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Bart Sampson
339 abonnés
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3,5
Publiée le 12 septembre 2022
"Shabu" est un documentaire néerlandais construit comme une histoire. Rafraichissant pour une oeuvre choisissant la banlieue de Rotterdam où habite un kaleidoscope de communauté dont les surinamiens dont est issu le jeune homme de 14 ans. Et parce qu’il a endommagé la voiture de sa grand-mère, il doit trouver, l’espace d’un été, l’argent nécessaire pour la réparation. Entre les ventes de glace "maison" et l'organisation d'une fête de quartier, le documentaire nous permet grâce à cet artifice de pénétrer dans l'intimité des habitants, leur solidarité du quotidien et le maintien des traditions de passage à l'âge adulte ( Kamisa) dans la famille de Shabu. On en sort revigoré et plein d'espoir envers la jeune génération
Après un premier documentaire (Deal with it - 2014) sur la communauté caribéenne, Shamira Raphaela réitère en évitant cette fois-ci le misérabilisme (exit la face sombre & malheureuse des immigrants, avec le crime et la drogue pour toile de fond). Cette fois-ci, le film met en scène Sharonio, dit "Shabu", un gamin de 14ans des quartiers populaires de Rotterdam.
Le film pourrait être vu comme une sorte de huis clos puisque ce dernier se déroule quasi intégralement au sein du quartier "De Peperklip". Pendant 75min, la réalisatrice suit les moindre faits et gestes de Shabu au sein de son quartier. Au moment du tournage, Shabu a embouti la voiture de sa grand-mère (qu’il avait utilisé sans son autorisation et sans avoir le permis), la punition ne tarde pas à tomber, Shabu devra passer le restant de ses vacances à trouver des sous pour payer les réparations, tout en continuant aussi bien à rêver d’amour (avec sa petite amie du moment) que de percer dans le milieu musical.
Shabu (2022) oscille maladroitement entre le docu et la fiction, on devine aisément où a voulu en venir la réalisatrice, trop beau pour être vrai, ce feel good movie a le mérite de mettre en scène un sacré lascar (du haut de ses 14 piges, il en fait 5 de plus), charismatique et arrogant, il vaut le détour, contrairement au film qui nous laisse de marbre sur ses réelles intentions…
Un documentaire qui se veut drôle et accessible aux plus jeunes, mais qui n'est fait que de séquences ultra-courtes, très scénarisées voire rejouées, dans un faux cinéma direct noyé sous une illustration sonore pénible et inutile qui donnent l'impression d'une fiction poussive.
Pour une fois, on a droit à un regard bienveillant sur les quartiers défavorisés, sans victimisation ni stéréotype. On y voit des gens heureux, et un personnage atypique et drôle, Shabu. Réjouissant.
Feel good réjouissant. Un gamin pétillant, une famille joyeuse dans une cité pourtant bien pourrie. C'est un bonheur de voir un film parler de ces gens et de ces quartiers sans condescendance ni pathos. Le petit bonbon de la rentrée!
Shabu est un jeune vivant dans un quartier populaire de Rotterdam. Son rêve de notoriété et de reconnaissance va le pousser à organiser une fête et à croire en ses rêves. Le film qui suit le quotidien de ce jeune a beau être assez court, l’ennui guette assez rapidement le spectateur…
Nullissime ! Le "héros" est particulièrement antipathique, par son attitude de sale gosse (14 ans) qui n'a aucune idée des conséquences de ses actes sur sa famille, qu'il met dans la m..., par sa paresse, sa confiance en lui qui ne repose sur rien (persuadé d'être voué à un grand destin de millionnaire adulé pour sa "musique"), son inconséquence et son inconscience. Il est de tous les plans, on ne voit que lui et il est inintéressant au possible. Je me suis ennuyée ferme !