Avis : Horizon : une saga américaine Chapitre 1 - Page 3

C'est étrange de parler d'une introduction d'une durée de trois heures, mais ce premier volet de la quadrilogie de Kevin Costner est réellement une "simple" mise en place qui donne un avant-goût appétissant (comme un très gros pilote de série) de ce qui pourrait suivre s'ils vont au bout de la saga puisque le quatrième volet est toujours à l’état de projet à ce jour. L'histoire est située dans les années 1860, alors que la guerre de Sécession fait rage et que l'expansion territoriale se poursuit au détriment des autochtones qui rendent coup pour coup, ce qui donne lieu à des affrontements épiques. On suit plusieurs groupes de personnes que ce soit des survivants d'un massacre, un couple en fuite, un convoi de pionniers, des autochtones qui préparent leurs attaques, des voyous, etc. Des vendettas, de l'avidité, de la solidarité, de l'humanité, de la sauvagerie, l'espoir d'une vie meilleure, c'est tout ce que l'on retrouve dans ce film qui caractérise bien cette époque aussi chaotique que riche en changements alors que le pays est en train d'écrire son histoire. De nombreuses histoires, de nombreux groupes de personnes et une réflexion sur l'Homme et sa nature. Malgré toutes ces histoires et sous-intrigues, le récit est clair et surtout très fluide. Les trois heures se déroulent sans accroc et se laissent suivre avec un grand intérêt. La qualité de la production est au rendez-vous avec des images saisissantes et de beaux décors naturels tandis que les personnages sont très charismatiques. Bref, ce chapitre un est solide et donne envie de voir la suite, ce qui est clairement le plus important à ce stade.

Le film est peut-être flamboyant, mais il est absolument lassant. Pour ne pas dire énervant quand, au bout de trois heures, un feu d'artifice d'images concluent, résument, prévoient (on ne sait pas trop)... alors même qu'on ne sait pas ce que deviennent certains personnages. Trop de personnages d'ailleurs, trop d'allées et venues entre l'Arizona, le Montana, le Wyoming, le Kansas. Trop de sauts dans le temps...

Mais certaines compositions marquent, dont (pour le coup) on aime la lenteur. En tête de ces scènes vient le duo inattendu entre Kevin Costner (dont on ne comprend pas trop le statut dans le scénario) et Jamie Campbell Bower (fidèle à son air de vampire déjanté de Twilight). L'introduction est marquante aussi. Elle dit tout, en trois scènes, de ce que ce film veut nous raconter de la conquête.

L'inconscience ordinaire du conquérant, la folie ordinaire du conquis. Et à côté de ça, l'extraordinaire homme d'honneur qui reste un homme d'honneur, et son contraire, ceux qui profitent de tout, ceux qui trahissent, ceux qui soudoient (le pluriel est de mise car le déshonneur est courant, à la différence de l'honneur). Certains dialogues, surtout entre les militaires (mais aussi entre les Indiens) nous font presque un cours sur le sujet. Toute conquête est injuste, par définition (mais elle est inéluctablement humaine).

Malgré ses défauts, le film donne toutefois l'envie d'une suite (comme on a envie de voir la suite d'une série). En revanche, on aurait préféré que Sam Worthington ne survive pas à celui-là : ce n'est pas qu'il joue mal, c'est que le casting de ce film aurait besoin de têtes inconnues, ou peu connues (selon nous), or il rappelle trop Avatar et autre Terminator...

A.G.

Un grand western réalisé par Kevin Costner . Une belle chevauchée sur la conquête de l'Ouest américain.

Film vu lors du festival de Cannes. Costner essaye ici de realiser une nouvelle saga en oubliant de créer un univers. C'est juste un western fait en 2024. Point.

Ce premier chapitre de 3 heures n’est pas honteux mais ennuyeux et souvent confus. On jongle entre plusieurs histoires qui se déroulent en parallèle dans des différents états. Le sujet intéressant est évidemment la colonisation et la lutte avec les indiens mais on est loin de « Dance avec les loups »…

Trois heures que je n'ai pas vu passer. c'est du très grand western. Les paysages sont grandioses. Les acteurs excellents. Les scènes de combat sont bien filmées. Comme Danse avec les loups, ce western sonne vrai. En revanche, dans ce premier volet, on a du mal à s'attacher aux héros car leurs histoires virevoltent sans jamais se croiser. Cependant ils ont tous un point commun: Horizon. Le deuxième volet devrait régler ce problème qui n'en ai pas vraiment un. J'adore Kevin Costner.

