Très bon film de romance avec une relation qui nous captive jusqu'au bout. La dimension sportive est toutefois selon mois trop mise en avant dans la bande annonce par rapport à ce qu'il en est dans le film.
Le Tennis n’a jamais été aussi sexy. Cette métaphore de l’amour qui réunit deux joueurs qui s’affrontent sur un cours de tennis sous le regard d’une arbitre toxique qu’incarne Zendaya est virtuose. Le montage, avec ses nombreux allers-retours dans le passé ne nous perd jamais en chemin. L’interprétation du trio est d’une grande justesse. Le tennis est érotisé et, c’est une prouesse, suinte le désir. La BO qui mêle électro et bossa est d’une grande modernité. le sport n’a jamais été aussi bien filmé, érotisé. Jules et Jim se sont mis au tennis pour notre plus grand plaisir.
J’ai beaucoup aimé ce film. Zendaya nous offre une performance magnifique. L’histoire est bien ficelée, bien racontée, finalement il s’agit d’un match de tennis à plusieurs niveaux.
Intensité. Dualité. Alchimie. Ce film est un match psychologique sur court de tennis dont les performances d’acteurs sont d’un très haut niveau. C’est évidemment à voir !
Le sport en général et le tennis en particulier, je m'en tamponne l'oreille avec une babouche. Heureusement pour moi, bien qu'au cœur de "Challengers", le tennis sera ici totalement accessoire. Ce qui intéresse Luca Guadagnino, c'est un trio amoureux des plus toxiques. Entre une ex-prodige du tennis, et deux jeunes talents qu'elle séduit en un revers. Le film bénéficie de ses solides interprètes, Zendaya en tête. Outre le fait qu'ils parviennent à incarner avec conviction des personnages sur près de 20 ans (de pré-adultes à trentenaires tassés), ils font ressortir les émotions de plus en fouillée au fur et à mesure que s'ajoute les couches de complexité relationnelles. Toutefois, tout n'est pas explicite et ne passe pas que par le jeu (d'acteur). Luca Guadagnino mise allègrement sur l'implicite, les petits détails, ou les sous-entendus à peine voilés (dont l'évidente attirance pour les hommes de certains personnages). Et il utilise le tennis comme métaphore largement sexualisée : on aura vite compris à quoi font référence les va-et-vient de balles ! Au passage, la BO électronique survoltée n'est pas sans évoquer le divertissement pour adulte... En tout cas à ce niveau ne vous attendez pas messieurs à vous rincer l’œil. Si nos trois acteurs sont largement érotisés, ils resteront bien habillés, surtout Zendaya. Par contre plusieurs figurants exhiberont leur raquéquette, chose toujours relativement rare dans un film américain ! Je souligne également la mise en scène dynamique, avec ses mouvements de caméras et son montage énergique... du moins dans une certaine limite. Le final n'est pas forcément de bon goût, avec ses plans subjectifs et ses ralentis excessifs. Par ailleurs, le film fait des allers-retour en permanence entre les époques, jusqu'à l'indigestion. Je comprends la volonté de révéler des détails dans un ordre non-linéaire pour augmenter le suspens, mais ici c'est souvent artificiel et inutilement alambiqué. Dommage car ça aurait pu être encore mieux !
Vraiment emballé par ce film, très malin dans son scénario, qui est servi par d'excellents acteurs et une réalisation au cordeau. La sono est parfois criarde mais la bande-son, de qualité, et la qualité photographique sert le film également. Très belle surprise, et les trois acteurs sont réellement sexy, et émoustillants dans leur triangle amoureux et amical...
Tout est sexy, sauf le sexe, donc le tennis. Globalement faut trouver qui aime qui en se basant sur leurs regards, tout ça sur une musique de Wii, ce qui est fantastique.
Luca Guadagnino, le réalisateur de "Call Me By Your Name" érotise le tennis avec "Challengers", un triangle amoureux entre Zendaya, Josh O'Connor et Mike Faist. Le ménage à trois est dirigé par la jeune femme qui va les lancer au défi de la "gagner" sportivement sur le cour de tennis. Bien que le désir est pleinement mis en scène notamment par le charisme et la plastique des comédiens, la trame narrative souffre d'une certaine superficialité et s'étire quelque peu en longueur.
Un Drama moderne et sportif plutôt original, parfois legerement sulfureux, mais assez prenant dans l'ensemble. Avec un trio d'acteurs ( mention spéciale à Zendaya : Remarquable ) très bien interprétés dans leurs rôles !
"Challengers", le nouveau film de Luca Guadagnino, présente un trio amoureux arpentant le circuit du tennis depuis leur adolescence. Le film est construit autour d'un match de tennis où les deux personnages masculins s'affrontent en finale d'un tournoi Challengers sous les yeux du personnage interprété par Zendaya. Les flash-backs se succèdent au rythme des échanges de cette finale pour présenter l'histoire autour de ces trois personnages et construire le fameux triangle amoureux. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la mayonnaise prend bien. Le film est parfaitement porté par les trois acteurs principaux, Zendaya, donc, mais aussi Josh O'Connor et Mike Faist. A leur interprétation s'ajoute une grande dose de sensualité, avec notamment des ralentis et des musiques qui ne sont pas sans rappeler des pubs de parfums et produits de beauté. Les amateurs de tennis y trouveront sans aucun doute leur compte puisque Guadagnino déborde d'idées originales pour filmer un point de tennis. L'ambiguïté du final donne également une saveur particulière à ce "Challengers", en tout cas celui-ci arrive sans que nous ne l'ayons vu venir, et c'est plutôt bon signe.
Premier film que je vois sur le monde du tennis. L'histoire est pas mal, la bande son est exceptionnelle et les plans de caméra très réussi. On a de constant aller retour entre le passé et le présent, peut-être un peu trop. C'est dommage que les émotions manquent de profondeur et de crédibilité : où est la passion du sport ? La passion amoureuse ? La colère ? La frustration ? Ca reste malheureusement très en surface sur ce plan.
Jules et Jim version 3.0 Le réalisateur a su insuffler.une tension sexuelle tout le long du film, qui contient de brillantes idées de mises en scènes notamment.en matière de flashback, même si ceux.ci sont un peu trop nombreux. La bande son est excellente. En revanche il y a un manque de crédibilité dans l'histoire où un champion vainqueur de grands chelem, se retrouve dans un challenger, là c'est impossible même pour un champion qui reviendrait de blessure.
Match interminable que ce Challengers, qui se saisit du tennis comme d’une métaphore de la vie de couple par tiers interposé au sein duquel on se désire, on se conquiert en regardant l’autre dans les yeux. Luca Guadagnino refuse la sobriété du triangle amoureux et n’offre à ses comédiens qu’un espace de jeu très balisé qui correspond au cadrage emphatique de ses plans : aucun d’eux ne paraît exister hors caméra, empêchant tout érotisme de naître et de se diffuser ; il revient alors à la mise en scène de compenser ce déficit sensible par une accumulation maladroite de ralentis sur des corps dénudés et en sueur, sans oublier la musique de boîte de nuit et les terribles symboles sexuels à l’instar de la banane que Zweig déguste en fixant son homologue. Les dialogues sirupeux, remplis d’adages stéréotypés (« tu veux qu’on te désire », « tu mérites d’être aimée », « si tu perds demain, je te quitte »), construisent une méchanceté de pacotille qui ne dit rien du microcosme investi. Le film ressemble à une longue campagne publicitaire pour le tennis, sponsorisé à tout-va et aguicheuse. Pour le cinéma on repassera.