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evariste75
154 abonnés
175 critiques
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0,5
Publiée le 23 janvier 2024
Film insupportable de narcissisme et d'auto-satisfaction...
Le précédent film de Cedric Kahn (Le procès Goldman) était pourtant pas mal, mais là ce film dans le film aligne tous les poncifs et clichés, il est d'une vacuité intolérable...
Denis Podalydes se nombrilise de plus en plus !
Pour corser le tout, je l'ai vu en avant-première à l'UGC Les Halles, salle pleine à craquer de tous les fifres et sous-fifres ayant participé de près ou de loin à l'élaboration de ce navet, gloussant et pouffant nombriliquement pendant la projection...
Je suis pas bien moi d'aller voir un film pareil! Après une semaine d'exploitation on est que 8 dans la salle; c'est dire le succès au box office que va remporter cette toile .... Si je décortique l'affiche Denis Poladyles (même s'il est jamais mauvais) ça veut dire que ça va etre mou du genou et ... ça l'est !! Johnatan Cohen ça veut dire lourdingue et ...c'est confirmé, surtout qu'en plus il passe son temps a brailler pour escamoter son piètre registre. Emmanuelle Bercot se contente de traverser le film tranquilou bilou et S. Yacoub elle se plait à surjouer les hystériques,. Si on ajoute à ça un comique frisant la pauvreté (les 8 spectateurs dans la salle ont rigolé 3 fois au mieux) On arrive au final à un film assez banal qui va pas faire tripette au box office.
Le film dans le film, où comment la production d'un drame social débute si mal que le tournage va forcément en pâtir, et peut-être prendre fin. Le tournage sur le combat d'ouvriers pour sauver leur usine renvoie naturellement au cinéma de Stéphane Brizé auquel on pense fortement, surtout "En Guerre" (2018). Finalement la lutte de ces ouvriers va devenir un parallèle avec la situation des techniciens du tournage, c'est là la très bonne idée du film. Les scènes de révoltes et de grèves des ouvriers du tournage prennent trop de place, inutilement longues elles vampirisent le tournage lui-même, et c'est ce qui nous intéresse. On rit un peu, on sourit beaucoup mais pas dans un bon rythme et toujours mené par les mêmes acteurs (Cohen et Beauvois, Podalydès en moindre mesure) tandis que l'idylle est une fois de plus galvaudée. Il manque à cette comédie justement de la comédie plus assumée (rythme + gags), Cédric Khan est décidément plus à l'aise avec le drame. Néanmoins le film vaut le détour, on passe un bon moment à défaut d'atteindre le niveau des meilleurs films du genre. Site : Selenie.fr
Denis Podalydès incarne dans ce "Making of" un cinéaste quelque peu désabusé qui va devoir composer avec une belle équipe de bras cassés. Ce film dans le film ne s'apparente pas du tout à de la comédie pure mais plutôt à une satire du monde du cinéma avec l'acteur à l'égo surdimensionné (Jonathan Cohen), ou le producteur véreux (Xavier Beauvois). Malheureusement, le film a tendance à s'embourber dans des histoires secondaires (la relation entre le réalisateur et sa femme par exemple) pour finir par agacer. Par contre, le jeune Stefan Crepon, tourneur du making of, est une vraie révélation. Encensé par la presse, je ne suis pas sûr que ce projet trouvera son public dans les salles.
Nouveau film de Cédric Kahn quatre mois seulement après l’excellent Le procès Goldman. Changement de cap radical vers la comédie et l’envers du décor du cinéma. Un film dans le film mené tambour battant, drôle et incisif. Avec une double intrigue, les ouvriers du film et les techniciens qui le fabriquent, qui se battent un peu pour la même cause. L’ensemble est donc très social et politique. Ils sont interprétés avec brio par les excellents et inénarrables Denis Podalydès, Jonathan Cohen et la révélation de Peter Von Kant de Ozon, Stefan Crepon. Avec aussi les trois acteurs-réalisateurs que sont Emmanuel Bercot Valérie Donzelli et Xavier Beauvois (hilarant) tous impeccables. Le tout est aussi drôle qu’énergique et émouvant et nous fait passer un très bon moment. Cédric Kahn ne déçoit donc pas. Voilà une comédie savoureuse pour ce début d’année. A voir.
