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Ciné-13
127 abonnés
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1,0
Publiée le 10 septembre 2024
Réservé aux cinéphiles amateurs de série Z : l'image est laide, les actrices si peu intéressantes, les superpositions d'images en guise d'effets spéciaux catastrophiques, les musiques originales morbides, scénario calamiteux. spoiler: Elle ne croit pas en Dieu mais en son pendule!
« L'attente d'une fête est parfois plus belle que la fête en elle-même. » Pour Françoise, une adolescente mélodramatique qui rêve de sa mort, la nuit s'annonce longue... Une possible dernière nuit qu'elle décide de passer avec sa meilleure amie avec qui elle se rend à une soirée costumée à la campagne. Elle y va avec l'espoir ou la crainte que ses rêves soient prémonitoires... S'il en emprunte les codes, "La morsure" n'est pas un film d'horreur, mais il fait beaucoup penser à ces vieux films très sobres dans leur approche. Une esthétique horrifique soignée et une ambiance onirique parfois envoûtante pour un drame gothique malheureusement plat qui ne décolle jamais. Ça reste une proposition intéressante pour un film de genre, mais un court-métrage aurait probablement fait l'affaire afin de ne pas avoir à développer une histoire aussi bateau...
La Morsure ou La mort sûre ? Le premier long-métrage de Romain de Saint-Blanquat a pour lui de savoir créer un climat singulier, pour des jeunes filles cuites à l'étouffée dans leur lycée catholique de province, en l'année pré-révolutionnaire 1967, qui vibrent à l'idée de vivre une nuit magique, fût-elle celle de tous les dangers. Sur ces prémices alléchantes, le film tient d'abord bien la route mais, faute d'idées, n'est pas loin de s'effondrer en son milieu avant de se reprendre au final, même si celui-ci ne possède pas l'intensité espérée. Au fond, La Morsure s'intéresse plus à ses deux personnages féminins qu'à l'histoire en elle-même, dans un classique récit d'apprentissage un peu pimenté mais trop timide, en définitive. Le poids de la religion, la mystique de la figure du vampire et la séduction de la mort sont autant de thèmes effleurés qui contribuent, mais pas suffisamment, à oublier les temps morts (encore !) de l'intrigue. Le film a cependant un bel atout dans sa manche avec Léonie Dahan-Lamort (toujours !), qui symbolise à la perfection l'adolescence en quête de sensations fortes, de liberté, et puis surtout d'absolu, dans un monde qui ne cesse de mettre des bâtons dans les roues de l'émancipation.
La morsure est un film incisif, même plus : un film tranchant. On aime ou on déteste. Il y a une vraie prise de risque et une vraie originalité chez Romain de Saint-Blanquat et c'est à saluer. Par sa façon de mettre en scène et ses choix dans les décors, costumes et lumières, il donne une teinte unique à son oeuvre, à la fois rétro mais aussi futuriste et totalement surréaliste. C'est pourtant d'un sujet universel dont il traite : la fin de l'enfance, le sang versé et la disparition d'une époque de la vie. La jeune Léonie Dahan-Lamort crève l'écran et dégage un charme mystérieux. A noter la présence (très sérieuse) de l'extraordinaire Fred Blin. Tout n'est pas parfait dans ce film, il y a quelques baisses de rythme, mais l'originalité sera félicitée par les cinéphiles.
Dans les années 60 deux jeunes filles entendant l’appel du loup s’échappent de leur école de Bonnes Sœurs pour aller passer une soirée déguisée dans une maison abandonnée. L’une des deux rencontre un jeune garçon blafard grimé en vampire, l’occasion pour elle de conjuguer sexe et morbidité. En reprenant les codes du cinéma d’épouvante classique pour nous raconter une première fois Morsure fait preuve d’originalité. Mais cela ne suffit pas à en faire une franche réussite le reste du film étant plutôt chichiteux, trop naturaliste dans son jeu et pas abouti. Il pourra éventuellement plaire à une jeune gothique légèrement cinéphile.
Une base et une forme surprenante, une vraie expérimentation du genre du film de vampire, Romain de St Blanquat nous offre un film qui sonne comme un peu trop frêle pour être reussi, mais qui tient la route, par sa forme belle et esthétique
A mi-chemin entre le conte fantastique et le récit d'apprentissage, "La Morsure" raconte l'histoire d'une adolescente persuadée qu'il ne lui reste plus qu'une nuit à vivre après un cauchemar. Le réalisateur film son personnage en quête d'éveil sexuel dans un style gothique qui pourrait séduire de prime abord. Cependant, le fil conducteur de l'intrigue se révèle maladroit et finalement peu engageant.
