Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
LNKRDRN
2 abonnés
718 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 20 janvier 2024
Un film incroyable!
Le film illustre de manière très crue l'enfer de la migration de l'Afrique jusqu'à l'Europe. La mise en scène rend ce périple très immersif!
Les acteurs sont vraiment très doués et jouent super bien! Ce qui rend le film des fois très triste avec des scènes qui creusent dans nos émotions et mais des fois très drôle avec l'humour qui est quand même présent.
Même si je trouve que le titre ne correspond qu'à la fin du film. Fin qui est d'ailleurs un peu faite à l'arrache. Je trouve que il y aurait pû avoir un petit peu plus de contraintes quant à la dernière ligne droite.
Très bon et beau film retraçant ce que peut être un parcours migratoire. Travaillant dans l'insertion, j ai retrouvé des similitudes avec ce que peuvent me raconter certaines des personnes accueillies et que j ai en suivi. Je recommande.
Un film bouleversant !! De très belles images (photographiquement parlant), une histoire très difficile (il faut avoir les reins solides, et pourtant le psychotraumatisme est mon métier !). "Moi capitaine" est un film qui m'a retourné !
Superbe mise en image d'une épopée haletante et dramatique, malheureusement bien actuelle, au cœur de la monstruosité des hommes. C'est criant de vérité, la photo et la musique sont magnifiques. On en ressort révolté mais transporté grâce à l'optimisme sans borne du Capitaine.
Tres tres bon film qui remet totalement notre humanité en question. Je vous le conseille à tous ! Pour ceux qui sont insatisfaits et se plaignent beaucoup, ce film est fait pour vous.
Film émouvant, montrant une grande partie de la réalité des voyages que subissent les hommes et femmes de la traversée pour un avenir meilleur en Europe…
Après le génial "Dogman", Matteo Garrone continue de s'intéresser aux violences. Cette fois, il s'agit du parcours des migrants subsahariens en racontant les périls qu'ils rencontrent lors de leur traversée du Sahel, du Sahara puis de la Mediterranée. D'aucuns trouveront le film militant, il l'est... et c'est fort utile, nécessaire, voire indispensable de mettre des vies derrière les mots pour éviter la stigmatisation et le rejet faciles. Le seul reproche peut être celui de la fictionnalisation qui certes nourrit le voyage mais altère le réalisme. Cela reste tout de même un très bon film, bien mis en scène, soutenu par une très superbe bande-son. Réussi et utile.
Seydou & Moussa sont deux jeunes cousins sénégalais de 16 ans qui espèrent une vie meilleure et décident de se rendre en Europe, l’eldorado qui sera (ils l’espèrent) le signe d’un renouveau où le désespoir laissera place à leurs rêves…
Après s’être intéressé à la mafia napolitaine (Gomorra - 2008), Matteo Garrone s’attaque cette fois-ci à la question migratoire et nous entraîne dans un vibrant voyage initiatique suivant le parcours chaotique de deux adolescents risquant leurs vies pour un semblant de vie meilleure.
Pour documenter son récit, le réalisateur italien a pu compter sur plusieurs (véritables) récits de migrants pour documenter au mieux son film. Si bien qu’en l’espace de 120min, il parvient à nous entraîner dans un poignant voyage où la mort guette au loin, un road movie semé d'embûches où nos jeunes héros devront, pour atteindre la terre promise, traverser le Sénégal, le Mali, le Niger, la Libye puis la Méditerranée.
Une odyssée migratoire sans pitié qui met en lumière les nombreuses exactions (rackets, viols et diverses violences) subies par les migrants durant leur séjour et dont les médias font la sourde oreille (en dehors de relayer les éternelles images d’embarcations de fortune qui échouent sur les côtés italiennes).
Matteo Garrone parvient à sublimer cette fresque migratoire (avec quelques touches d’onirisme) où la quête de liberté passe par un voyage aux confins de l’enfer. Très justement couronné (à la dernière Mostra de Venise) du Lion d’argent du meilleur réalisateur et du prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir pour son interprète principal, le sénégalais Seydou Sarr.
