The Outrun
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80 critiques spectateurs

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Clément R
Clément R

16 abonnés 369 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 décembre 2024
Beau film qui évoque l’évolution d’une jeune femme face à ses démons intérieurs et les tempêtes qui l’accompagnent. Saoirse Ronan est juste parfaite une nouvelle fois dans son interprétation. Les prises de vues sont intéressantes dans les îles d’une ecosse sauvage et dure… seul bémol : les allers retours incessants qui compliquent l’ensemble
bansillon P
bansillon P

2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 décembre 2024
Descente aux enfers pour ce personnage féminin,en cause l' alcoolisme qui la ravage, la détruit Ce ne sont pas les prières de sa mère qui vont l aider aussi sincères soient elles Elle pense ne pas pouvoir être heureuse sobre Heureusement il y a les autres AA , la nature grandiose et le désir de se sortir de cet addiction pour ...peut-être au bout du chemin retrouver l Amour ..Magnifique
Alasky
Alasky

378 abonnés 3 652 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 décembre 2024
Film lent et contemplatif. On est plongé dans le magnifique et rude Nord de l'Ecosse où flashbacks et chronologie décousue content le récit de cette trentenaire se battant contre l'alcolisme. Dans l'ensemble c'est bien mené et surtout porté de bout en bout par la talentueuse Saoirse Ronan, un beau et difficile rôle.
Fiers R.
Fiers R.

134 abonnés 495 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 6 décembre 2024
Remarquée avec le sympathique et attachant « Benni » puis consacrée avec le magistral suspense dramatique « Impardonnable » pour Netflix avec Sandra Bullock, la cinéaste allemande Nora Fingscheidt traite cette fois un autre trouble (après l’hyperactivité violente pour son premier film) : l’alcoolisme. En adaptant le roman « L’Écart » d’Amy Liptrot, elle raconte la déchéance d’une jeune femme en proie aux problèmes d’alcool, entre dépendance et addiction, puis sa lente remontée vers la sobriété. « The Outrun » tente pas mal de choses, on ne peut le nier. Mais les choix de la cinéaste sont souvent peu heureux et c’est probablement son film le moins réussi, traduisant beaucoup trop son matériau de base littéraire dont le résultat à l’écran a du mal à s’extraire et s’émanciper. Au début, on a envie d’y croire. Mais plus le film avance, plus l’ennui et le manque d’immersion nous gagnent.

Heureusement la réalisatrice teutonne a choisi une jeune actrice qui n’a de cesse de surprendre avec le temps et qui se révèle de plus en plus indispensable, Saoirse Ronan. L’actrice irlandaise est en effet excellente dans ce rôle complexe qui pouvait vite tomber dans des extrêmes ratés, notamment dans les séquences de débauche. Ce qui n’est jamais le cas. Et « The Outrun » a le mérite de nous plonger dans un décor sauvage rarement vu sur les écrans, celui des îles des Orcades à l’extrême nord de l’Écosse. Un paysage aussi sublime que désolé pourtant pas toujours bien mis en valeur par le long-métrage. Ces quelques qualités mises à part, tout cela nous semble long et répétitif. Surtout que le choix d’un montage aléatoire, entre le passé à Londres et plusieurs formes de présent dans les Orcades quand Rona le personnage principal tente de se sevrer, perd le spectateur. Seule indication tangible : la couleur et la longueur de cheveux du personnage de Rona. Néanmoins, le rendu fait fouillis et fatigue plus que le but probablement voulu : que les séquences se répondent entre elles.

Ensuite, il y a une totale absence de développements ou presque des seconds rôles. On a un petit ami conciliant qui abandonne, une mère très croyante et un père légèrement psychotique mais ces trois personnages se limitent à cette case simpliste sans beaucoup plus de profondeur. En résumé, tout le film tient sur la performance de Ronan, ce qui est compliqué et peut-être un peu trop pour cette grande actrice. La cinéaste a également choisi une voix off omniprésente trahissant encore une fois l’origine littéraire du roman dont elle abuse. Pareillement, les incrustations de moments documentaires ou animés sur les Orcades se fondent mal dans le reste et accentuent encore plus cette impression de bazar formel. Mais le pire dans tout cela, même si la croisade de Rona pour devenir sobre est bien rendue : l’émotion ne nous affleure jamais, « The Outrun » demeurant aussi froid que l’endroit où il se situe. Dans le genre film de désintoxication, revoyons plutôt le sublime « Beautiful Boy » avec Steve Carrell et Timothé Chalamet.

