AlloCiné
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Votre avis sur Making Of ?
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Quand la réalité rencontre la fiction. Podalydes formidable, comme d'habitude et Souleymane Yacoub magnifique. Un film à voir absolument.
Cedric khan nous dévoile les coulisses de la création et le tournage d un long métrage où l humour et l emotion se mêle un cynisme déconcertant de ce milieu du cinéma.
Je trouve qu il réussit bien le parallèle de ce tournage et ce que raconte le film que simon joue par podalydes, c est à dire un combat contre le capitalisme qui a mis dehors des ouvriers qui pourtant voulait reprendre l usine. Grace au film dans le film kahn dénonce le travail des petites mains qui sont souvent sacrifiés pour la réussite d un film.
Le défaut majeur est que petit à petit ça ne tient pas la distance, avec des rôles qui ne sont que fonctionnels comme l histoire d amour de 2 personnages dont on y croit pas une seule seconde. Dommage car le thème est intéressant mais la forme moins.
Je trouve qu il réussit bien le parallèle de ce tournage et ce que raconte le film que simon joue par podalydes, c est à dire un combat contre le capitalisme qui a mis dehors des ouvriers qui pourtant voulait reprendre l usine. Grace au film dans le film kahn dénonce le travail des petites mains qui sont souvent sacrifiés pour la réussite d un film.
Le défaut majeur est que petit à petit ça ne tient pas la distance, avec des rôles qui ne sont que fonctionnels comme l histoire d amour de 2 personnages dont on y croit pas une seule seconde. Dommage car le thème est intéressant mais la forme moins.
« Making of », est bien plus qu’un film hommage au 7ème art. Car le propos de Cédric Kahn entre comédie et chronique sociale, est à la fois drôle, émouvant, mais surtout très politique. Il pose un regard tendre mais aussi plein d’autodérision (voire cynique) sur les affres de la création en mêlant les séquences des coulisses d’un tournage, les histoires personnelles ou collectives entre artistes, figurants et techniciens… Mais il nous parle aussi de la dérive du monde du travail, qui dans tous les domaines est soumis aux diktats de décideurs en quête permanente de profits au détriment de toute autre considération….Premiers comme seconds rôles, le casting est épatant, et tous les personnages sont incarnés avec justesse.
Si le cinéma est une fabrique du rêve, Cédric Cahn nous rappelle que la fabrication d’un film tient autant du cauchemar que du miracle avec humour, énergie et malice !
Si le cinéma est une fabrique du rêve, Cédric Cahn nous rappelle que la fabrication d’un film tient autant du cauchemar que du miracle avec humour, énergie et malice !
Une tragicomédie exceptionnelle avec des acteurs qui jouent juste pour parler du cinéma en le rapportant à la vraie vie par des mises en abîme très juste.
Podalydes et Cohen sont épatants mais les seconds rôles sont excellents.
Le scénario est bien ficelé. Du grand Khan. Pas du gengis mais du Axel.
Podalydes et Cohen sont épatants mais les seconds rôles sont excellents.
Le scénario est bien ficelé. Du grand Khan. Pas du gengis mais du Axel.
Encore une variation de "film qui parle du cinéma". Ici presque chaque scène est l'occasion d'une mise en abime autour du "film dans le film". Si les réflexions sur la force du collectif et les inégalités sociales reproduites dans le milieu du cinéma ne sont pas toujours subtiles, elles n'en restent pas moins intéressantes. Le personnage du réalisateur (alter égo du réalisateur ?) se révèle sympathique. Et on rit souvent ! Une bonne surprise donc.
Le film du film dans le film
Le cinéma de Cédric Kahn ne laisse jamais indifférent. Si je cite, Fête de famille, La prière, Vie sauvage, et tout dernièrement, Le Procès Goldman, vous comprenez un peu mieux de quoi je veux parler. Cette fois il s’essaie à la comédie douce amère, pendant 114 minutes. Et c’est franchement une réussite. Simon, réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Mais entre les magouilles de son producteur, des acteurs incontrôlables et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements. Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe. Dans ce tournage infernal, son seul allié est le jeune figurant à qui il a confié la réalisation du making of. C’est un film sur le travail du cinéma et non une réflexion sur le 7ème Art. Le microcosme est ici analysé, ausculté, démantibulé par un scénario inventif porté par un casting épatant. Un des films du moment.
Ça fait beaucoup penser au dernier et génial Moretti, Vers un avenir radieux. Et pour moi, c’est un immense compliment. On ne parle pas ici de la mythologie du cinéma, mais de ses aspects politiques et sociétaux. Cédric Kahn précise qu’il a voulu montrer les rapports un peu délirants qui peuvent se nouer autour d’un tournage, la pâte humaine. Mais, ne cherchons pas ici les « bons et les méchants », le film évite tout manichéisme facile, ici, dans le fond, tout le monde a raison… et tort à la fois. C’est ce genre de contradictions qui rend ce film passionnant. D’autant qu’il sait éviter tout folklore, et, en creusant jusqu’au bout le concept de mise en abyme, il nous propose un des films les plus intelligents et jouissifs de ce début 2024.
