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Mouchou
1 abonné
32 critiques
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3,5
Publiée le 9 septembre 2024
Michel Ocelot nous offre encore une fois un petit bijou pour les yeux. Des couleurs chatoyantes, des décors sublimes, des seconds plans qui nous laissent pantois, des jeux d'ombres...tout son talent est de nouveau réuni pour nous replonger dans l'émerveillement et l'on replonge dans notre imaginaire d'enfant. Trois contes, trois époques, trois façons différentes d'animation pour un seul et même plaisir.
Un dessin animé envoûtant comme Michel Ocelot sait les réaliser. Alors oui ce n’est pas un mais trois contes complètement différents les uns des autres mais le lien qu’on pourrait appeler entracte est très bien réalisé. Les images sont somptueuses et les histoires nous emmène dans un imaginaire incroyable. Les techniques sont en plus différentes d’un conte à l’autre ce qui augmente la qualité de cette réalisation. Il y a beaucoup d’émotions dans les 3 séquences.
Même si l’ensemble est beau, le troisième est encore une splendeur visuelle remarquable. Ocelot est un conteur d’une grande simplicité. Avec son langage élégant et moderne. J’avoue une préférence pour le garçon aux beignets par sa malice et son joli romantisme. Le garçon sauvage est plus sombre mais avec une belle morale tandis que pharaon est une entrée en matière plus humble. Très bien en tout cas
On retrouve bien la façon de Michel Ocelot dans cette nouvelle série de 3 contes de 2022. Toujours assez intéressant et intelligent, romantique et imaginatif mais peu surprenant. J'ai cependant aimé le 3e, ayant trouvé les 2 premiers peu originaux avec des personnages attendus. Le troisième par contre m'a semblé avoir une originalité et un souffle plus forts, plus intimiste et les dessin plus diversifiés et attrayants.
Quatre ans après Dilili à Paris, Michel Ocelot revenait avec un nouveau long-métrage. De l'aveu même du réalisateur, il s'agissait de revenir à un projet plus modeste et léger. Spontané "comme une chansonnette". Construite comme une sorte de répertoire de contes, la dernière création de ce joyeux ménestrel est une vraie déclaration d'amour aux thèmes qui n'ont cessé d'émailler sa filmographie: un des segment s'apparentant au film de silhouettes, à l'origine de sa série culte "Princes et princesses". De même, sa passion des civilisations orientales et plus largement du continent africain. Ce qui réjouit tout particulièrement est qu'il s'agit d'un contenu sincère et délivré sans retenue! Je ne dis pas qu'un conte n'a pas vocation à s'interroger ou à présenter une vertu éducative, mais c'est parfois pas plus mal que certaines histoires n'aient seulement pour but que de divertir , sans prétention. Surtout, lorsqu'elles sont servies par un auteur aussi talentueux que passionné par ses sujets.
A tous ceux qui entendent réinventer la roue, à chaque tour de manivelle, je préfère encore voir des œuvres réalisées par envie de créer, dans sa forme la plus pure, sans prétention aucune!
En définitive, je n'aurai qu'une déclaration à faire: un tout grand merci d'exister, M. Ocelot! Merci de nous ramener à cette innocence de spectateurs assis en tailleur pour entendre "l'Heure du Conte".
Encore une fois, Michel Ocelot nous étonne et nous créer un film absolument sublime ! Composé de 3 histoires, énoncées par le titre : "Le pharaon, le sauvage et la princesse", possédant le style graphique de "Kirikou et la sorcière", "Azur et Asmar" ou encore "Princes et princesses". Les 3 histoires sont contées merveilleusement bien, les personnages sont tous uniques et incroyables et les paysages et l'ambiance sonore sont magistrales !
Comme les précédents films d'Ocelot, le doublage est superbe et nous sommes entièrement plongés dans les histoires. De plus, un peu d'humour est toujours présent, permettant ainsi de plus capter l'attention du spectateur, mais aussi une meilleure expérience du film, et ça fait du bien de rire ! Merci à Michel Ocelot pour ce merveilleux film et vivement le prochain !
Comme le titre l’indique, il s’agit de 3 contes se déroulant dans l’Antiquité, au Soudan, au Moyen-âge, en Auvergne [adapté du 10e conte du tome VIII (parmi XIII) du recueil d’un millier de contes (un record !), « Le trésor des contes » (1948-1962) de l’écrivain auvergnat Henri POURRAT (1887-1959), connu surtout pour « Les vaillances, farces et aventures de Gaspard des montagnes (1922-1931) et qui fut adapté à la télévision en 1965 par Jean-Pierre Decourt (1927-2002) avec Bernard Noël (1924-1970) dans le rôle-titre, et ayant obtenu le prix Goncourt en 1941 pour « Vent de mars »] et au XVIIIe s, dans l’Empire ottoman. Comme d’habitude, le film est superbe, d’une grande beauté visuelle, caractéristique du style de Michel Ocelot, d’une grande poésie et où l’amour guide les jeunes protagonistes, sans tomber dans la mièvrerie. Chaque histoire a son style : le code graphique de l’Egypte ancienne (personnages de profil, nombreux travellings latéraux) est repris dans le 1er, tandis que le 2nd fait appel à des figures noires, des silhouettes et le 3e, se caractérise par le chatoiement des couleurs (costumes et décors).
