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Stéphane L
11 abonnés
11 critiques
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2,5
Publiée le 29 avril 2024
Très déçu. Mise en scène lourde et pataude, choix musicaux discutables, personnages artificiels ... J'avoue que je n'ai jamais été fan de ce réalisateur et ça se confirme de nouveau avec ce film.
trop de flashbacks trop de musique dommage pour zendaya qui nous délivre un bonne performance dans son rôle de TASHI mais film trop long qui aurait du et aurait pu durer moins longtemps
Comédie dramatique américaine de Luca Guadagnino ayant pour décor le Tennis de haut niveau - Remarquez la superbe affiche de ce film qui met très subtilement en jeu dans chacun des verres de lunettes de l'actrice les deux hommes qui disputeront une partie peu commune .... pour ses beaux yeux ! Bien entendu, on pense immédiatement à l'excellent "Match point" de Woody Allen il y a presque déjà 25 ans.....et la similitude de l'actrice Scarlett Johansson avec le personnage central de celui-ci "Zendaya" américaine vue il y a peu dans "Dune 2". La mise en scène perturbe un peu le cours du jeu (!) avec les allers-retours précédents le match crucial qui va bien au delà de la victoire sportive. Cependant, ce trio d'acteurs, composé de Josh O'Connor ( Patrick Zweig ), Mike Faist ( Art Donaldson ) et Zendaya, jouent admirablement dans ce triangle amoureux. J'avais deviné car assez prévisible, la délivrance d'un message codé, à travers le positionnement de la balle de tennis sur la raquette de P Zweig à l'engagement - le "détail qui tue". Le final fait oublier quelques longueurs inutiles, ainsi que la bande son bien trop présente..... !!**
Très belle surprise que ce film de Luca Guadagnino , réalisateur de "Call Me By Your Name" qui avait révélé Timothée Chalamet , qui bénéficie d'une mise en scène follement inventive et qui se joue sur plusieurs temporalité le tout porté par un excellent trio d'acteurs !
Que Luca Guadagnino s'enivre de sa propre virtuosité n'est pas une nouveauté en soi, il usait déjà des mêmes effets grandiloquents, il y a 15 ans, dans Amore. Dans une filmographie plutôt inégale, Challengers ne figurera cependant pas dans les catastrophes puisque la chose est plutôt distrayante, dans une veine sexy que Zendaya, la belle de match, et ses deux compères illustrent avec une certaine intensité. En tant que film de sport, racontant le destin de deux amis d'adolescence, également doués pour le tennis mais aux destins opposés, Challengers a beau monter au filet avec entrain, sa crédibilité est réduite (un vainqueur de grand chelem dans un challenger ? Hum), la rivalité entre les deux athlètes se situant bien plus sur le terrain privé, qui seul intéresse le cinéaste italien. Avec sa multitude de flashbacks comme autant de twists, une musique qui surligne, des ralentis signifiants et des parties de tennis filmées pour donner le tournis, Guadagnino stylise à l'excès, sans approfondir quoi que ce soit dans ce prétendu triangle amoureux qui dévoile assez tôt, spoiler: son évident sous-texte homosexuel . On peut toutefois prendre un plaisir décomplexé au film, quoique il aurait été meilleur raccourci mais son emphase presque permanente en fait tout au plus un objet glamour et décoratif qui tend à prouver que des balles neuves ne suffisent pas à remporter le match quand le service est défaillant.
Un film sans aucun intérêt. Un scénario vide de sens avec un triangle amoureux dont on se moque tant les personnages sont antipathique . Les scènes débats sont trop présente face au peu d'intrigue. Le tennis ne sert qu'a imager se triangle amoureux pompeux. Je déconseille. Les 2h11 avec de plus une BO super désagréable ont été un calvaire.
Ce petit trio amoureux s'étalant sur 10 ans dans le milieu du tennis m'a laissé perplexe. En effet, malgré 3 acteurs à la plastique avantageuse, ce récit destructuré (alternance passé-présent omniprésente) peine à convaincre. De plus, l'égo surdimensionné des personnages ne donne pas une image flatteuse de ce sport, surtout à ce niveau. Pire, la réalisation use et abuse de ralentis et de musiques tapageuses sur certaines scènes, cela devient presque pénible à la longue, surtout sur le final frôlant le risible. Dommage, la présence de Zendaya et de ses 2 acolytes pourrait tout de même plaire à un public jeune et pas très regardant sur le fond. Site CINEMADOURG.free.fr
Il m’en faut peu pour apprécier un film : une photographie soignée et réfléchie. Une bande originale léchée et plaisante. L’histoire racontée doit aussi être prenante. Évidemment. Et le réalisateur de Challengers a donc tout fait pour me combler. C’est si prenant. Une tension pendant deux heures. Pourtant, l’histoire est en soit assez simple. Mais l’écriture tant aboutie que c’est presque impossible de décrocher. Bravo !
