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Luwucas
2 abonnés
44 critiques
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5,0
Publiée le 8 mai 2024
Un super film qui porte sur une double histoire amour/sport. Le film est vraiment prenant et intense, bien rythmé. Personnages forts et intrigue complète. Bonne qualité photographique et beaux plans. Excellente bande originale.
Un trio amoureux sur fond de court de tennis signé par un Luca Guadagnino en forme olympique !
Loin d’être un film à l’eau de rose, c’est une véritable petite bombe survitaminée à la mise en scène aussi nerveuse qu’originale que nous a pondu le réalisateur de Call me by your name. Musique rythmée et inventivité quasi-constante, Challengers est comparable à une finale de Rolland Garros en terme d’intensité !
Les 3 acteurs principaux sont particulièrement efficaces et l’alchimie fonctionne à merveille. Les échanges verbaux entre eux n’ont rien à envier à leurs échanges sur le court, servis par des idées originales et des plans hors du commun.
En bref, un long-métrage rafraîchissant et inattendu qui se qualifie sans forcer dans le top des films de 2024.
Très bon film sur le Sport et sur les "Besoins" des Hommes en général. Même le Titre est judicieux : CHALLENGERS... la catégorie de Tournois sur le circuit ATP, auquel le film fait référence où le statut que certaines personnes ont dans la vie (les personnes qui ne sont pas les favoris, les Leaders, etc..). Luca Guadagnino nous conte cette histoire passionnante à travers ce triangle amoureux, composé de Zendaya, Mike Faist et Josh O'connor. Ce que j'ai le plus adoré dans ce film, c'est l'utilisation de la musique "Techno" ou "Electronique" on sent bien que cette histoire est contemporaine, moderne. Un régal !...
L'été 2023, Takehiko Inoue nous clouait à nos sièges le temps d'un match de basket anthologique où la résolution d'un trauma et le dépassement de soi donnaient envie d'applaudir son écran. Aujourd'hui, pour son retour après Bones and all, Luca Guadagnino choisit le court de tennis pour faire exploser un ménage à trois. Challengers se construit autour de ce dernier duel entre deux anciens amis qui se sont disputés le cœur de Tashi, que la narration densifie à coups de flashbacks. Guadagino joue de la métaphore voyant ces échanges comme la valse des points de vue et par extension le ou les perpétuels revirements de son spectateur...Mais aussi de l'acte sexuel. La mise en scène s'attarde beaucoup sur les corps autant pour leur érotisme que la manière dont le sport les affecte. On ne tapera pas dans la grande finesse, mais la distribution fait largement passer la pilule. Josh Connor à l'honneur, dont le charisme et la gouaille complètent parfaitement l'effacement de Mike Faist, très bon aussi. Zendaya est évidemment magnifique mais le script ne sait pas toujours quoi faire avec. L'idée de tordre l'image d'une briseuse d'amitié (et castratrice) est effleurée à plusieurs reprises, cependant ça ne suffit pas à lui donner beaucoup de relief. En dehors d'une scène largement utilisée en promotion (un plan à 3 ? Spoiler : Ne rêvez pas trop), il est clair que la tension est palpable surtout lors de séquences entre les deux copains énamourés. Des tendres retrouvailles avec des chichis au duel sur le court en passant par la pause sauna, Guadagino nous fait Top Gun un cran plus loin...mais hélas pas vraiment assumé non plus. Un peu dommage que le réalisateur lâche définitivement les chiens dans un final spectaculaire, à coups de caméras subjectives et ralentis extrêmes, pour accoucher d'une dernière note en forme d'évitement. Si résolution il y a, elle est tout de même trop bizarre pour qu'on en vienne à l'acclamer.
Histoire d’amitié , de rivalité sportive et amoureuse dans le milieu du tennis. C'est assez bien réalisé mais trop long et les deux acteurs masculin pas au top.
Long, interminable, mais ça reste dans l'ensemble captivant grâce au casting et à la mise en scène ultra efficace et à la BO bien sympa. Entre scènes de sexe et matchs de tennis, c'est là un triangle amoureux complexe.