Denis Podalydès, sublime de fragilité et de contradictions, confirme qu’il est un immense acteur. Jonathan Cohen est comme souvent irrésistible. Stephan Crepon, pour son 1er grand rôle, se révèle profond, gracieux, habité. Ce sont Souheila Yacoub, Emmanuelle Bercot, Xavier Beauvois, Valérie Donzelli, qui complètent le haut d’une affiche +++. On peut être drôle et très émouvant, c’est le cas de cette comédie dramatique, qui, comme l’avait montré Truffaut dans La Nuit américaine, prouve que réussir un film tient le plus souvent du miracle.
Le cinéma de Cédric Kahn ne laisse jamais indifférent. Si je cite, Fête de famille, La prière, Vie sauvage, et tout dernièrement, Le Procès Goldman, vous comprenez un peu mieux de quoi je veux parler. Cette fois il s’essaie à la comédie douce amère, pendant 114 minutes. Et c’est franchement une réussite. Simon, réalisateur aguerri, débute le tournage d’un film racontant le combat d’ouvriers pour sauver leur usine. Mais entre les magouilles de son producteur, des acteurs incontrôlables et des techniciens à cran, il est vite dépassé par les événements. Abandonné par ses financiers, Simon doit affronter un conflit social avec sa propre équipe. Dans ce tournage infernal, son seul allié est le jeune figurant à qui il a confié la réalisation du making of. C’est un film sur le travail du cinéma et non une réflexion sur le 7ème Art. Le microcosme est ici analysé, ausculté, démantibulé par un scénario inventif porté par un casting épatant. Un des films du moment.
Ça fait beaucoup penser au dernier et génial Moretti, Vers un avenir radieux. Et pour moi, c’est un immense compliment. On ne parle pas ici de la mythologie du cinéma, mais de ses aspects politiques et sociétaux. Cédric Kahn précise qu’il a voulu montrer les rapports un peu délirants qui peuvent se nouer autour d’un tournage, la pâte humaine. Mais, ne cherchons pas ici les « bons et les méchants », le film évite tout manichéisme facile, ici, dans le fond, tout le monde a raison… et tort à la fois. C’est ce genre de contradictions qui rend ce film passionnant. D’autant qu’il sait éviter tout folklore, et, en creusant jusqu’au bout le concept de mise en abyme, il nous propose un des films les plus intelligents et jouissifs de ce début 2024.
Denis Podalydès, sublime de fragilité et de contradictions, confirme qu’il est un immense acteur. Jonathan Cohen est comme souvent irrésistible. Stephan Crepon, pour son 1er grand rôle, se révèle profond, gracieux, habité. Ce sont Souheila Yacoub, Emmanuelle Bercot, Xavier Beauvois, Valérie Donzelli, qui complètent le haut d’une affiche +++. On peut être drôle et très émouvant, c’est le cas de cette comédie dramatique, qui, comme l’avait montré Truffaut dans La Nuit américaine, prouve que réussir un film tient le plus souvent du miracle.
Nath Visuals
De bonnes idées mais trop peu poussées. C'est à peu près tout ce qui est à dire sur Making of de Cédric Kahn. On assiste à une production d'un film sur des ouvriers voulant reprendre le "pouvoir" dans leur usine et devenir libre. Mais un problème principal vient perturber le tournage. Les producteurs veulent une happy end alors que le réalisateur veut réellement raconter ce qu'il se passe. D'autres intrigues et événements viennent ajouter des éléments au film, comme le réalisateur qui aime toujours sa femme après leur séparation ou alors un figurant qui par hasard est désigné par l réalisateur pour faire un Making of du tournage. Mais ce fameux Making of est surtout tourné sur le réalisateur et ses galères. On a au final un film dans le film et un Making of dans le making of. Par la suite, ce réalisateur du Making of qui était figurant tombé amoureux d'une des actrices. Ce qui pose problème est que tous ces petits éléments sont traités à égalité. Par conséquent, on n'a pas réellement d'intrigue principale et chaque histoire dans le film n'est pas ultra développée et certaines pourraient être retirées.
Le film, vendu dans sa bande-annonce comme une comédie, est en fait une comédie dramatique, assez grave, sur les difficultés de la création et la solitude du réalisateur. C'est, dans le genre, moins bien que "Ça tourne à Manhattan", et infiniment moins drôle que "Coupez", qui il est vrai ne traite pas du même sujet.
C'est long. Ça manque de rythme. Ça gueule beaucoup et l'émotion est absente. Denis Podalydès est excellent mais même le désespoir n'est pas feint.