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Bonne surprise. Attendu comme une romance, Challengers est plutôt l’histoire d’une rivalité entre deux joueurs de tennis, mais surtout deux hommes. Zendaya ne sert que de fil rouge, elle est celle qui ponctue les rebondissements tout au long de la vie des deux ados et ensuite jeunes adultes. Pas parfait mais satisfaisant, je retiendrai surtout trop de longueurs lors des moments charnières du film, abusés par des ralentis et une musique électronique en survolume. Cela casse le rythme et rallonge de manière artificielle un long-métrage dépassant déjà les 2 heures.
Un film unique qui fait ressentir beaucoup d’émotions. Le triangle amoureux est complexe et super intéressant à analyser et les matchs de tennis sont intenses et super bien réalisés.
Les 20 premières minutes m’ont fait un peu peur… mais ensuite on rentre dans le film. Premièrement, le film vaut le détour pour son parti pris au niveau de la réalisation, dès zoom, et de la façon de filmer le tennis ! A titre personnel j’ai aimé la prise de risque et le fait que cette façon de réaliser matérialise un certain dynamisme. Pour en venir au fond du film, parfois j’ai détesté parfois j’ai adoré les dialogues entre les 3 personnages de ce trio amoureux qui sont quasiment les seuls à avoir la parole durant le film, quelques éléments de contexte mais l’important dans le film est la mise en abyme de la passion vs la raison…. Nous sommes tous plus attiré par un des 2 en fonctions des moments de notre vie, dans le film cela est personnifié par 2 meilleurs amis.
Superbe film , un trio sur l'amour , la jalousie sur fond du sport du tennis de haut niveau, je t'aime moi non plus pour un final épique , trés bon moment de cinéma , juste une critique , bande sonore trop forte parfois pendant la projection , je n'entendais pas moment les dialogues.
Vu avec l’Alliance Franco-américaine de Nogent le Rotrou. Film pour teenagers et adultes en manque de vécu au lycée. On est dans un Mary à tous prix qui se prend au sérieux. Dommage. Les pistes ne sont pas souvent exploitées, même les bonnes et il y en a. La VO nous a permis d’améliorer notre anglais en mangeant du popcorn. On a eu une coupure d’entracte, on est en province. La deuxième partie est décevante malheureusement. Pourtant Luca Guadagnino nous a donné l’excellente adaptation de Bones and all où sa maestria exprimait un mélange subtil de force et de sensibilité. On viendra voir le prochain.
Guadagnino continue d'explorer la complexité du désir et cette fois particulièrement sous une forme très singulière. et radicale. C'est un film très POP où les couleurs, la musique et les ralentis font pleinement et continuellement partie de la matière du film. Le découpage est scandé comme une partie de tennis, qui permet au film de ne jamais être dans une linéarité binaire. On est sans cesse dans une remise en jeu des possibles, qui laisse la place à cette exploration du désir et l'impossibilité de sa cristallisation. Guadagnino filme les corps masculins comme je ne l'avais encore jamais vu au cinéma! oufff, on y arrive enfin!!. La virilité des deux personnages est désamorcée par la grâce pour n'en garder que ce qui sert le désir des corps, elle est sublimée en sensualité pure. Les deux protagonistes essaient pourtant sans cesse de la réactiver, mais ils sont aussitôt torpillés de l'intérieur par leur complexité propre. Au-delà du désir masculin, Guadagnino explore l'hétérosexualité comme un autre impossible, grâce à une triangulation qui rend le désir de mère et de fusion tout aussi inaccessible que la fusion des deux hommes. En cela Guadagnino réalise une œuvre beaucoup plus complexe qu'il ne paraît.
La narration avec des allers-retours entre le présent et le passé donne un rythme saccadé pour une histoire de triangle amoureux et de rivalité sportive sans grand intérêt. Le tennis est filmé de manière trop clinquante et le film se finit en queue de poisson. J’aime beaucoup la musique de cinéma et la bande originale composée par Trent Reznor & Atticus Ross mais elle domine outrageusement la projection. Trop puissante, trop présente, comme si elle dévorait le film.