Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cécile HARISTOY
21 abonnés
126 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 20 septembre 2024
Un père et son fils coincés dans un embouteillage sont témoins avec d’autres automobilistes d’une violente bagarre qui éclate dans l’ambulance à l’arrêt à côté d’eux. Des cris, la carrosserie bosselée sous la force des coups et un être mi-homme mi-animal qui sort en furie et tente de s’échapper. Scène surréaliste à laquelle chacun semble assister presque blasé. Thomas Cailley nous fait entrer tout de suite dans le vif du sujet. Mais si l’on comprend que les humains, vu leur peu de réactions, sont habitués à ces mutations qui les frappent au hasard, les transformant qui en oiseau, qui en grenouille ou en lézard, il ne fournit aucune explication sur l’origine de ce mystérieux mal. Ça fait l’effet « c’est comme ça et puis c’est tout ». Un peu limite. A travers l’histoire de ce père (Romain Duris) et de son fils (Paul Kircher) confrontés aux Créatures à double titre, le réalisateur s’attarde plus sur la problématique de la cohabitation que sur la vraisemblance de l’histoire. Sorte de conte fantastique aux effets spéciaux d’un autre temps, « Le règne animal » fait plus série B qu’abouti. C’est tellement mal filmé et mal interprété que rien n’est crédible, on frise même souvent le grotesque. Comment ce film présenté au Festival de Cannes catégorie « Un certain regard » a-t-il pu être à ce point encensé par la critique ?... Sujet à gros potentiel mais manifestement trop ambitieux. Par manque de maîtrise et sans doute de moyens, le résultat n’est pas à la hauteur.
Une superbe justesse de ton et une réalisation si précise et subtile sur tant de détails et de codes narratifs. Cette histoire de métamorphose intérieure vers l'animalité libérée, vécue et traitée comme maladie, c'est un inconscient collectif. On en sort interloqué, touché, changé soi-même.
Autant j'aime bien Romain Duris et je trouve ce jeune acteur Paul Kircher doué touchant, autant je trouve ce film nul, m'ayant laissé, je ne sais pourquoi, un sentiment de malaise. Les bonnes critiques de la presse m'ont incitée à voir ce navet, grosse déception. De mon point de vue, histoire inintéressante, sans aucun sens. J'ai tenu jusqu'à la fin, du temps perdu.
Un bon film dans le paysage du cinéma de genre hexagonal. Tout d'abord, la direction artistique est impressionnante, et le film mérite amplement ses récompenses. Ce film est assez remarquable dans sa construction, et dans sa manière de montrer des personnages attachants et forts. Le film débute sans exposition à rallonge, et entre rapidement dans le vif du sujet. On nous présente ce que seront les enjeux de l'intrigue, qui sont quasiment les mêmes que ceux de la saga X-Men. Romain Duris est attachant dans le rôle de François, le père, de même que son fils que l'on va suivre dans sa mutation. Il va être le pivot du film, autour duquel va se jouer l'enjeu du même film, qui est complètement dans le ton de X-Men. Les scènes du mutation sont particulièrement dures, mais celles dans les paysages des Landes, magnifiquement mises en valeur, et qui font penser à la mangrove en Amérique centrale ou évoquent les canopées en Amazonie, sont splendides, et, couplées avec l'enjeu évoqué plus haut, témoignent d'une volonté de constituer une mythologie autour des personnages. Même si le film ne parvient pas totalement à créer une nouvelle mythologie, au moins il tente, et c'est essentiel de le souligner. Après, on pourra toujours regretter que le personnage de Julia (Adèle Exarchopoulos) n'ait pas le rôle escompté et soit mis en marge, tout comme l'idée de reprendre certains aspects du film-catastrophe. Mais cela ne doit pas occulter les autres qualités du film.
Je me souviendrai longtemps de ce film français qui m’a beaucoup touché par son originalité, par son mélange des genres et par la beauté de la relation père-fils. Merci!
Film glauque, long et vide. Prétention du thème bien trop haute au regard de la médiocrité de l'intrigue et des moyens alloués. Sans parler du "jeu" complètement désincarné des princiaux acteurs. A mettre en bas de la pile même quand il ne vous restera qu'un film à visionner.
En 7-8 minutes, tout est déjà en place, ou presque, mais Thomas Cailley en rajoute 120, parfaitement maîtrisées et en corrélation totale avec l’audace de cette histoire de mutations. Film multi-genres non défini, « Le Règne Animal » s’appuie sur des effets spéciaux, des maquillages, une photographie et une musique qui contribuent pleinement à sa fertilité. Plaçant l’humain au cœur du récit, le scénario repose sur la filiation tantôt comique, tantôt émouvante, des deux principaux protagonistes, judicieusement incarnés par Romain Duris et le jeune et prometteur Paul Kircher. Un bien bel ouvrage.
Pour un film français c'est franchement bon. Les effets sont bien faits sauf à certains moments qui sont vraiment moches à voir. Les personnages sont sympa, le jeune joue bien son rôle. Le film passe vite et la fin est très réussie.
Deux heures de film pour en dire si peu. Encore une ode à la tolérance, sur la transformation qui essore toutes les métaphores possibles surtout à l'adolescence, plutôt qu'un vrai film fantastique qui aurait pu aller plus loin que ce le spectateur cinéphile peut imaginer. Tout est linéaire, prévisible. Les effets spéciaux sont nuls et d'un autre temps, les maquillages sont confondants d'inexpertise. Duris est convaincant. Paul Kircher joue comme Raphale Quenard ou Orelsan : sans articuler, avec de réels problèmes d'orthophonie et une voix de déficient. C'est assez catastrophique.
me suis mis en pause au bout de 40 minutes, je sens que je n aime rien dans ce film, je n arrive pas a y entrer, aucune émotion, si la série C existe dans le cinéma ,a délivrer sans hesitations,vraiment décu d avoir acheté cd.
"Le Règne Animal" est un chef-d'œuvre cinématographique qui m'a complètement captivé. L'histoire est magique et offre une réflexion profonde sur notre monde et la bêtise humaine. Les personnages sont magnifiquement développés, et la réalisation est époustouflante. C'est un film qui pousse à la réflexion et qui reste en tête longtemps après le visionnage. Je le recommande vivement à tous ceux qui aiment les films qui allient aventure et réflexion philosophique. Bravo aux créateurs pour cette œuvre inoubliable !"