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Charles-Henri P.
18 abonnés
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2,0
Publiée le 20 juillet 2024
Très déçu après 3h10 qui m'ont parues interminables. Je suis pourtant un fan du cinéma de Kevin Costner, comme réal ou acteur et ce projet pharaonique avait tout pour me plaire. Mais plusieurs partis prix discutables gâchent à mon avis le film dans son ensemble :
- Le style narratif plus proche de la série qui entrave l'aspect épique qu'on avait avec Danse avec les loups, Wyatt Earp ou Open Range. - Le format 1,85:1, trop étroit pour filmer les immenses paysages et super déceptif après les pubs et BA qui elles étaient en 2,35:1 - La surabondance de personnages et d'arcs narratifs : on saute de l'un à l'autre de manière un peu anarchique, sans pouvoir vraiment s'attacher à aucun d'entre eux.
Il y avait pourtant de quoi faire un grand western, entre le castings, Costner à la réal et les décors naturels. Mais force est de constater que cette saga à tout l'air d'une catastrophe industrielle. L'annulation de la sortie du deuxième film en dit long. J'espère quand même que les prochains films relèveront la barre, mais ça a l'air mal barré.
Je n'ai pas aimé, je suis partie avant la fin. Décousu, très violent, beaucoup de personnages qui ne sont pas attachants, pas de profondeur. Seulement de très beaux paysages.
Il faut bien reconnaître une chose à ce film, les paysages sont tout simplement magnifiques. Le problème étant que c'est le seul point positif. Acteurs de seconde zone, histoire totalement décousue, hachée, sans queue ni tête, voulant retranscrire l'histoire des us colonisant le territoire des apaches en les massacrant mais ne réussissant au final qu'à produire une histoire convenue, brouillonne et sans fond. Très décevant.
Ça y est j’ai été voir Horizon, je sors du ciné. Personnellement, j’ai adoré. Un très grand western à l’ancienne. Que de vrais acteurs, des vrais paysages grandioses, de vrais figurants, une mise en images maîtrisée par un réalisateur qui sait filmer. C’est vrai vrai qu’on y retrouve des cowboys des voleurs, des indiens, des histoires d’amour, des villes minières, des villes en construction et des caravanes, en fait tous les marqueurs de la conquête de l’Ouest. Mais c’est normal puisque ça raconte la conquête de l’Ouest, via plusieurs histoires parallèles. Ça n’est jamais manichéen et il n’y a pas de clichés. Une vision des blancs, de l’armée, des indiens et de l’histoire complexe et véritable, via la sensibilité de Kevin costner. J’y ai retrouvé tout ce que j’ai aimé dans, par exemple, Danse avec les Loups ou Open Range, sans y voir à aucun moment le même film. Ça alterne les moments crus et violents, les moments contemplatifs our plus intimes pour construire une histoire. C’est une sage sur normalement 3 films. Le film dure trois heures mais je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, car l’histoire est riche, fouillée et sans réel temps mort. Chaque partie se justifie. Je sais une chose c’est que j’irai voire le second opus en septembre dans une salles encore plus grande. À voir sur grand écran.
Voilà ce que j'appelle du cinéma, ce que j'aime voir en salle. Un vrai film qui raconte une histoire. Oui Costner prend son temps, mais sans que cela plombe le film, au contraire. Cela permet d'installer un climat, d'entrer véritablement dans cette époque de conquête de l'ouest. Vivement la suite !
Un très mauvais film rempli de clichés et de poncifs. Pas de scénario. Des images juxtaposées dans le désordre des histoires sans cohérence. Il y a les bons bêtas et nunuches et les mauvais qui eux sont curieusement bien campés surtout le frère aîné impressionnant !