Magnifique représentation de la jeunesse dans les années 60' et du passage au monde adulte, sur fond fantastique. Ambiance et image très réussies, un premier film d'une grande beauté, un hommage aux films du genre.
Avec La Morsure, Romain de Saint-Blanquat réalise, pour son premier film derrière la caméra, un film mêlant les genres fantastique, dramatique et horrifique, pour un résultat original réussi. L'histoire se déroule en 1967, pendant le Mardi gras, et nous fait suivre Françoise, une jeune femme pensionnaire d'un lycée catholique qui fait un cauchemar où elle se voit brulée vive. Persuadée qu'il ne lui reste plus qu'une seule nuit avant sa mort, elle fait le mur avec son amie Delphine pour vivre cette nuit comme si c'était la dernière. Ce scénario s'avère prenant à visionner pendant toute sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Et les premières secondes nous immergent immédiatement dans le vif du sujet et dans son climat. On assiste pendant tout ce temps à une sorte de conte fantastique traitant du passage de la vie d'adolescent à celle d'adulte le temps d'une journée et d'une nuit. Une thématique manquant un petit peu d'être d'avantage approfondie et de réflexion. Malgré cette intrigue un peu faiblarde, le film sait se montrer captivant à la faveur de son ambiance comportant un aspect onirique et une atmosphère nocturne inquiétante et imprévisible. L'ensemble est porté par des personnages intéressants interprétés par une distribution convaincante, à commencer par le rôle principal incarné par Léonie Dahan-Lamort. Son visage angélique et juvénile est clairement marquant. À ses côtés, la distribution comprend Lilith Grasmug, Maxime Rohart, Cyril Metzger, Fred Blin ou encore Vincent Bellée. Tous ces individus entretiennent des relations ne procurant hélas que très peu d'émotions. Des échanges soutenus par des dialogues de bonne facture. Si le fond manque clairement de matière, il est tout de même sublimé par la forme. La réalisation du cinéaste français en herbe n'est pas très élaborée mais se veut efficace. En effet, sa mise en scène n'est pas particulièrement créative mais a le mérite de nous offrir de beaux plans. Cela est notamment dû à l'éclairage travaillé et à la photographie soignée. De plus, l'environnement religieux assez austère est propice à cette noirceur. Ce visuel sombre est accompagné par une excellente b.o. aux titres s'accordant parfaitement avec les images et l'atmosphère. De plus, ses notes jouent avec le propos de façon judicieuse. Cette romance charnelle vampirique s'achève sur une fin satisfaisante venant mettre un terme à La Morsure, qui, en conclusion, est un long-métrage méritant d'être découvert.
Un film injustement méprisé qui a le mérite de prendre le risque de faire du fantastique en France ce qui est rare. L'intrigue s'avère prenante, les acteurs et actrices sont bons, le ton mystérieux donne de la profondeur...
Hormis le côté trop cliché le film s'en sort très bien.
Intrigué par son synopsis, je découvre "La Morsure" avec beaucoup de plaisir. Pour un premier long métrage, je dois dire que c est plutôt réussi dans son ensemble. Bien évidemment, les défauts font très amateurs, notamment dans les dialogues mais pour le reste c est réussi : La réalisation apporte de superbes plans, tout comme un expressionnisme, rappelant le cinéma muet allemand (probablement une inspiration voulu). Cette ambiance est planante et prenante ! L'actrice principale est très talentueuse confirmant le geste "expressionnisme" du film ainsi qu'un conte poétique, d'un personnage à la recherche de sa mort divin. Bien réfléchi malgré ces défauts, et encourageant
Une histoire qui aurait sans doute été moins ennuyeuse dans un format court tant les scènes traînent en longueur. L'actrice principale fascine mais les autres personnages n'ont absolument aucun intérêt, celui du vampire étant particulièrement soporifique. S''il s'agit d'un premier film et qu'on peut alors pardonner l'amateurisme de la direction d'acteurs et de la réalisation, il est en revanche plus difficile de pardonner le manque de vision dans ce film dont l'histoire semble avoir été écrite au fur et à mesure, sans véritable but. Un film d'auteur n'excuse pas tout.
Je suis plutôt habituée aux films abscons, et normalement très perméable au type d'ambiance qui est proposée dans ce film. Mais là ça ne fonctionne pas, à mon sens ça manque terriblement d'écriture, ou alors je suis passée totalement à côté.