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Lise Oget
3 critiques
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3,5
Publiée le 31 mai 2024
Assez bien et intéressant mais sa reste quand même un film basique qui manque un petit peu de suspense, se qui est par ailleurs tout à fait logique puisqu’il est tourné sous forme de tragédie.
Romance pour teenager sur un trio amoureux dans le monde du tennis. Luca Guadagnino qu’on a connu beaucoup plus inspiré nous sert à la cuillère un objet qui se veut moderne, design et sexy alors qu’au fond des filets il est juste vide et sans le moindre intérêt. Un film à l’image du jeu-set-et-match de la reine Zendaya : creux et sans une once de subtilité.
Le film est mauvais, je ne comprends pas les critiques positives c’est à croire qu’on a pas vu le même film
Le casting est bon, c’est tout ce qu’on peut dire de positif. L’histoire est plate comme pas possible, les personnages ne sont pas attachants du tout. C’est raconté d’une manière originale à la rigueur on peut ajouter ça comme note positive
J’ai rarement vu une telle prouesse. Ce film est parvenu à combiner deux performances : il est à la fois creux et lent. Creux parce que son intrigue est pauvre, avec des scènes sans saveur qui nous laissent sans voix, estomaqués par le vide intellectuel que le film renvoie. La dimension sportive ne nous apprend rien sur le tennis, celui-ci n’étant qu’un pauvre élément de décors d’une scènette amoureuse ridicule, digne des séries pour les ménagères américaines à l’esprit peu vif. Les personnages ne sont pas plus intéressants. Leurs expériences sont dérisoires et ne mènent à rien si ce n’est taper quelques balles au rythme d’une musique de boîte répétitive qui tourne en boucle afin de mieux détruire le peu de neurones qu’il nous reste à la fin de la projection. Par ailleurs, ce film est long. Sa lenteur est à l’image d’une vision du cinéma que le réalisateur du film semble s’obstiner à vouloir nous imposer. Des scènes colorées, musicales, avec des plans sur les visages des personnages qui se répètent inlassablement pour nous montrer à quel point on peut servir de la médiocrité au public tout en la décorant pour mieux leur faire avaler un plat pourri. Ils contemplent un vide pendant des heures mais ils pourront dire à la fin que c’était joli et bien filmé. Et puis après tout ce film est médiocre…mais il y a Zendaya ! Bref, si vous voulez vous échouer sur cette étendue du néant vous êtes prévenus, préparez vous à contempler un joli tableau qui ne signifie rien et qui ne renvoie rien. Vous allez assister à la célébration du vide, de la bêtise. Bon courage !
A force d'entendre un peu partout de très bons retours sur le film, j'ai fini malgré moi par avoir quelques attentes envers lui, notamment en terme de mise en scène. Et de ce côté il faut le reconnaître, on est plutôt servi. Les scènes de matchs de tennis sont souvent inventives, la tension entre les trois personnage est palpable, voir étouffante, la bande son est géniale... Le trio d'acteurs également est impeccable. J'ai bien aimé certains chemins explorés: la solitude des personnages, le besoin de s'accomplir à travers l'autre, l'alchimie qui s'opère entre deux adversaires dans une compétition sportive, entre autres. Pourtant, je suis passé à côté. Je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais je suis simplement resté hermétique à ce que Challengers voulait me raconter, sans vraiment parvenir à mettre le doigt à l'endroit où il m'a perdu.
Époustouflant, le genre de film ou tu en ressors essoufflé tellement l’expérience que tu viens de vivre est intense et folle. Même si par moment je sentais mon esprit perdre le film, la fin m’a emporté dans une autre galaxie. Comme le fameux « round » qui t’emporte au tennis.
Agréable surprise pour ce film, Film original sur le rythme, une bonne intrigue, un triangle amoureux qui s'avère au final très subtil avec différentes attirances entre les protagonistes (hetero et homo), très bonne réalisation et du suspense, on ne s'ennuie pas
Film bien visuellement avec un bon jeux d’acteur. L’histoire est intéressante mais , la fin est spéciale. Un film un peu long à force mais bien à regarder. Pas pour tout le monde mais un film vraiment appréciable.
Je n’ai pas pu m’empêcher de le regarder une deuxième fois et je pense même à le revoir une troisième fois … J’ai tout simplement adoré. Les acteurs sont formidables, les musiques et tout le reste est juste dingue. Je ne l’ai vraiment compris que la deuxième fois et j’étais comme une dingue. 5/5 top parfait
Guadagnino théâtralise le match tennis grâce à un véritable triangle amoureux arbitré par Zendaya, où chaque coup de raquette renvoie au flash-back jusqu'au prochain ressort narratif. De ce duel, elle en finira spectatrice.
La mise en scène réinvente la discipline, transformant la narration et la musique, brillamment utilisée, en une métaphore des élans contradictoires du cœur. Cette œuvre, qui gagnerait à être resserrée, affirme que l'amour est un sport où l'on se doit d'assumer ses excès et ses maniérismes.
Je n'ai pas tout compris (et je pense ne pas être le seul). Je suis dis, un peu après coup, qu'on pourrait le definir un film sul le polyamour pas assumé.
Très décevant, la narration pleine de flash-back de ce triangle amoureux ne prends jamais … La musique electro et très mal utilisé et rend le film encore plus faux . Je ne parle même pas des scènes sur le court de tennis ou la ça deviens n’importe quoi !!
Quelques plans et musique stylés ne font pas un bon film. On ne croit pas un instant à ces histoires d'amour. C'est long, vide, ennuyeux, pompeux... bref c'est mauvais.
Match interminable que ce Challengers, qui se saisit du tennis comme d’une métaphore de la vie de couple par tiers interposé au sein duquel on se désire, on se conquiert en regardant l’autre dans les yeux. Luca Guadagnino refuse la sobriété du triangle amoureux et n’offre à ses comédiens qu’un espace de jeu très balisé qui correspond au cadrage emphatique de ses plans : aucun d’eux ne paraît exister hors caméra, empêchant tout érotisme de naître et de se diffuser ; il revient alors à la mise en scène de compenser ce déficit sensible par une accumulation maladroite de ralentis sur des corps dénudés et en sueur, sans oublier la musique de boîte de nuit et les terribles symboles sexuels à l’instar de la banane que Zweig déguste en fixant son homologue. Les dialogues sirupeux, remplis d’adages stéréotypés (« tu veux qu’on te désire », « tu mérites d’être aimée », « si tu perds demain, je te quitte »), construisent une méchanceté de pacotille qui ne dit rien du microcosme investi. Le film ressemble à une longue campagne publicitaire pour le tennis, sponsorisé à tout-va et aguicheuse. Pour le cinéma on repassera.