Superbes paysages. La vie des pionniers de la conquête de l’ouest et l’implacable conquête de ces pionniers sans concession pour les autochtones : un retour vers la passé ! ,. Épique !

Excellente cinématographie et enfin un western epic! La bande sonore est toute aussi belle un on ne voit pas le temps passé. Il devrait y avoir plus de film comme ça.

Très déçu après 3h10 qui m'ont parues interminables. Je suis pourtant un fan du cinéma de Kevin Costner, comme réal ou acteur et ce projet pharaonique avait tout pour me plaire. Mais plusieurs partis prix discutables gâchent à mon avis le film dans son ensemble :

- Le style narratif plus proche de la série qui entrave l'aspect épique qu'on avait avec Danse avec les loups, Wyatt Earp ou Open Range.
- Le format 1,85:1, trop étroit pour filmer les immenses paysages et super déceptif après les pubs et BA qui elles étaient en 2,35:1
- La surabondance de personnages et d'arcs narratifs : on saute de l'un à l'autre de manière un peu anarchique, sans pouvoir vraiment s'attacher à aucun d'entre eux.

Il y avait pourtant de quoi faire un grand western, entre le castings, Costner à la réal et les décors naturels. Mais force est de constater que cette saga à tout l'air d'une catastrophe industrielle. L'annulation de la sortie du deuxième film en dit long. J'espère quand même que les prochains films relèveront la barre, mais ça a l'air mal barré.

Un film fait avec le coeur et cela se voit dans chaque recoin du film. Le film nous présente une multitude de personnages et le tour de force, c'est qu'ils sont tous intéressant, charismatiques et développés . Ce film est une réussite , hâte de voir la suite .

La beauté du grand ouest ne parvient pas à faire oublier les longueurs , la pauvreté des dialogues ... la petite maison dans la prairie revisitée.

Je n'ai pas aimé, je suis partie avant la fin. Décousu, très violent, beaucoup de personnages qui ne sont pas attachants, pas de profondeur. Seulement de très beaux paysages.

superbe film avec des paysages grandioses, des acteurs magnifiques, un scenario au top et enfin avec Kevin Costner qui est excellent. je ne peux que conseiller d'aller voir horizon. je n'ai pas vu les trois heures du film. on se croyait au dix neuvième siecle.je me suis laisser emporter par cette histoire qui est hors du commun. c'est plus que un western. ce long métrage fait parti des chez d'œuvres que sont la porte du paradis, la conquête de l'ouest et il était une fois dans l'ouest. avec ses longues séquences Horizon nous rappelle Sergio Leone et sa violence Michael Cimino. conclusion un régal et fuyez les critiques mauvaises qui n'ont rien compris au film

Voilà ce que j'appelle du cinéma, ce que j'aime voir en salle. Un vrai film qui raconte une histoire. Oui Costner prend son temps, mais sans que cela plombe le film, au contraire. Cela permet d'installer un climat, d'entrer véritablement dans cette époque de conquête de l'ouest.
Vivement la suite !

Ça y est j’ai été voir Horizon, je sors du ciné.
Personnellement, j’ai adoré.
Un très grand western à l’ancienne.
Que de vrais acteurs, des vrais paysages grandioses, de vrais figurants, une mise en images maîtrisée par un réalisateur qui sait filmer.
C’est vrai vrai qu’on y retrouve des cowboys des voleurs, des indiens, des histoires d’amour, des villes minières, des villes en construction et des caravanes, en fait tous les marqueurs de la conquête de l’Ouest. Mais c’est normal puisque ça raconte la conquête de l’Ouest, via plusieurs histoires parallèles.
Ça n’est jamais manichéen et il n’y a pas de clichés. Une vision des blancs, de l’armée, des indiens et de l’histoire complexe et véritable, via la sensibilité de Kevin costner.
J’y ai retrouvé tout ce que j’ai aimé dans, par exemple, Danse avec les Loups ou Open Range, sans y voir à aucun moment le même film.
Ça alterne les moments crus et violents, les moments contemplatifs our plus intimes pour construire une histoire.
C’est une sage sur normalement 3 films. Le film dure trois heures mais je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, car l’histoire est riche, fouillée et sans réel temps mort. Chaque partie se justifie.
Je sais une chose c’est que j’irai voire le second opus en septembre dans une salles encore plus grande.
À voir sur grand écran.