Je me suis ennuyée.
A part Podalydes, excellent, les acteurs ne sont pas crédibles, même et surtout, Jonathan Cohen, qui ne marque pas assez ma différence entre le caractère de son personnage dans la vraie vie , et le rôle qui est joué dans le film.
Je pensais à quelque chose de désopilant et j'ai trouvé ça déprimant.
De plus, pas l'ombre d'une banderole dr syndicat, et c'est incroyable pour un scénario de film qui veut traiter en sous main, la lutte ouvrière.
A part Podalydes, excellent, les acteurs ne sont pas crédibles, même et surtout, Jonathan Cohen, qui ne marque pas assez ma différence entre le caractère de son personnage dans la vraie vie , et le rôle qui est joué dans le film.
Je pensais à quelque chose de désopilant et j'ai trouvé ça déprimant.
De plus, pas l'ombre d'une banderole dr syndicat, et c'est incroyable pour un scénario de film qui veut traiter en sous main, la lutte ouvrière.
Un film pas inintéressant montrant les difficultés que peut rencontrer un metteur en scène pour realiser un film engagé.
Quelques longueurs cependant, et également un récit un peu inégal avec sans doutes trop de sujets traités en même temps.
Pas mal mais pas inoubliable
Quelques longueurs cependant, et également un récit un peu inégal avec sans doutes trop de sujets traités en même temps.
Pas mal mais pas inoubliable
Trois mois après "Le Procès Goldman", voici que sort un nouveau film de Cédric Kahn, "Making Of".
Et qui s'est avéré être une grosse déception en ce qui me concerne ! La première référence qui m'est venue à l'esprit, c'est "La Nuit Américaine" de François Truffaut, mais je ne pense pas que Kahn ait été tenté de se mesurer à ce monument. Mais impossible de savoir si c'est une comédie ou une critique acerbe du monde du cinéma ... J'ai très peu ri d'ailleurs.
Je suis quelque peu lassé de voir Denis Podalydès produire le même genre de rôles dans beaucoup de films français, du genre le type lunaire quelque peu largué, mais qui grâce à sa zénitude arrive à retomber sur ses pieds.
Jonathan Cohen m'a paru en roue libre du début à la fin, et en ce qui concerne les autres rôles principaux, c'est plutôt fade !
Et qui s'est avéré être une grosse déception en ce qui me concerne ! La première référence qui m'est venue à l'esprit, c'est "La Nuit Américaine" de François Truffaut, mais je ne pense pas que Kahn ait été tenté de se mesurer à ce monument. Mais impossible de savoir si c'est une comédie ou une critique acerbe du monde du cinéma ... J'ai très peu ri d'ailleurs.
Je suis quelque peu lassé de voir Denis Podalydès produire le même genre de rôles dans beaucoup de films français, du genre le type lunaire quelque peu largué, mais qui grâce à sa zénitude arrive à retomber sur ses pieds.
Jonathan Cohen m'a paru en roue libre du début à la fin, et en ce qui concerne les autres rôles principaux, c'est plutôt fade !
L'Ennui profond est le fil conducteur de ce film. L'ambiance générale est grise, triste, sans consistance. Le jeu d'acteurs est plat. Un film à éviter.
Film déprimant. Je pensais aller voir une comédie (présenté comme tel par certaines critiques) et rire à gorge déployée. Au lieu de cela j’ai passé toute la durée du film à me demander ce que j’étais venue faire dans cette galère. Car c’est une vraie galère dans laquelle les acteurs sont embarqués et nous avec. Cet envers du décor est certainement parlant pour ceux qui connaissent le milieu mais pour le grand public il ne fait pas rêver et je cherche encore les moments où l’on pourrait rire ou seulement sourire. Au milieu des acteurs qui « gueulent » tout le temps (c’est leur rôle qui veut ça), Denis Podalydès se débat dans une histoire de couple qui prend l’eau (moment émouvant). Ce film n’est pas une comédie mais une comédie sociale qui aurait pu être tournée en noir et blanc.
C’est en effet un décor en noir et blanc qu’il nous propose plutôt qu’une vie en couleur.
C’est en effet un décor en noir et blanc qu’il nous propose plutôt qu’une vie en couleur.
L'idée était assez réjouissante pour un cinéphile : participer à un tournage, surtout en compagnie de si grands acteurs, c'est le rêve. Si la promesse est bien tenue de ce côté-ci, avec tout un panel de personnages bien croqués, quelle facheuse et drôle d'idée de venir plomber cette comédie critique avec des scènes du "vrai" film, lourdaudes, ennuyeuses et hélas pas toujours bien filmées. Le réalisateur aurait dû faire comme dans l'une des scènes où la productrice demande àzu réalisateur Podalydes : coupez, coupez, coupez !
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