Votre avis sur Berlin, été 42 ?

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2,5
Publiée le 18 février 2025
"In Liebe, Eure Hilde" s'articule autour de l'histoire de Hilde et Hans Coppi, deux résistants que l'on découvre à travers un récit déstructuré qui les montre à la fois libres et enfermés. Il n'y a pas de petites actions et avec "Rote Kapelle", ils risquaient leur vie à coller des affiches, laisser des tracts ou envoyer des messages. Il ne s'agit pas de montrer l'efficacité de leurs actes, mais plutôt leur dévouement pour leur cause. Une résistance qui n'est cependant pas montrée de façon très passionnante. C'est un peu le problème que j'ai eu avec ce film dont le récit est souvent ennuyeux. La romance n'a aucun intérêt avec des scènes de sexe inutiles et la vie en prison est inégale entre une surprenante humanité et des conditions difficiles. Dans ce cas précis, je n'ai pas du tout été fan de la narration non-linéaire qui nuit à la montée de la tension dramatique et impacte l'aspect émotionnel de l'histoire. Bref, c'est bien incarné, mais le film est moyen.
3,5
Publiée le 13 novembre 2024
Au vu de son titre, Berlin, été 42 (d'ailleurs différent en allemand), l'on se doute bien que le film d'Andreas Dresen ne va pas être une comédie légère ni une partie de plaisir. Basé sur l'histoire réelle d'une jeune femme qui appartenait, avec son mari, à une organisation plus tard appelée "l'orchestre rouge", une grande partie du long métrage est rude, en effet, le réalisateur ayant délibérément choisi la voie du réalisme pour nous conter une histoire dont on ne peut ignorer qu'elle sera désespérée. Cependant, le récit se situe sur deux temporalités séparées de quelques mois seulement : au présent de 1943, avec son héroïne, Hilde, emprisonnée, et dans un passé récent, lumineux, où la lutte contre les forces obscures qui sévissent en Allemagne n'empêche pas les sentiments. Hilde est une jeune femme qui suit le chemin risqué de son époux, beaucoup par conviction idéologique mais surtout par amour. Les flashbacks se succèdent mais construits dans un rebours temporel, contrastant fortement avec le sort réservé à Hilde et à ses amis. A noter que les "petites mains" de l'administration allemande de cette funeste époque ne sont pas décrites comme des monstres mais comme des fonctionnaires zélés qui ne discutent pas les ordres, ce qui est sans soute plus effrayant, encore pour montrer les rouages de cette machine à broyer les opposants.
3,5
Publiée le 30 mars 2025
Hilde Coppi est arrêtée à la fin de l’été 1942 avec son mari Hans. Le Reich nazi lui reproche de faire partie d’un groupe de résistants de mèche avec l’URSS. Berlin Été 42 raconte les mois qu’elle passe en prison, durant lesquels elle accouche d’un fils, et, en flashbacks revient sur les circonstances dans lesquelles, quelques années plus tôt, Hilde a fait la rencontre de Hans et de ses amis et est entrée en clandestinité.

Je lis ici et là des critiques mitigées de "Berlin Été 42". Il est vrai que ce film sort après tant d’autres qui ont traité du même sujet tels que celui consacré à Sophie Scholl et au réseau de la Rose blanche ou que l’adaptation du célèbre roman de Hans Fallada "Seul dans Berlin" publié dès 1947. Il est vrai que "Berlin Été 42" ne révolutionnera pas le cinéma ni la filmographie de la Seconde Guerre mondiale.

J’ai pour autant particulièrement apprécié ce film pour deux raisons.

La première est la plus évidente. Il peint une héroïne extraordinaire. Pourtant, la sage Hilde ne paie pas de mine, le visage mangé par ses immenses lunettes. Mais le film révèle lentement son caractère : l’amour enfiévré qu’elle porte à son mari, son engagement sans faille dans la résistance, aussi dérisoire soit-elle, sa grandeur d’âme en prison, avec son fils nourrisson, avec ses co-détenues, face à la mort qui vient. Une quasi-inconnue l’interprète, vue dans Lou-Andreas Salomé en 2017 et dans "Hinterland" fin 2022. On souhaite à Liv Lisa Fries la carrière qu’elle mérite.

