même sujet de la grande traversée depuis l’Afrique : plus sobre en images, il offre le portrait subtil d’un homme et d’une femme ballotés par le destin.
Sans jamais trahir la matière documentaire dont il s'est inspiré - tout ce qui est raconté dans cette histoire est tiré de faits réels -, Matteo Garrone parvient à révéler derrière le parcours de jeunes migrants, une épopée voisine des grands récits mythologiques et des grands romans d'aventures maritimes de Stevenson et Conrad. Au passage, il nous montre des jeunes qui ne fuient ni la guerre ni la faim, mais sont mus par le désir de découvrir le monde, sauf qu'à la différence de leur contemporains occidentaux, ils doivent risquer leur vie pour ça. La performance des jeunes protagonistes, la direction de la photographie et la bande originale sont époustouflantes. La dernière scène est un immense moment de cinéma. Pour bien connaître ces trajectoires, je ne peux que remercier le réalisateur d'avoir su les révéler avec autant de talent, de sincérité et de délicatesse.
Engin une réalité mise à nu Atmosphère éclatante : on traverse les pays dans une vision réaliste et dramatique sans l’être Cinématographiquement Jeu parfait Poème idéalise l’approche des rites et on s’approprie la langue On n’est plus racisme on est Seydou On devient l’un dans la transcendance même de l’autre noble et essentiel … nous sommes comme .. Film étrangement parfait parce qu’il traduit le vrai dans la fiction …. Bravo j’irais le revoir
Ce chemin de la migration, nous confronte à toutes les étapes de la route du rêve, qui devient très vite un parcours du cauchemar et de l'horreur. Alors, le pire, le meilleur et l'ordinaire, nous montrent ce que les humains peuvent choisir, et comment chacun peut devenir.
Un témoignage incontournable, à l'heure d'une loi qui voudrait nous faire renoncer à notre humanité envers ceux qui méritent avant tout notre respect
Il y des films ou quand on sort on reste sans voix et qui touchent. Celui-ci en fait parti. Les 2 jeunes acteurs nous font très rapidement oublier que c est un film tant le jeu est naturel. Mais avant tout c est l histoire qui est importante ! On y croise le meilleur et le pire de l humanité.