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Chris Chantereau
2 abonnés
7 critiques
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5,0
Publiée le 16 juillet 2024
Ca c'est du cinéma, du vrai, quel film! là je paie mon billet avec joie, Merci Kevin Kostner de nous embarquer dans cette saga avec ses paysages extraordinaires, je n'ai pas vu le temps passer. Vivement la suite, courez y, c'est un film rare et exceptionnel!
Extrêmement mitigé par ce Western ultra soporifique signé Kevin Costner… J’irai même plus loin en disant que c’est globalement raté. Je reconnais pourtant l’ambition derrière le projet, mais scénaristiquement parlant c’est laborieux. Il y a trop de personnages, l’histoire n’est pas particulièrement intéressante, puis c’est beaucoup trop long… C’est triste car Costner a financé lui-même ce film en hypothéquant sa maison (sa femme a failli demander le divorce d’ailleurs), mais tout ça pour ça j’ai envie de dire ?
L'immersion est totale dans ce western soigné et consciencieux. Plusieurs histoires s'entremêlent mais on y retrouve les fondamentaux : l'esprit pionnier, le conflit avec les autochtones, la création d'une ville ex-nihilo, des duels, de la barbarie, de l'amour... tout cela dans des paysages grandioses. Les 3 heures sont bien denses et le film aurait peut-être mérité d'être abordé plutôt sous le format d'une série à plusieurs épisodes. Quoiqu'il en soit ce "Horizon" vaut largement le coup d'oeil et les passionnés du genre apprécieront sans aucun doute.
Un super film ! Des paysages magnifiques et une bande son au top. Des critiques négatives non fondées. Pour une fois que l’on a pas un nanar à la Marvel. C’est ça du vrai cinéma ! Hâte de voir la suite.
J'aurai passé un bon moment de cinéma 📽️ 🎞️ avec "horizon" 🌄 en ... "vostfr", ce premier volet d'une saga d'une durée de trois heures réalisée par le spécialiste du genre, Kevin Costner !
Les apaches 🪶 parlant Indien sont quelque peu plus crédibles qu'en parlant ... "français" ! Hum ! Une partie du public pourrait faire un rapprochement avec le chef Cochise, le sage, qui négocia avec le gouvernement des États-Unis, ainsi qu'avec Geronimo, le rebelle, qui se battra très longtemps avant de se rendre.
Comme vous le savez pertinemment, les américains 🇺🇸 qui sont à la base des descendants de colons européens, sans omettre ceux des malheureuses victimes du commerce triangulaire, n'ont pas une histoire qui remonte bien loin dans le temps.
Alors, il est bon de la sublimer dans la dure réalité de l'époque, c'est-à-dire dans la survie et la violence d'une conquête de l'Ouest 🤠🗡️🔫🧨🐎🦬🌵🤘🏹🩸💀, que Kevin Costner fait débuter en 1858, trois ans avant la guerre de sécession.
Les images et les plans 🎥 🎬 des magnifiques paysages sont impérativement à voir sur grand écran 🏜️.
Les spectateurs 👀 ou la presse 🗞️ qui critiquent le film en y voyant des longueurs et des dialogues inutiles, n'ont pas bien compris le cinéma devant retracer une telle expédition vers l'inconnu, où règne la loi du plus fort, pour ne pas dire celle du ... désert 🏜️ !
Comme aurait dit Bernard Blier dans "les tontons flingueurs", ... "c'est du brutal" !
Ce n'est pas un film pour ceux et celles qui recherchent la bienveillance, le calme, la paix, et le monde des ... "bisounours" !
Je dirais que c'est plutôt un long métrage pour ... "adultes", .... de préférence aux nerfs solides et cortiqués 🧠 !
Un premier chapitre éparpillé, dans lequel Costner tente d'imbriquer plusieurs intrigues sans lien direct. Mais il parvient tout de même à maintenir un rythme correct, malgré la durée du film. Contrairement aux westerns classiques, ou à son film à succès, Danse avec les loups, Costner opte, dans Horizon, pour un montage dynamique, misant sur la pluralité des histoires pour pallier l'ennui. Les détracteurs de la lenteur des westerns spaghettis seront satisfaits.
Costner retrace la sempiternelle histoire des États-Unis, en lui portant un regard désuet sur la violence entre héritiers des colons et Amérindiens. Quand un groupe se montre violent, l'autre subit et inversement, répétant le schéma binaire de la vengeance. Cette violence inhérente à la conquête de l'Ouest américain, inféconde ici, a déjà été traitée, en mieux, par des cinéastes comme Ford ou Tarantino. Chez Costner, elle est noyée parmi des sous-intrigues sentimentales et un festival de musiques tonitruantes.
La bande originale originale, à ce titre, ne nous laisse jamais profiter du silence du Far West. On est sans arrêt pris dans des envolées musicales, souvent jouée pour accentuer la dimension épique d'une scène, alors même qu'il peut s'agir d'une tuerie de masse ou d'une cavalcade désertique.
Toute l'ambivalence chère aux personnages de western se perd. Les mercenaires marchandent par la peur et la brutalité, tandis que Costner campe un cow-boy rangé des bécanes, archétype de la force tranquille.