La seconde est plus cinématographique. Elle tient à la construction du film. Le réalisateur aurait pu paresseusement suivre le fil de la chronologie. Il lui préfère une narration éclatée selon deux axes. Le premier suit Hilde depuis son arrestation en septembre 1942 jusqu’à [attention spoiler] sa décapitation onze mois plus tard. Le second procède par flashbacks et raconte par bribes, en partant des épisodes les plus récents avant de remonter jusqu’au plus ancien, le passé de Hilde.
Cette construction, qui fait appel à la vigilance du spectateur, peut égarer. On peut avoir le sentiment de s’y perdre. Mais, à condition de ne pas relâcher son attention, toutes les pièces du puzzle finissent par s’agencer intelligemment.
3,5
Publiée le 31 mars 2025
Originaire de la RDA, le réalisateur allemand Andreas Dresen nous parle, en se focalisant sur le personnage de Hilde Coppi, d'un groupe de résistants communistes appartenant à l'Orchestre Rouge. Ce réseau d'espionnage allemand en relation avec l'Union Soviétique a réellement existé durant la deuxième guerre mondiale (cf. le livre de Gilles Perrault) et Hilde Coppi a réellement existé comme les autres protagonistes du film. Même si on peut regretter quelques longueurs dans la narration, même si une très grande attention est requise vue la destructuration apportée au récit, avec des flashbacks qui reviennent de plus en plus en arrière, on ne peut qu'admirer un certain nombre de scènes d'une très grande force et s'enthousiasmer pour l'exceptionnelle prestation de Liv Lisa Fries, l'interprète de Hilde. Et on s'étonne aussi du comportement des fonctionnaires, voire même de certains policiers allemands, qui laisse apparaitre une certaine forme d'humanité, même si, bien sûr, il ne peut pas être question de ne pas exécuter les ordres !
3,5
Publiée le 13 mars 2025
A la différence d’autres scénarios sur le même registre, à savoir la résistance intérieure allemande au nazisme (« La rose blanche » - 1982 - ; « Seul dans Berlin » - 2016 -, et bien d’autres) le fil conducteur narratif ne s’attache pas vraiment ici à l’histoire de ce qui fut nommé par la Gestapo « L’orchestre rouge » pour désigner ces groupes se consacrant surtout à l’espionnage. Orchestre car la télégraphie s’apparente dans le geste à jouer sur un piano et rouge car les convictions de ces résistants sont tournées vers le communisme. On verra assez peu des modes opératoires de ce groupe de résistants, encore moins de la longue traque du système politique en place. Le propos sera concentré sur Hilde Coppi (surtout, un peu son mari Hans et leurs compagnons dans l’action) avec de nombreux retours en arrière de la prison ou elle est incarcérée vers les périodes antérieures à son arrestation. Le spectateur sait normalement quel fut le sort de ces résistants ou résistantes (le registre féminin est sans doute à dessein appuyé et ce n’est que justice). Les journées en prison s’égrènent. On ne peut même pas dire qu’il y ait violence. Le règlement, le formalisme sont omniprésents. Jusqu’au final qui participera au devoir de mémoire.
3,0
Publiée le 17 mars 2025
Histoire pas drôle , assez brut pour ces personnages anti nazi. Les comédiens sont pas mal , le montage lui peut être déconcertant avec une chronologie qui s’éloigne dans le temps.
3,0
Publiée le 24 janvier 2025
Dans ce film, on suit le destin malheureux et tragique de cette allemande et jeune maman qui n’épouse pas les idées de son pays à l’époque du nazisme ambiant. Avec un groupe de jeunes militants elle va traverser des épreuves terribles. La mise en scène à la fois sobre et efficace contribue à rendre ce film bouleversant et émouvant. La jeune actrice qui joue le rôle principal est aussi très convaincante dans son intearprétation. Dommage cependant que les retours en arrière trop fréquents dans ce film en contrarient un peu la narration.

Bernard CORIC

(film visionné au cinéma Nouvel Odéon à PARIS le 22/01/2025)
4,0
Publiée le 21 mars 2025
Berlin, été 42 (titre original : In Liebe, Eure Hilde) réalisé par Andreas Dresen retrace deux moments clés de la vie de Hilde Coppi, résistante allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Le film alterne entre l’été 1942, où Hilde rencontre Hans Coppi et s’engage dans la résistance, et les mois suivant son arrestation. Ce parcours, à la fois intime et politique, dévoile une histoire d’amour poignante et une lutte contre le régime nazi. Liv Lisa Fries, dans le rôle de Hilde, livre une performance intense et émotive, incarnant magistralement cette figure de résistance.

