Votre avis sur La Roue ?

2 critiques spectateurs

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3,0
Publiée le 21 octobre 2023
Difficile de surpasser l'oeuvre colossale d'Abel Gance qui marqua le cinèma muet et le cinèma tout court! Et pourtant "La roue" (1957) est un remake intèressant et tout à fait estimable! Maurice Delbez saisit avec tendresse le petit monde ferroviaire des cheminots sur leur lieu de travail! Et s'offre par la même occasion des extèrieurs tout à fait digne de Jean Renoir! C'est aussi l'occasion de voir un duo d'amis attachant et solidaire, vulnèrable et invulnèrable : Jean Servais et Pierre Mondy, reflètant parfaitement ces hommes du rail qui aimaient plus que tout leur mètier! Remake mèlodramatique qu'on pourra trouver de moins intense et tragique, mais auquel la camèra donne une certaine vèritè! Sans la force de Gance, le film est une petite rèussite à dècouvrir par le biais du dvd « Gaumont Video » . Avec la nostalgie d'une èpoque et de ces anciennes locomotives à vapeur...
1,0
Publiée le 6 novembre 2024
Le film est inspiré du film muet homonyme d'Abel Gance, que je n'ai pas vu. Mais on peut penser que Maurice Delbez, qui n'est pas connu pour avoir tourné des chefs-d'oeuvre, risque de subir la comparaison...
En 1940, Pierre Letellier est un cheminot modèle: il recueille dans une gare une orpheline, qu'il adopte, il fait passer la ligne démarcation, avec son collègue de toujours (Pierre Mondy), à des résistants. Et en plus, il est toujours volontaire pour bosser. On le retrouve au milieu des années 50.
Le film est d'une grande médiocrité. Même son sujet nous échappe longtemps. Que raconte le mélo de Delbez? L'histoire d'un cheminot? d'une orpheline qui a grandi? Un mode d'emploi des locomotives à vapeur? Une chose est sûre: la SNCF, partie prenante sans aucun doute, et son personnel sortent grandis et flattés de ce film.
En définitive, il s'agit du portrait d'un conducteur de locomotive qui va devoir renoncer parce que sa vue baisse et qui, très accessoirement, est jaloux du soupirant de sa fille Norma. Le scénario est condensé jusqu'à l'ellipse confuse. Pourtant, le récit se traine lamentablement, entre clichés et artifices dramatiques, et le film est d'un ennui insupportable.
Ce n'est pas Jean Servais qui est mauvais, c'est son personnage. Pas plus que les les seconds rôles, Letellier n'a de profondeur et de vérité. Le personnage décline à tout point de vue au long d'un drame humain appuyé, imprécis et factice.
Les passionnés de trains y trouveront peut-être leur compte; pas les cinéphiles.
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