Guadagnino sait indéniablement filmer le désir et ce triangle amical-amoureux révélant bien des tensions est la clé de ce drame psychologique. Il est évidement accentué par la rivalité, la recherche de performance dans le monde du tennis où le personnage de Zendaya tient les ficelles. La construction du récit déstructurée, des mouvements et plans caméras vraiment intéressants sont de vrais atouts du film. En revanche la musique électro sur certaines séquences est hors sujet, couvrant en plus les dialogues et l'intrigue s'étire sur la durée.
Un triangle amoureux sur fond de tennis, pas très intéressant et qui s'étire plus que de raisons. Bien qu'à la base le scénario avait du potentiel, on ne s'accroche a aucuns personnages, aucuns moments impactants émotionnellement, où seulement mémorables. Les différentes temporalités exposés servant a l'aboutissement de l'histoire ne sont pas toujours judicieux, surtout pour une fin prévisible. Une petite déception
Un Drama moderne et sportif plutôt original, parfois legerement sulfureux, mais assez prenant dans l'ensemble. Avec un trio d'acteurs ( mention spéciale à Zendaya : Remarquable ) très bien interprétés dans leurs rôles !
« Challengers » est une réussite. Bien sûr, le film est imparfait, mais extrêmement généreux et électrique. Il faut d’abord saluer la mise en scène de GUADAGNINO. Le cinéaste italien s’amuse avec son trio, filmant le tennis comme un coït et les scènes érotiques comme des rapports de force. Tout se mélange et se confond dans un cocktail explosif avec des acteurs talentueux. Le spectateur est tenu en haleine devant cet opéra d’émotions qui se jouent avec de nombreux flashbacks qui viendront ponctuer la fameuse finale du tournoi du Challenger. Zendaya tient ici un de ses plus beaux rôles, absolument fascinant. Une performance toute en retenue, mais hautement charismatique.
Challengers est un film assez vulgaire, avec une esthétique clippesque parfois de mauvais goût et une métaphore du sport pour parler du sexe qui n'évite pas parfois le grotesque. C'est un film qui est est un peu long, les enjeux étant rapidement compris pourtant le film fonctionne plutôt bien. C'est sensuel, la sueur coule à flots et il y a quelque audaces de mises en scène notamment lors des scènes de tennis déstabilisantes mais intéressantes sur la question du point de vue. Les trois acteurs sont très bons mais à trop vouloir surenchérir dans le too much, le film tend à se perdre un peu. Il n'y a finalement assez peu d'émotion et cela reste trop sage, un peu comme un film pour ados des année 90. Il y a du génie dans ces excès mais c'est aussi la limite du film qui s'apparente autant à un exercice de style brillant qu'à une interminable publicité. Distrayant, pas inintéressant mais assez creux
Bavard, esthétique (par moments), long, plein de promesses non-tenues, faussement érotique. Cette fausse romance en trio pourrait se résumer à cela : deux amis joueurs de tennis très attirés l'un par l'autre rencontre une jeune femme plus virile qu'eux qui cherche à les diviser, mais quand on aime la banane, on se lasse des abricots. Ennui abyssal.
Le tennis ne sert que de support à ce triangle amoureux ambigu, pervers, sexy. Réalisé avec habileté et avec des originalité plus ou moins réussies, il donne la banane malgré ses imperfections et ses jeunes interprètes remplissent parfaitement leurs rôles.
Très partagé. J'ai été assez perturbé incalculable de retour en arrière qui fatigue le spectateur et qui n'apportent finalement pas grand chose. Un gros problème en terme de rythme film long qui tourne particulièrement en rond c'est dommage. Il est très bien réalisé sur la forme mais ça manque de fond. On comprend pas trop l'intérêt des 2h de films... Scénario un peu bavard. Ce film est clairement brouillon c'est dommage.
Malgré une musique plombante ce trio amoureux est captivant car ils ont tous leurs failles: c'est fascinant de voir qu'ils ont besoin les uns des autres pour s'accomplir. Ici ce n'est pas le tennis ni le sexe (quasi-absent) qui comptent mais bien la notion d''interdépendance.