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gerard stevenson
20 abonnés
826 critiques
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2,0
Publiée le 10 décembre 2024
Niveau réalisation, on est sur du téléfilm. Niveau interprétation, c'est naturel pour les 2 jeunes. C'est de l'interprétation pour Moscato, ses dialogues étant en diapason avec le personnage. Pour les autres, c'est du niveau de la réalisation. Niveau scénario : j'ai eu peur que le réalisateur veuille faire son "projet x" français. Heureusement, il nous évite cela. Quoiqu'il y aurait eu une histoire. Sinon en vrac : douteuse cette apologie de l'ivresse à outrance, romantico-mignon cette amitié entre les 2 jeunes, désespérante cette condescendance envers les français de la campagne, chétive la jauge des idées humoristiques.
L'ensemble se suit facilement mais ne marquera pas.
Petit film qui est surtout décevant par sa fin.. Malheureusement on reste sur sa faim, et on a l'impression de n'avoir vu que l'introduction d'un film plus grand... En gros, on nous présente les personnages, on les met en situation, et ils résolvent un problème et fin... Bref, un peu juste... Sinon, les gendarmes sont pris pour des cons (depuis de Funès, on le sait...), et il y a 2-3 phrases bien amenées qui font sourire... Mais appeler ça une comédie... Je dirais plutôt que c'est entre la tranche de vie et le film style "le club des 5" ou "les castors junior"... Bref, un petit film léger, qui s'oublie dès que la porte de la salle est passée... Rafraichissant pour l'été, mais loin du chef-d'œuvre..
On pense vite à "Les Beaux Gosses" partent à la campagne, à un détail non négligeable, que cette fois le duo est un garçon et une fille. Mais cela implique forcément qu'on s'attend à l'idylle, deux ami(e)s qui refoulent depuis toujours leur attirance car vive l'amitié intersexe mais que la puberté et la jalousie va réveiller. Ce n'est pas les deux jeunes qui nous font spécialement rire, c'est par les plus anciens que les gags font leur effet à commencer par l'inénarrable Vincent Moscato génialissime et qui sauve le film à lui seul bien servi par des dialogues et un accent à mourir de rire. Les scènes entre adultes ou avec adultes sont les plus drôles car ils créent le paradoxe nécessaire (faite ce que je dis pas ce que je fais) puis offrent la caricature qu'on connait tous et notamment dans nos provinces. La comédie qui démarrait plus bien avec un dimension éthylique qui ose l'impolitiquement correct (un peu), mais qui devient vite sage pour virer sur le simple teen movie sur l'amitié plus ou moins amoureuse. Mais ça reste très sympa, frais, vraiment drôle (surtout dans la première partie) et émouvant aussi (surtout à la fin). Site : Selenie.fr
Une petite comédie rigolote et potache qui fait la part belle à son duo peu commun et laisse aussi un peu de place à la nostalgie. Le film ne restera pas dans les mémoires, car un peu trop sage et prévisible, mais se regarde avec plaisir.
« Super-bourrés », ce titre un brin provocateur pourrait faire craindre un scénario à la mords-moi le nœud (une histoire mal conçue, peu crédible et stupide). Et surtout sur le registre du « politiquement incorrect » alors qu’il s’agit de mettre en scène des ados et d'évoquer leur rapport (festif) à l'alcool. Mais si vous êtes « bon public », vous passerez un bon moment. Avec dans la distribution des rôles, Jean Lassalle l’homme politique du terroir, c’est déjà si ce n’est culte au moins collector.
Note d’encouragement pour ce film a l'esprit franchouillard mais pas abouti. Quelques petites scenes et répliques amusante mais personnages pas assez développés ou histoire pas assez délirante.
Un Supergrave du terroir qui sent bon l'Occitanie. C'est tellement rare de voir des films de "province", simples, sincères que cette petite comédie estivale à l'humour parfois noir, est à la fois un rafraîchissement ou un dégrisement.
Une comédie fraîche et authentique, avec de jeunes acteurs très justes et des punchlines bien trouvées. Un retour salvateurs sur les tendres années de notre adolescence et l'insouciance qui caractérise cette période. Un grand bravo pour cette première réalisation et pour les 2 interprètes principaux.
Cette comédie de Bastien Milheau dont c’est le premier long métrage retrace la journée de deux ados de 17 ans dont le seul but pour cette journée est une fête de fin de lycée dont ils vont devoir fournir en alcool. Sans aucun suspense et avec quelques moments drôles, le réalisateur n’a pas réussi la comédie de l’année. Les deux acteurs principaux dont très naturels et très attachants, du coup leur relation reste finalement la seule attraction du film. Cependant le traitement du sujet de l’alcool est très mal traité et même plutôt dérangeante . On ne sait pas où veut aller le réalisateur sur ce thème et du coup j’certains spectateurs n’adhéreront pas et moi la première. Une comédie vraiment maladroite .