Superbe fresque à ne pas mettre devant un spectateur lambda. Il ne faut pas s'attendre à un film comme on a l'habitude d'en voir mais plus comme une plongée profonde dans l'ouest américain avec sa violence, sa dureté et le choc de deux cultures. Sur fonds de guerre indienne, de gangs, de vengeance, de ruée vers l'ouest, le film prends son temps et nous livre la vie telle qu'elle devait être à l'époque. Le film saute de personnage en personnage pour créer un puzzle qui s'assemble au fur et à mesure et qui laisse place à une fresque d'une dimension exceptionnelle. Kevin Costner ne prends parti pour personne et laisse le spectateur découvrir le point de vue de chaques parties. Les paysages sont superbes, la musique colle à merveille, les acteurs très bons. La scène d'entrée est impressionnante, et reste un peu en contradiction avec cette pseudo lenteur du film. Je pense que cette lenteur est dû au nombre incroyable de personnages que Kevin Costner a fait entrer dans la danse.
A voir, mais ne surtout pas l'appréhender comme un western classique sous peine de ne pas apprécier le merveilleux goût qu'il laisse
La page "Yellowstone" désormais tournée, Kevin Costner signe une fresque ambitieuse en nous plongeant dans l'histoire fascinante de la conquête de l'Ouest américain. Ce premier volet d'une trilogie est clairement une épopée mémorable, combinant drame historique et aventures épiques. Durant 3h, le film croise les destins de plusieurs personnages, des pionniers intrépides aux autochtones américains, en passant par les colons et les chercheurs d'or, alors qu'ils traversent les vastes et grandioses paysages du continent américain à la recherche de nouvelles opportunités et d'une vie meilleure. Les plans larges des vastes plaines et des montagnes majestueuses sont à couper le souffle, rappelant l'immensité et la beauté sauvage de l'Ouest américain. Le réalisateur utilise habilement ces décors naturels pour renforcer le sentiment d'aventure et de découverte qui imprègne le film. Les thèmes musicaux, à la fois poignants et épiques, accompagnent parfaitement les moments clés de l'histoire. "Horizon : Une saga américaine, chapitre 1" est une entrée prometteuse dans ce qui s'annonce comme une trilogie captivante.
Au lendemain du visionnage, je reste un peu dubitatif. On retrouve les classiques du western... s'en est presque cliché, avec des personnages disposant plutôt d'une bonne "épaisseur". Côté action-aventure, on sent que l'aventure sera longue et que ce premier opus ne livre pas toute sa dose de poudre. Le scénario est un peu brouillon mais on devine que les pièces de l'échiquier se mettent lentement en place. bref, c'est vraiment pas mal, mais pas renversant non plus. Il faudra juger l'oeuvre dans son entièreté au final.
Kevin Costner revient en force au cinéma avec Horizon, une flamboyante fresque sur la fondation mythologique de l’Amérique ! Ce premier chapitre de trois heures multiplie les récits autonomes avec une construction singulière et une véritable vision d’auteur. Au milieu des magnifiques paysages de l’Ouest Américain, justiciers, malfrats, pionniers et soldats de l’Union, tracent leurs routes dans l’espoir d’un avenir meilleur alors que les Amérindiens se battent pour conserver leur vaste territoire.
Puisant son inspiration dans les westerns de John Ford et de Clint Eastwood, Kevin Costner réalise une oeuvre dans la plus pure tradition du genre, notamment dans sa première heure, incroyable de tension et de réalisme. La suite, plus contemplative et traditionnelle, installe les différentes intrigues de ce projet ambitieux et personnel.
Horizon se veut être une oeuvre monumentale sur l’histoire de l’Amérique et Kevin Costner y parvient remarquablement avec ce premier chapitre immersif et brillamment mis en scène.
Élevé à coup de Westerns de Ford, Mann, Sturges, Leone, et j'en passe. J'adore ce genre cinématographique. La photographie et les décors du film sont magnifiques, caractéristiques indispensables pour un bon western, le casting est bon et la BO intéressante. Après, quand tu sais que tu es parti sur une franchise de 3 ou 4 films (apparemment), pourquoi inclure autant d'intervenants dès le 1er opus, des intervenants au final survolés et dont parfois on ne comprend pas trop leur présence dans ce segment originel et qui nous laissent parfois frustrés quant à leurs histoires, d'autant plus que certaines ellipses notamment n'aident pas. Cela reste un bon film, certes long avec des longueurs. Mais comme en cuisine, les choses les plus simples sont souvent les meilleures.