Un très bon film sur les difficultés rencontrées par deux jeunes sénégalais qui veulent quitter leur village pour faire fortune en Europe. Un voyage qui va s'avérer plein d'embûches.
« Immigration et clandestinité : du Sénégal à l’Italie »
Au début tu souris, tu vois la joie auprès de ces personnes, elles te la transmettent à travers leurs rires, leurs danses et leurs musiques. Ensuite, ta gorge se serre et cette sensation dure pour laisser la place à la colère. Comment des humains peuvent faire ce qu’ils font à d’autres humains ? Où est la part d’humanité chez eux ? Puis tu bascules dans la tristesse et pour finir l’espoir. L’espoir est ce qui maintient en vie et donne la force de se battre, de se surpasser.
Une histoire qui attrape du début à la fin, de très bons jeux d’acteurs et d’actrices, une ambiance qui nous plonge dans le scénario, de belles musiques. La fin s’arrête sur une belle image, j’aurais aimé connaître l’après mais c’est une suite à envisager. Ce film porteur de messages est une réussite : la témérité, la fraternité, la ténacité, la solidarité et l’espoir. Deux jeunes sénégalais partent de leur pays natal pour rejoindre l’Italie, espoir et innocence sont très bien interprétées par ces deux jeunes acteurs non professionnels. Les deux mineurs font face à la violence du monde dans des conditions extrêmes. Je leur souhaite une belle continuation de carrière et un oscar. Le film également mérite un oscar.
Le réalisateur va à contre-courant en commençant son film par le long et périlleux voyage, et non par l’arrivée du bateau. Il s’est inspiré de plusieurs récits de vie pour l’accomplissement de son film. C’est ce qui le rend aussi crédible, le réalisateur s’est entretenu plusieurs fois avec des jeunes filles et garçons dans un centre d’accueil de mineurs à Catane (Italie).
Magnifique film qui retrace le parcours de milliers d'hommes et femmes dans un vérité brute et poignante. Une actualité de tout les jours, qui rentre dans l'histoire.
Le réalisateur italien de "Gomorra" ( grand prix du jury Cannes 2008) s'attache avec ce film à suivre le parcours entre Dakar et la traversée de la Méditerranée, de deux jeunes adolescents sénégalais candidats à l'immigration économique en Europe.
Ils ignorent tous deux les cruautés qui les attendent sur le chemin, regrettent parfois d'être partis, mais sans pouvoir revenir en arrière.
Le sujet a déjà été adroitement abordé été traité (" in this World" ours d'or Berlin 2003 de l'anglais Michael Winterbottom) qui contait le parcours de deux afghans qui fuyaient leur pays en traversant l'Europe jusqu'à Londres.
Sans défendre aucune thèse, Garrone nous montre à son tour, ce trajet semé d'embûches ( la mort peut être au bout du chemin ) au milieu des paysages africains désertiques et magnifiques qui contrastent avec ce drame humain mis en image.
La première heure est ( selon moi) plus réussie que la seconde traversée par quelques longueurs.
La réalisation est de premier ordre et constitue le point le plus accompli de ce film qui laissera à chacun le soin de conclure, à partir de la réalité exposée ici.
Certains films des frères Dardenne (" la promesse", " Tori et Lokita") pourront, à titre d'exemple, constituer la suite de ce qui attend en Europe, les deux personnages principaux de " moi, capitaine".
On notera que ce film a permis au jeune acteur principal d'obtenir le prix d'interprétation à Venise 2023. Dans une interview, il indiquait que ( selon lui) de montrer " moi, capitaine" dans son pays, n'empêchera pas un grand nombre d'Africains de vouloir tenter le voyage.
Quel voyage... un film réalisé de manière magistral pour montrer le voyage de Seydou et Moussa. Le Monde et les Cahiers n'ont sans doute pas assez d'empathie pour se laisser aller dans ce récit, mais allez voir ce bijou, il révèle très bien à quoi sont confrontés les migrants avant le désenchantement de l'Europe Forteresse. Juste un bémol sur le choix du titre français qui a mon humble avis aurait dû rester "Io Capitano" qui a beaucoup plus de sens que "moi Capitaine"... m'enfin...