150 millions de fortune personnelle, sensation Cannoise dernièrement, un cast pourtant de haute volée avec une ribambelle de jeunes recrue. Après avoir rayonner dans "Yellowstone" 5 saisons durant (donnant lieu à 2 séries dérivées magistrales), Kevin Costner ne pouvait que nous ravir dans ce registre qu'il à su conquérir ("Danse avec les loups" ayant été paradoxalement pour moi, un véritable navet) et ainsi nous transporter à travers cette longue première aventure.
Mais voilà, une première demi-heure passe, si ça n'est 1h et notre cow-boy n'arrive point mais laisse les base se faire avec un démarrage canon et musicalement sublime. Puis arrivant en scène, on ne le voit finalement, sur la totalité de sa présence, que 3 gros quarts d'heure, accompagné d'une charmante jeune prostituée au quotidien bien chamboulé (Abbey Lee Kershaw ("Mad Max fury road")). Puis viennent nos chefs de troupes, l'éternel Sam Worthington & Danny Huston qui, d'un parler bien militaire et d'une bonne présence, n'ont pas réellement plus de temp à nous consacrer. Wasé Chief, sculpturale indienne au foyer que l'on découvre lors d'un long échange, ne se remontre quasiment plus de tous le reste du récit. Sienna Miller ("American Sniper"...) & Georgia MacPhail forment au final l'unique duo, l'unique présence féminine concrète du film, là ou, certes, Abbey Lee prend place franchement et utiliserait presque de son charme pour exister, la mère et sa fille sont les seules concrètement présente. Une question me démange alors, à quoi à servis ce grand défilé féminin à Cannes ou tous le monde s'est correctement régaler si, pour le coup, on n'en à pas du tout profiter à l'écran ? Auront-elles plus de chance au second round ? Puis la gente masculine, comme toujours, amoureuse des longueurs verbales qui, bizarrement, ne m'ont qu'à moitié déranger pour leur dynamisme, mais quoique bien présentent. Puis visuellement, l'ensemble fut magique, décors, costumes, accessoires, terrains, tous les éléments furent présents pour ce voyage inaugural. Musicalement aussi, la partition endiablée de John Debney donne enfin le dynamisme toujours perdu depuis bien longtemps dans les western qui, film après film, quelque soit le réal choisi, donnait lieu à d'interminable échanges pour aucun action. Pour conclure, les indiens sont le peuple ayant le plus sa part dans ce premier chapitre, un quotidien bien montrer, des échanges nourris frôlant le spirituel et un bon rapport à l'humain
. 3h ou la parité verbal et visuelle auront été respecter qu'à moitié voir trop peu, pas vraiment de longueurs mais un jeu dynamique de la part de toutes et tous, quant au "près générique" donnant le très large aperçu de la suite, il est à espérer qu'une dynamique arrivera mais pour ça, attendre et espérer, il va nous falloir. L'horizon n'est peu être plus très loin.