Une épidémie morale !
Le 4 octobre dernier, est sorti un incroyable film du réalisateur français, Thomas Cailley, sous le nom du Règne Animal.
En résumé, une épidémie est apparue et mute sur les humains qui se réincarnent en animaux. Un garçon nommé Émile, interprété par Paul Kircher, fait tout avec son père, dont le rôle est joué par Romain Duris pour sauver sa mère, Lana, atteinte de cette maladie.
Les « créatures » portant cette maladie sont placées dans des centres spécialisés, mais un jour, un camion du centre a eu un accident et provoquent la fuite de ces « animaux » dans la forêt, dont Lana. Émile va vouloir essayer de retrouver sa mère, mais lui aussi se transforme en un animal progressivement et va le cacher.
Mon avis sur ce film est relativement positif. Je trouve que le maquillage des personnages a été magnifiquement bien fait et abouti. Ils donnent une impression de réalité de ces humains-animaux, et de ne pas avoir fait un humain complètement animal démontrant que malgré leur apparence, ils restent malgré tout des humains, comme Fix, représenté par Tom Mercier.
Le film a été, pour moi, au dessus de mes espérences car la bande d’annonce m’avait donné un avant goût de ce film que je pensais ennuyeux, et que les acteurs allaient mal jouer.
Mais au final cela était une grande surprise car le thème du film était intéressant, les acteurs jouaient bien, le réalisme étaient extrêmement bien fait et le film n’était pas surchargé de mauvais effets spéciaux. Il apportait aussi beaucoup d’émotions comme des moments drôles ou même des passages tristes, comme par exemple à la fin, quand on voit Émile courir dans la forêt rejoindre sa mère. Son père se retrouve donc finalement seul.
Ce film a démontré plusieurs moralités, il a montré la puberté pendant l’adolescence, et comment tous ces changements physiques peuvent influencer le mal-être des adolescents. Une phase qui peut être compliquée, car on a l’impression de changer de personnalité, de ne plus être soi-même, de cacher notre nouvel aspect, comme quand Émile mute en loup et qu’on voit qu’il ne comprend pas ce qui lui arrive et qu’il essaie de cacher son nouveau corps.
Mais aussi la peur du jugement et du regard des autres, ne rien dire, ne pas se dévoiler, se cacher pour essayer de paraître le plus « normal » possible.
Cette œuvre a aussi dénoncé, selon moi, le changement de personnalité des humains quand ils voient quelqu’un de différent. Ils ne les considèrent plus comme les mêmes personnes, tout comme dans le film quand un policier considère les humains-animaux en tant que « bêtes » et dont la policière Julia, interprétée par Adèle Exarchopoulos, le reprend en lui disant « les victimes ».
En conclusion, j’ai beaucoup apprécié regarder ce film autant que pour le maquillage des personnages, que pour le réalisme mais aussi pour les morales que l’on peut en tirer, ce film m’a beaucoup affecté, car on a autant peur qu’Émile concernant le regard des autres et l’on se demande comment les autres vont le voir avec son comportement qui s’animalise.
À la fin du film, on voit qu’Émile s’enfuit, on peut se demander comment Emile va-t-il devenir et qu’est-ce qu’il pourrait se passer pour son père.