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alain malisoux
alain malisoux

15 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 novembre 2024
Bon scénario, Saoirse Ronan est remarquable, belle photo. A ne pas manquer.
Raza Lalane
Raza Lalane

1 abonné 6 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 janvier 2025
Un film très touchant qui donne envie de croire à la guérison, à la force du jour après jour, une musique magnifique, une actrice parfaite. Le film a son univers et c’est très réussi. Chef d’oeuvre
Loulou Brooks
Loulou Brooks

2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 novembre 2024
Un film qui touche forcément par la force de ses paysages majestueux et de son héroïne tourmentée mais on se demande un peu à quoi bon
Cathare6
Cathare6

15 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 novembre 2024
Dans l’archipel des Orcades, au nord de l’Ecosse, les tempêtes noient les paysages d’un vert humide et cinglent les visages éclairés d’une pâle lueur boréale. Vous avez là le décor de cet incroyable film The Outrun. C’est dans cette endroit, si rude et si apaisant à la fois, que Rona, l’héroïne du film, choisit de revenir après une tranche de vie mouvementée au cœur de Londres.
En quête de rédemption après une jeunesse noyée dans l’alcool et les frasques, Rona désire s’éloigner de ses addictions en vivant au plus près de cette terre sauvage et en confrontant les tourments de ses souvenirs à la bourrasque des éléments naturels.
Pour nous compter cette histoire, tirée du livre (autobiographique) d’Amy Liptrot, c’est Nora Fingscheidt, déjà très convaincante dans Benni (2022), qui nous impressionne par l’originalité de sa réalisation. Sa mise en scène bouleverse ce qui pourrait être l’histoire linéaire d’un chemin vers la guérison. Son choix audacieux, et extrêmement captivant, est de chambouler l’espace-temps, de dynamiter le récit, de mêler images en cinémascope, animation, films d’archives familiales… de juxtaposer bruits de la nature, vagues, oiseau, vent et musique électro… d’instiller une touche de légendes locales dans la brume des souvenirs. Le tout donne un film magistral, unique. Une expérience sensorielle rare.
Que dire de la prestation de l’actrice principale, Saoirse Ronan ? Si ce n’est qu’elle est du bois dont on fait les statues ! Une actrice de génie, d’une justesse poignante, déjà nommée aux Oscars pour Brokling en 2016, pour Lady Bird en 2018 et pour Les Filles du Docteur March en 2020, elle est une candidate parfaite pour recevoir son premier trophée le 3 mars prochain à Hollywood !
Sylvie I.
Sylvie I.

4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 novembre 2024
Très très joli film, pudique, empli de poésie. Une rehab avec le retour aux sources comme vecteur pour se retrouver. Une ode à la nature et sa dureté. Magnifiquement interprété.
Natissy
Natissy

1 abonné 72 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 novembre 2024
The outrun L'histoire d'une jeune femme qui essaie de fuir ses démons et la ville londonienne et qui retourne là où elle a grandi dans l'archipel des orcanes. Paysages superbes. Communion entre l homme et la nature qui donne une certaine force au film.
Guigui Paul
Guigui Paul

9 abonnés 74 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 novembre 2024
Un récit sensoriel qui captive par la prestation dévouée de son actrice principale et la beauté âpre du cadre écossais, mais qui n'évite pas quelques longueurs et maniérismes (voix off, flous et effets stroboscopiques, final démesuré..).
Shezia3
Shezia3

15 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 novembre 2024
Je suis une grande fan de Saoirse Ronan, je trouve que c'est une actrice lumineuse, extrêmement douée, une des meilleurs de sa génération. et je dois dire que ce film a bien de la chance car il repose entièrement sur sa performance. Nora Fingscheidt réussit à créer une œuvre à la fois intime et universelle, qui invite à la réflexion sur la résilience humaine mais parfois pollué par des effets de style. Et c'est en grande partie grâce à l'interprétation brillante de son actrice principale que le film parvient à maintenir son impact émotionnel."The Outrun" reste un voyage cinématographique qui, malgré sa mélancolie, offre une lueur d'espoir et une célébration de la vie, en dépit de ses excès visuels.
FaRem
FaRem

9 188 abonnés 9 883 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 6 novembre 2024
« Le passé nous poursuit. » Dans "The Outrun", le passé est toujours présent avec cette narration déstructurée ponctuée de nombreux flashbacks. Cela vaut aussi pour Rona qui est hantée par son passé alors qu'elle tente d'aller mieux. Pour cela, elle se réfugie dans les Orcades, loin des autres, mais au plus près de ses démons et de pensées intrusives. Il s'agit d'un voyage vers la sobriété et l'acceptation de soi, un récit de rédemption aux nombreux aspects métaphoriques. Le style narratif peut rendre confus, mais je préfère ça à une histoire linéaire avec toutes les étapes habituelles de ce combat. Là, c'est comme un puzzle de bribes de vie qui se reconstitue peu à peu. Cependant, cela ne rend pas l'histoire plus engageante. Je m'attendais vraiment à quelque chose de plus fort et de plus émouvant. En plus du très beau cadre naturel, la performance de Saoirse Ronan est la seule chose qui mérite vraiment le coup d'œil ici. Le reste est répétitif et a déjà été fait en mieux. Bref, c'est pour moi le moins bon film de Nora Fingscheidt jusqu'à présent.
Jamon-de-Baiona
Jamon-de-Baiona