La mise en scène du film, alliant poésie et tragédie, met en lumière le contraste entre la jeunesse insouciante de l’été berlinois et la dureté de l'incarcération. La photographie, notamment avec ses couleurs pastel, accentue les moments de bonheur, avant que l’absence d’espoir n’envahisse l’écran à mesure que les teintes deviennent plus sombres et ternes.

spoiler: La narration, rythmée par des flashbacks, expose avec subtilité l’évolution de Hilde entre un passé lumineux et un présent terrifiant, soulignant ainsi les sacrifices et les choix de cette génération de jeunes résistants. Le film rend hommage à leur courage et à leur détermination face à la brutalité du régime nazi, offrant un portrait profondément humain de la jeunesse allemande en guerre. Enfin, Berlin, été 42 retrace également le destin tragique de Hilde Coppi, condamnée à mort après avoir donné naissance à son fils en prison, soulignant l’horreur et la cruauté du régime nazi.
3,5
Publiée le 14 mars 2025
Parcours d'une jeune femme, figure connue dans son pays, de la résistante allemande pendant la seconde guerre mondiale.

Si " Berlin, été 42" se suit avec intérêt, j'ai toutefois regretté le manque de didactisme du scénario. Si l'on ne sait rien de l'histoire de " l'orchestre rouge", le film ne nous permet pas de comprendre tous les enjeux qu'on nous présentent de façon un peu trop superficielle.

"Berlin, ete1942" se concentre ainsi sur une des membres de l'Orchestre rouge, mais pas sur une de ses figures principales.

L'angle choisi par le cinéaste pour passionnant qu'il soie m'a laissé tout de même l'impression de passer parfois un peu à côté de son sujet.

En se concentrant beaucoup trop sur des détails et en évitant des éléments importants de l'histoire, le cinéaste allemand passe peut être à côté de ce qui aurait pu être un très grand film.

Néanmoins, ce qu'il nous montre est marquant, parfois même bouleversant et justifie sans nul doute d'être vu.
4,0
Publiée le 13 mars 2025
Très intéressant film Historique retraçant l'histoire d'Hilde Coppi une jeune résistante Allemande faisant du groupe appelé Orchestre rouge .
Le réalisateur a fait le choix de faire des allers-retours entre le sombre présent et les souvenirs heureux , dispositif que perso j'apprécie !
Pan assez méconnu de l'Histoire le film dresse là le portrait saisissant et bouleversant d’une jeunesse Allemande prête à mourir pour ses idées en luttant contre le National-Socialisme !
5,0
Publiée le 14 mars 2025
Ce film mérite d'être vu je n'ai pas vu du tout le temps passé ça parle d'un jeune couple qui tombe amoureux pendant Berlin 1942 ils se marie, son mari décide d'envoyer des messages codés en initiant son épouse les acteurs jouent hyper bien ils sont attachants j'ai même versé des larmes à la fin encore une période sous Hitler c'était une période très cruels il ne faut pas l'oublier.
4,0
Publiée le 16 mars 2025
Ils sont jeunes, sportifs, ils font du camping au bord d’un lac.
Ils tombent amoureux, ils font l’amour, ils sont lumineux, solaires.
Ils sont révolutionnaires et libres, certains citent les auteurs communistes russes et apprennent le morse. Ils écoutent radio Moscou.
Ils vivent à Berlin en 1942, ils vont vivre un bel été mais ils vont être arrêtés, enfermés, toturés et jugés. On les appellera l’orchestre rouge.
Hans et Hilde vont s’aimer et avoir un enfant, c’est leur amour tout en flash back alternant la souffrance et le bonheur que raconte ce film.
In Liebe, Eure Hilde, touchant.
3,5
Publiée le 23 mars 2025
Un film poignant basé sur des faits réels. Mais il manque quelque chose pour être emporté totalement. Pas d'explication sur les actes de résistance, durée du film longue...L'originalité du film tient aux flash-backs sur la vie de l'héroïne avant son arrestation.
4,0
Publiée le 26 mars 2025
Une belle histoire d’amour dramatique sur fond de guerre. Le « désordre » des retours en arrière en fait des sortes de souvenirs de la mise en place de cette histoire. Cela donne du dynamisme à ce « beau » drame.
3,0
Publiée le 15 mars 2025
"Berlin, été 42" alterne entre la brutalité du présent et l’éclat fugace des souvenirs, rythmant un récit qui aurait pu être trop lourd. Ces allers-retours apportent une respiration bienvenue, et Liv Lisa Fries, tout en retenue, habite son rôle avec une intensité discrète mais percutante.
Un drame pudique, dur, qui marque sans totalement bouleverser, et qui aurait mérité d'être un peu plus ramassé dans son exécution.
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