Horizon chapitre 1 est un film riche, très riche. Trop ? Au début j'ai été surpris, trouvant la forme un peu théâtrale. Finalement je suis entré dedans. Les décors sont grandioses (oui, pas en 2.35 mais bon... ça permet à Costner de jouer avec la verticalité de certaines scènes...), les personnages sont nombreux mais -presque- tous bien traités. Mais parfois il nous manque en tant que spectateur ce petit quelque chose qui fait qu'on va s'y attacher. On passe de l'un à l'autre de manière parfois trop rapide... La photo est très maîtrisée dans des successions de jour-nuit immersifs. On a les clichés habituels du western, pas grand chose ne manque, mais on les accepte. J'ai trouvé aussi que la musique était un peu omniprésente et accentuait ainsi cette impression de "trop". Mais tout est là pour mettre en place les différents axes narratifs. La mise en bouche de ce qui nous attend dans le chapitre 2, même si cela arrive de manière totalement abrupte, donne envie de revoir ces personnages dans la suite de cette saga américaine.
« Western à l’ancienne version lente» Kevin Costner s’est lancé dans l’aventure pharaonique d’une épopée de 10h en 4 épisodes pour conter la conquête de l’Ouest. Voici le premier chapitre, de 3 heures. Les ingrédients sont classiques voire convenus ( des indiens, le solitaire contre les méchants, des militaires, …), les paysages sublimes. La scène d’attaque de nuit du village de colons par les indiens est époustouflante. Malgré cela, je me suis un peu ennuyé, même si j’irai voir la suite par curiosité – 2ème chapitre le 11 septembre…
Kévin Costner est la porte d'entrée vers le Far West et le passé de l'Amérique. Avec "Danse avec les loups", il s'est offert à la fois le film et le rôle de sa carrière d'acteur et de réalisateur. A partir de là, comment imaginer refaire un western, 34 ans plus tard ? Le pari était énorme et, sans conteste, Kevin Costner l'a réussi. Non-seulement, il réalise un grand divertissement respectant tous les codes du genre, avec de l'action et des paysages extraordinaires, mais il parvient également à se renouveler, dans le fond et dans la forme. "Horizon" va en effet plus loin que "Danse avec les loups". Montrer les Indiens comme les victimes de la conquête fut percutant en 1990. Les débats suscités ont amené à nuancer ce manichéisme et c'est la trame du film de Kevin Costner. Tant chez les Indiens que chez les colons se trouvaient des hommes et des femmes partagés face à cette transformation des équilibres. Le film rappelle bien que les Indiens n'étaient pas tous doux et pacifistes (Apaches et Comanches étaient aussi l'effroi de maintes tribus indiennes), qu'ils étaient divisés quant à leur relation avec les colons qui s'installaient sur leurs territoires. De même, la diversité des colons américains fut grande et il est simpliste de ne les présenter qu'au travers des prismes de l'avidité et de la violence. Pourtant, la violence fut. Et Kevin Costner en montre les causes avec nuance ; chez les Indiens comme chez les colons, la violence nait du désordre. L'absence d'Etat de droit là où tout est à bâtir mène à la loi du plus fort et à la violence. La violence génère un désir de vengeance auquel l'absence de justice ne peut répondre. Et c'est sur ce sang versé que l'Amérique s'est en partie construite. La forme est également très originale. En choisissant le film choral, passant d'un groupe à l'autre sans explication ni lien apparent, Kevin Costner a pris le risque de perdre quelques spectateurs (mais on ne sauvera pas tout le monde, malheureusement) afin de filmer la diversité des espoirs et des réalités déçues de la conquête de l'Ouest. C'est malin, intelligent, un excellent moyen de faire ressentir les formes de la violence et de l'insécurité, à l'instar de "First cow" de Kelly Reichardt (2021) ou de "The homesman" de Tommy Lee Jones (2014) dans un registre très différent. Les seuls reproches que l'on peut formuler sont certaines scènes un peu caricaturales et l'omniprésence inutile de la musique, en particulier au début du film. Une épopée très réussie. On ne voit pas passer les 3h.