15 abonnés 46 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 novembre 2024
De la mesure, de la délicatesse, de l’intelligence. Très joli film qui ne laisse pas indifférent. Images magnifiques de ces lands du bout de l’Europe.
Léo Peteytas
Léo Peteytas

21 abonnés 123 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 octobre 2024
Parfois, sans que l'on sache vraiment pourquoi, il y a des œuvres dont on a besoin. Ce ne sont pas toujours celles qui nous attirent en premier lieu, mais celles qui ont ce quelque chose, ce petit truc qui détonne et qui, pour nous, à ce moment précis, fait écho à ce que l'on ressens, même sans vraiment le savoir. On en a besoin, car c'est en nous. Une petite part sensible qui ne demande qu'à s'exprimer, en réaction à une manifestation, un propos. On peut s'y attendre, mais souvent, c'est parfaitement inattendu. Ca vient de nulle part, nous laissant avec cette idée : Qu'est-ce que je viens de vivre ? On y pense alors, et on est perdu. Le temps, seul, rend plus compréhensible l'expérience vécue.

Pour moi, The Outrun est complètement dans cette catégorie. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant bouleversé par une œuvre. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais The Outrun m'a fait penser à certains moments difficiles de ma vie. Des moments que jamais, je n'aurais cru voir si bien retranscrits à l'écran. J'ai été profondément ému par sa façon d'aborder l'alcoolisme. Tout est tellement juste… L'attitude de Rona quand elle est sous l'emprise d'alcool, excessive, violente autant physiquement que verbalement, dangereuse pour elle même et pour les autres, les réactions de Daynin, son conjoint… J'ai pleuré avec lui, voyant comment, petit à petit, l'alcoolisme de sa compagne le rongeait, réduisant ses certitudes à néant en le consumant inexorablement de l'intérieur. J'ai été touché car c'est avant tout ça, l'alcoolisme : Les proches qui souffrent en voyant qu'ils ne peuvent rien faire, juste assister, impuissants, au mal-être de l'autre. Et subir. Daynin m'a ému pour son désarroi : Il aime Rona, mais il est incapable de l'aider ou même de la protéger, et il ne peut se protéger lui même. Dès lors, que lui reste t-il à faire ? Et Rona… Quelle personne, quelle rage de vaincre la maladie et d'aller de l'avant… Rona est touchante ; elle souffre, lutte constamment contre ses démons, auxquels s'ajoute la culpabilité d'avoir détruit son couple et fait du mal à l'homme qui partageait sa vie (homme qu'elle aime, toujours, au demeurant) ; elle se bat sans arrêt pour ne pas replonger, ne cesse de rechercher des solutions pour occuper son esprit. Mais c'est difficile, car l'alcool a ceci de particulier d'être une drogue légale. Partout ou presque, elle trône en majesté, tentatrice qui peut réduire à néant une somme d'efforts en quelques instants. The Outrun est un film dur, car il raconte avec un indéniable accent de vérité ce que c'est, que d'essayer de s'en sortir : Il y a ces périodes de haut, ou tout semble aller au mieux dans le meilleur des mondes, et, régulièrement, ces bas - le spectre de la maladie ressurgit alors, et l'alcool tente. Pourquoi pas une petite goutte, un petit verre ? Se laisser tenter c'est replonger pour un plaisir momentané, illusoire car il en appelle d'autres qui ne peuvent conduire qu'à la perte de soi, et des gens que l'on aime. Dans cette situation, la force de Rona est d'admettre qu'elle est malade. Première étape nécessaire pour entamer des soins, elle est la plus importante ; il est tellement plus facile d'être dans le déni. Puis, elle décide de fuir son environnement pour s'isoler. L'image, alors à la mesure des paysages magnifiques des orcades, peut-être aisément comparée avec l'état mental de Rona. Son alcoolisme devenu une toile de fond, le sujet bascule ; on assiste à sa lente et délicate reconstruction, à ses peines puis à ses joies. Car finalement, elle n'est pas tout à fait seule, dans cet univers de bout du monde et de solitude. Arrivée en quête d'elle-même, Rona découvrira que si l'essentiel de l'effort ne peut venir que de ses propres initiatives, des personnes sauront l'épauler un peu en chemin. Car enfin, c'est ça, l'alcoolisme : On n'est jamais vraiment guéri, et c'est toujours difficile. Seulement, avec le temps, on apprend à vivre avec, à l'apprivoiser, et à un peu mieux le gérer.
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