On ressent le male gaze dans sa réalisaiton, à travers deux personnages féminins sexualisés – spoiler: la première se dénude pour l'aguicher ; la deuxième se fait reluquer par deux voyeurs – et une troisième qui s'éprend du lieutenant gentleman .
La trouvaille du nom Horizon, quant à elle, est ingénieuse, car elle amène à penser que, à l'instar de l'horizon qu'on ne peut atteindre, la ville est inaccessible, voire fantasmée.
Horizon se conclut sur ce qui pourrait s'apparenter à un clip musical amateur, servant de bande-annonce pour sa propre suite. Costner reprend les codes télévisuels et offre, plutôt qu'une fresque grandiose au regard critique sur l'Histoire de son pays, un "L'amour est dans le Far West", dépassé, pétaradant, conventionnel.
Très bon film qui raconte la conquête de l'ouest avec des paysages superbes et une simplicité que j'ai appréciée. Des scènes de violences qui retracent bien ce qu'était l'époque mais sans verser dans le gore, ce qui fait du bien car on n'a pas besoin de retourner la tête à chaque fois (type the Boys). L'histoire propose différents points de vue, différents caractères et surtout n'est pas manichéenne. Bref ce n'est danse avec les loups non plus mais je trouve ce film (ce début de saga en tout cas) très agréable à regarder, les 3 heures passent vite et c'est comme une fenêtre sur cette époque, en plus de l'histoire, il y a un petit côté docu historique :)
Un vrai bon western ! Beaucoup de personages et d’histoires a suivre sur ce film et une fin qui donne Tellement Envie de voir la suite ! La review des médias est vraiment incompréhensible! A voir !!!
Un film culte en devenir ? Pas une passionnée du genre western, je salue le travail de Costner, c'était ambitieux de se lancer dans une fresque historique dans un registre qui n'a plus le vent en poupe. Dans horizon, on suit des pionniers qui pourrait tout aussi bien être nos ancêtres partis de leurs pays vers de nouveaux horizons, en quête d'un avenir meilleur. On peut le voir comme un film traitant de l'immigration. La place belle est faite aux femmes : plusieurs portraits assez bien brossés de femmes fortes et insoumises, nulle doute que ces pionnières de l'ouest étaient féministe avant la lettre, preuve en est le Wyoming, état où les femmes eurent le droit de vote en 1869 ! Horizon se veut un savant des vieux westerns avec ses combats entre autochtones et colons, mais l'approche offre un regard moins manichéen et plus moderne sur cette période de l'histoire américaine. Ce chapitre 1 est une mise en place de l'oeuvre est des personnages, 3h pour découvrir ces différents pionniers, 3h sans longueur. Hâte de voir la suite.
J'avais bien aimé "Danse avec les Loup" et ceux qui ont aimé ne doivent pas s'y tromper, il s'agit ici d'une chronique et non d'un western écolo sur fond de romance, c'est bien ce qui fait toute son authenticité. On retrouve la notion de "New Frontier" si chère aux américains, les causes et les raisons de l'émigration chargée de tous ses espoirs bien humains sont montrées, avec les difficultés rencontrées et les dangers à affronter, sur tous les plans et ce du Sud au Nord du territoire, c'est la lente progression de la colonisation en bravant des dangers et des menaces de toutes sortes. Il n'y a pas de parti-pris, la sagesse et la sauvagerie n'ont pas de camp dans ces territoires filmés magnifiquement et le film s'inspire aussi manifestement des écrits des colons de l'époque, en ce sens il a aussi une valeur historique. Alors l'attente sera longue jusqu'à la suite de ce premier volet dans l quel on retrouve le meilleur de ce que le genre du Western nous a habitué à voir par le passé, avec en plus ce format inédit et cette dimension réaliste et qui en fait toute l'authenticité, et même s'il s'agit là d'une fiction, elle est en tout cas bien pensée et savoureusement interprétée.
Le problème majeur de Horizon est contenu dans son ambition et son principe : 4 épisodes sont prévus pour cette saga américaine dont la place semble être davantage celle d'une série pour la télévision. Le premier chapitre ressemble à un prologue, logiquement destiné à présenter les différents protagonistes, mais c'est avant tout un fourre-tout qui reprend les thèmes éculés du western, avec ses pionniers, ses Indiens, ses fusillades, ses escrocs, ses saloons et ses chevaux. N'y manquent que les troupeaux de bisons, peut-être. Fragmenté au possible, le schéma narratif n'offre aucune prise émotionnelle, d'autant que les lambeaux de récits n'ont aucune originalité, au moins pour ceux qui ont un vernis de culture en la matière. Les situations se succèdent sans susciter un véritable intérêt et les personnages pullulent, parmi lesquels on retient à peine celui de Kevin Costner, parce que c'est lui, et Sienna Miller, voire Abbey Lee Kershaw, en incarnation très glamour de la coquette de l'Ouest. Quelques jours après avoir revu La Prisonnière du désert, au Festival de La Rochelle, sur écran géant et dans une copie superbe, l'écart dans la fluidité narrative et la puissance de mise en scène de Ford relèguent malheureusement Costner en Ligue 2 du western, même si Dans avec les loups reste un excellent souvenir.