Revoir Michel Ocelot, ça fait grave plaisir. Certes pas aussi bien que ses chefs d'oeuvres comme Kirikou ou Azur et Asmar (qui devraient être canonisés), mais bien quand même.
Le format du conte est définitivement celui qui convient le mieux aux propositions animées de Michel Ocelot, non seulement en termes de durée mais aussi grâce à la simplicité et au principe de répétition qui caractérisent ce type d’histoire et les rendent accessibles à tous les spectateurs. La sélection présente sur son dernier projet se montre étonnamment disparate puisqu’on y écope d’une fable antique se déroulant à cheval sur l’Egypte et le pays de Koush, d’un conte médiéval inspiré par Robin des Bois, et d’une fantaisie orientale du 18ème siècle. Comme d’habitude, si les personnages et l’animation, toujours un peu figés et statiques dans les productions Michel Ocelot, peuvent déplaire, la recherche visuelle dont bénéficient les décors est indéniable, qu’il s’agisse des couleurs chaudes et des personnages “de profil” de la fable égyptienne, de choix des ombres chinoises pour le conte médiéval (qui rappelle les “Contes de la nuit’) ou de la profusion de détails dans la reconstitution de la Constantinople ottomane du troisième récit.. La démarche est toujours aussi éloignée des normes contemporaines de l’animation mais après tout, le classicisme et l'intemporalité font partie des atouts de ce conteur d’histoires depuis les premiers ‘Kirikou’.
Michel Ocelot n'as pas perdu sa capacité à raconter de beaux contes par une animation simpliste mais très jolie. En soit, c'est un film qui s'adresse aux enfants mais que les adultes peuvent apprécier. ce film est dispersé en trois comptes tous raconter dans seul la façon de Michel Ocelot c'est le fait , avec son animation bien approprié qui lui est propre à lui et qui reconnaissable entre 1000 le message toujours clair et le tout est léger. devine animation nous permet de découvrir la France à des périodes jamais raconté ou très peu raconté au cinéma et encore moins dans le cinéma d'animation français mais également de partir en voyage à l'étranger et parler de choses pas assez abordé chez nous malheureusement car c'est presque tabou chez nous , de nous faire découvrir des paysages magnifiques en France et à l'international tout en nous racontant trois magnifiques d'histoire par une narratrice plutôt convaincante. Quel que soit l'âge on est emporté par ces trous contes la beauté des dessins Une pure merveille. Un bijou de poésie et de délicatesse comme toujours avec Michel Ocelot.
Un film qui nous refait devenir des enfants, les decors sont magnifiques, les histoires aussi et surtout l'ambiance qui rend ce film si beau. Je recommande.
Alliant trois histoires aux époques et à l'animation toutes différentes, Michel Ocelot nous fait encore voyager dans des mondes variés. Un nouveau retour dans l'enfance qui est assez proche de ses précédentes réalisations. Il comblera les amoureux de Kirikou, Azur et Asmar ou Princes et Princesses. Le propos est cependant moins niais et plus moderne. Malgré un premier récit en dessous, la magie opère sur les 2 suivants, en dépit d'une légère lenteur. Un cinéaste si singulier que je souhaite voir encore à l'œuvre des années !
Ce dessin animé est pensé autour d'une narratrice qui va nous raconter trois contes : l'un en Égypte , l'autre en Auvergne médiévale et le dernier en Empire Ottoman. Les trois contes ont pour thème l'amour raconte sous ses différentes formes et est magistralement mis en scène par Michel Ocelot. Les graphismes et la narration se répondent et s'entrecroisent. Cela aboutit à un film conté et poétique d'une très grande qualité. Enfin ravi que la France puisse encore nous satisfaire avec un long métrage animé très classique.
Michel Ocelot n'as pas perdu sa capacité à raconter de beaux contes par une animation simpliste mais très jolie. En soit, c'est un film qui s'adresse aux enfants mais que les adultes peuvent apprécier. Le premier conte n'est pas vraiment excellent, de part son histoire pas très originale et ses personnages que l'on aime pas vraiment, contrairement dans le deuxième ou cette idée des ombres est très bien et on a une bonne histoire avec une justice a la fin, puis pour le troisième conte, une belle histoire d'amour encore banale mais avec des personnages attachants. Pour ce qui est du casting vocal, c'est très théâtrale et même parfois pas très bien joué.
Les personnes aimant l'esthétique et le talent de conteur de Michel Ocelot passeront forcement un bon moment devant ce dessin animé. L'animation est fabuleuse, dans le dernier conte les couleurs époustouflantes sont une invitation au voyage. Ceci étant dit, il est beaucoup plus faible que Princes et princesses dont il est la continuité. Déjà la place prise par chaque histoire est beaucoup plus importante dans le temps mais je n'ai pas eu le sentiment que celles ci soient pour autant plus développées. La conteuse racontant des histoires à un public, j'ai trouvé que ça n'avait pas le charme de l'équipe créant des histoires ensemble dans un cinéma désaffecté. Petit bijou quand même.