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Fêtons le cinéma
690 abonnés
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0,5
Publiée le 10 janvier 2024
Playdurizm aimerait avoir l’audace transgressive de The Neon Demon (Nicolas Winding Refn, 2016), l’ambiance désenchantée d’un Blade Runner (Ridley Scott, 1982) – auquel il emprunte d’ailleurs la musique de Vangelis, plagiat honteux ! – et la réflexion sur la virtualité d’un Matrix (Lili et Lana Wachowski, entre 1999 et 2021). Il n’en a que l’apparence, à la façon de ces devantures de magasins aguicheuses promettant des prix cassés sur des produits de contrefaçon ou de piètre qualité : l’esbrouffe tient à peine un quart d’heure, avant que le récit ne répète inlassablement une structure bouclée qui se complaît dans une violence graphique et dans les élans clipesques de mauvais goût. Absence de vision singulière, platitude de la mise en scène, carence en cinéma. Voilà un produit destiné à tromper le public au moyen d’une affiche et d’une bande-annonce chic et choc avec ces éclairages néons à la mode. D’une nullité vertigineuse.
Plus de ralenti que dans Matrix, moins de profondeur que dans Sheitan, aussi subtil que Spring Beaker, autant voir The Neon Demon est à des années lumières de ce film vide. Le personnage principal c'est la fragilité absolue.
Extrêmement fascinant. Le temps défile à grande vitesse et la trame absorbe. Difficile d'être sûr d'avoir tout compris après le premier visionnage pour ma part. Mais d'une grande esthétique et fluidité photographique.
Une bonne surprise que voici assez surprenant ce film avec quelques scenes ultra choc qui m'ont mise mal à l'aise. Un film à pas foutre entre toutes les mains ça c'est clair pour public plus qu'avertit. Les 2 acteurs principaux se donnent à fond et sont graves sensuelles. Une sacrée plongée dans les pires extrêmes de l'être humain.