Quand on voit l'affiche dans un premier temps, et les noms figurant au casting de ce premier film de Bastien Milheau, c'est forcément un point d’interrogation qui plane avant projection. Non pas pour Barbara Schulz, une actrice au talent reconnu et que j'adore, mais en ce qui concerne Vincent Moscato, plus connu dans les émissions liées au football, ou Jean Lassalle.... à l'élocution si... particulière ! Les dialogues sont très crus, et il faut passer cette première barrière. Ensuite, en faisant abstraction du message à contre courant pour notre jeunesse autour de l’alcool, on décèlera une certaine naïveté et tendresse à l'égard de ces deux ados, englués dans des milieux du "trou du cul" de la France profonde. Ces deux jeunes : Sam ( Nina Poletto ) et Janus - quel prénom ( Pierre Gomme ) sont attachants. Quelques bons gags ( inauguration du chateau d'eau, recherche de la clé dans la commode.... )... Bref, un moment divertissant, bon à prendre... !!**
Petit film sympa sorte de « Les beaux gosses » en milieu rural avec pour objectif principal pour notre duo de jeunes (tous deux très bons car confondants de naturel) : celui de ramener de l’alcool pour la fête ultime célébrant la fin du lycée. Si on ne rira pas autant que devant le long-métrage de Riad Sattouf, on sourira quand même de tant à autres, notamment devant les répliques de certains adultes (merci Vincent Moscatto complétement à sa place ici) tout comme on appréciera également le message sur la transmission et le côté émouvant de certaines situations liées au déterminisme social. En revanche, pour ce qui est de Jean Lassalle, sa contribution ne restera pas dans les annales !
Bon bon je m'attendais à rien de spécial, la bande-annonce était sympa donc j'y suis aller tranquillou et au final cela reste une comédie correcte. Le plus drôle reste surtout les séquences avec Moscato avec ses expressions du cru. Les deux ados bon cela oscille entre le rigolo et pas grand chose, je pensais que l'histoire avec Esther prendrais plus de place mais finalement c'est peu sur tout le film. Parce que au final le peu qu'il y a était pas mal je trouvais. Dans l'ensemble cela reste sympa à voir. NOTE : 5/10
J’ai trouvé que les deux jeunes acteurs sont certes attachants mais jouent très moyennement. Cela gâche un peu ce très court film mais j’ai quand même passé un moment plutôt sympa. Il y a quelques situations et répliques assez fandards (la « machine » mystérieuse lol, le petit rôle de Jean Lassalle, etc …) et puis ça m’a rappelé quelques souvenir de mes premières cuites de jeunesse. Un film bien en phase avec le « Dry January » (!)
Super-bourrés s’empare des codes du teen movie américain pour mieux les réviser en ancrant ledit genre dans un terroir du sud-ouest de la France : il fuit les rangs de l’école, lieu topique de la comédie française adolescente, s’intéresse moins à la soirée alcoolisée en elle-même qu’à sa préparation, ce qui permet de brosser le double portrait d’une part d’une ruralité rythmée par le travail des champs et la tranquillité de vie, d’autre part d’une amitié entre deux adolescents que l’avenir proche séparera – l’annonce nous en est faite dès les premières minutes, projetant Janus à Paris. Nous pensons, évidemment, aux adieux musicaux de Grease (Randal Kleiser, 1978), œuvre qui représentait déjà cette dernière tempête des émotions et des corps avant un calme lié à la vie professionnelle (« We go together »). Avec Vincent Moscato et Jean Lassalle en suppléments bonus, prototypes de la culture sudiste qui enseignent tantôt à la mairesse tantôt aux plus jeunes l’art de distiller et l’importance des premières cuites. L’intelligence du film tient alors à la façon qu’il a de faire éclore avec simplicité le potentiel de ses personnages et des comédiens qui les interprètent : s’engager dans un cursus parisien, demeurer fidèle à l’exploitation de pruneaux paternelle sont deux voies que les adolescents choisissent naturellement, sans autre contrainte que la distance géographique qu’elles occasionneront sous peu. Bastien Milheau capte à merveille l’énergie d’un dernier temps de complicité et de mauvais coups partagés – contrebandiers tel le bandit Scarface, explicitement cité par la chanson de Giorgio Moroder –, crépuscule d’une insouciance avant l’inertie du monde des grands contre laquelle met en garde le caissier de la superette du coin ; sa mise en scène cultive ce dynamisme à l’aide d’un montage alerte et d’un sens du décalage comique – qui paraît quelquefois forcé. Une belle découverte.