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Adelme d'Otrante
183 abonnés
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2,5
Publiée le 23 mai 2024
Dans les années 60 deux jeunes filles entendant l’appel du loup s’échappent de leur école de Bonnes Sœurs pour aller passer une soirée déguisée dans une maison abandonnée. L’une des deux rencontre un jeune garçon blafard grimé en vampire, l’occasion pour elle de conjuguer sexe et morbidité. En reprenant les codes du cinéma d’épouvante classique pour nous raconter une première fois Morsure fait preuve d’originalité. Mais cela ne suffit pas à en faire une franche réussite le reste du film étant plutôt chichiteux, trop naturaliste dans son jeu et pas abouti. Il pourra éventuellement plaire à une jeune gothique légèrement cinéphile.
La Morsure ou La mort sûre ? Le premier long-métrage de Romain de Saint-Blanquat a pour lui de savoir créer un climat singulier, pour des jeunes filles cuites à l'étouffée dans leur lycée catholique de province, en l'année pré-révolutionnaire 1967, qui vibrent à l'idée de vivre une nuit magique, fût-elle celle de tous les dangers. Sur ces prémices alléchantes, le film tient d'abord bien la route mais, faute d'idées, n'est pas loin de s'effondrer en son milieu avant de se reprendre au final, même si celui-ci ne possède pas l'intensité espérée. Au fond, La Morsure s'intéresse plus à ses deux personnages féminins qu'à l'histoire en elle-même, dans un classique récit d'apprentissage un peu pimenté mais trop timide, en définitive. Le poids de la religion, la mystique de la figure du vampire et la séduction de la mort sont autant de thèmes effleurés qui contribuent, mais pas suffisamment, à oublier les temps morts (encore !) de l'intrigue. Le film a cependant un bel atout dans sa manche avec Léonie Dahan-Lamort (toujours !), qui symbolise à la perfection l'adolescence en quête de sensations fortes, de liberté, et puis surtout d'absolu, dans un monde qui ne cesse de mettre des bâtons dans les roues de l'émancipation.
A mi-chemin entre le conte fantastique et le récit d'apprentissage, "La Morsure" raconte l'histoire d'une adolescente persuadée qu'il ne lui reste plus qu'une nuit à vivre après un cauchemar. Le réalisateur film son personnage en quête d'éveil sexuel dans un style gothique qui pourrait séduire de prime abord. Cependant, le fil conducteur de l'intrigue se révèle maladroit et finalement peu engageant.
Film à l'esthétique travaillée qui crée une ambiance adaptée au scenario. L'histoire, qui symbolise le passage de l'adolescence à l'âge adulte, est très bien servie par les principaux acteurs dont le jeu fait écho aux troubles et aux doutes de cet âge. La scène finale, toute en symboles (une chapelle, le feu, la lumière de l'aube), vient conclure le film dans une sorte d'apothéose qui est aussi une ouverture vers l'avenir.
Dans l'ambiance des années soixante, le parcours initiatique d'une jeune fille. Une vision très intéressante sur l'ambiguïté du personnage du vampire. Une réussite.
Superbe conte initiatique, ce premier film de genre mérite d'être vu. Entre Nosferatu pour l'ambiance et Harry potter pour le côté teen movie, La Morsure tient toutes ses promesses. Mention spéciale aux deux actrices Léonie Dahan-Lamort et Lilith Grasmug.
Un film qui explore l'amplitude de nos desirs et de nos angoisses dans une toute leur incandescence! Accompagnée par un doux vampire, la jeune fille est amenée à franchir ses limites. Une tres belle symbolique de l'initiation dans une ambiance envoutante!
Magnifique représentation de la jeunesse dans les années 60' et du passage au monde adulte, sur fond fantastique. Ambiance et image très réussies, un premier film d'une grande beauté, un hommage aux films du genre.
Une base et une forme surprenante, une vraie expérimentation du genre du film de vampire, Romain de St Blanquat nous offre un film qui sonne comme un peu trop frêle pour être reussi, mais qui tient la route, par sa forme belle et esthétique
film d’une médiocrité absolue, une ambiance lourde et ennuyante, des scènes à rallonge sans but fondé. il n’y a ni angoisse ni horreur, seulement de l’ennui. le seul point positif pour moi est l’actrice principale qui, malgré un script des plus simplet, a réussi a nous faire ressentir quelques émotions. c’est un navet.
Film vu durant le festival de Locarno. Je me suis pris une sacrée claque. Parfois pesante, parfois légère, l'histoire nous fait flotter entre 2 états et nous guide sans nous perdre sur les traces de Françoise, brillament incarnée par Léonie Dahan-Lamort, qui cherche à s'échapper d'une réalité qui l'étrique. Accompagnée de Lilith Grasmug, Maxime Rohart, Cyril Metzeger et Fred Blin, Léonie nous introduit dans un univers où réalité et fantasmes se confondent et dans lequel mythes et croyances se font et se défont. Romain de Saint-Blanquat en est le chef d'orchestre et signe ainsi une épopée d'un grand lyrisme et d'une beauté incontestable. Enfin, l'image et les couleurs sont magnifiques. En somme : BANGER le film !!!