Le making of, c’est le documentaire qui retrace la fabrication d’un film…Ici, Simon le réalisateur (Denis Podalydes) a confié une caméra légère, à Joseph ( Stefan Crepon) un figurant, jeune pizzaïolo du coin, féru de cinéma, qui se retrouve donc chargé de filmer la réalisation du film…un film social, que pourrait tourner Stéphane Brizé à savoir la lutte d’ouvriers contre la délocalisation de leur usine en Pologne et le transfert des machines…on pense à l’usine Whirlpool d’Amiens qui avait marqué l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2017, et où les deux finalistes, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, avaient rendu visite le même jour aux salariés…et à bien d’autres délocalisations en Pologne, attirées par une main-d’œuvre peu chère et qualifiée… « Making Of » est donc un film dans un film, un film qui vire à la catastrophe…des producteurs qui se débinent car ils veulent changer la fin du film…les spectateurs déjà accablés par la situation économique ne vont pas aller au cinéma pour déprimer…un acteur principal ( Jonathan Cohen) qui en fait des tonnes dans son rôle de syndicaliste qui même la lutte…un réalisateur déprimé par ses soucis conjugaux …complètement dépassé… « Making of » aborde ainsi de multiples thèmes: le rapport entre réel et représentation, entre pratique artistique et contraintes sociales, entre projet d'un auteur et entreprise collective, entre travail ouvrier et emploi dans le secteur culturel, etc. Qu'implique de faire rejouer à des ouvriers virés de leur usine l’histoire de leur lutte ? Comment donner à percevoir la naïveté et la beauté du désir d'un jeune homme de faire des films ? Quelles sont les similitudes et les différences entre un conflit dans une entreprise et un conflit sur un tournage ? La lutte sociale racontée par Simon s’introduit au sein de sa propre équipe, et devient le véritable sujet du film, sa crédibilité, sa raison d’être. Qui de l’ouvrier ou du comédien revendique maintenant le droit à la parole, la légitimité de son action ? Qui refuse de poursuivre le travail sans être payé ? Ou une prime coquette pour abandonner le combat ? Le film est présenté comme une comédie hilarante, je ne l’ai pas du tout trouvé…Je n’ai pas perçu le moindre rire dans la salle…Ça va vite. Ça part dans tous les sens. Entre fiction et réalité, mieux vaut être attentif à ne pas perdre le fil... trop de scènes sont surjouées, ça hurle à en devenir exaspérant…J’ai dû passer à côté !!
Je n’écris que rarement sur les films que je vais voir car je pense que chacun doit se faire son propre avis. En revanche il m’est impossible de laisser les gens aller payer pour voir un navet pareil. Scénario catastrophique, humour inexistant, histoire d’amour niaise et téléphonée qui est là car il fallait en mettre une. Même gratuitement ça serait presque honteux de faire déplacer les gens pour ça.
Jouons à un jeu : dans la famille médiocre, je demande le pire ! Dans un registre comique de mauvais goût, entre hurlements et mots grossiers, se pavane une sorte d'histoire sans queue ni tête dont le prisme se rapproche plus d'un tas de fumier qu'à un classique du cinéma. C'est simple : ce film est simplement une chimère du cinéma français moderne. Pas drôle, vulgaire (même pas populaire), et d'un ennui particulier, ce film convient parfaitement aux Parisiens. Ce film n'est pas à voir. Et encore, c'est un euphémisme !
inintéressant et bourré de clichés. C'est long , c'est chiant , le jeu de Jonathan Cohen est une catastrophe. Heureusement qu'il y a quelques moments où Emmanuelle Bercot relève le niveau mais trop peu présente dans le film pour ne pas en faire ....un navet ! désolée....
Il y a déjà eu tant de films sur des tournages, que ce Making Of déçoit. Ni vraiment drôle, ni vraiment informatif, ni vraiment réaliste, Making Of ressemble presque à un making of, qui, comme c'est fort justement dit par Emmanuelle Bercot dans le film, n'a pas vocation à être regardé.
On pense bcp à la nuit américaine de Francois Truffaut, version sociale. Une mise en abyme un peu pesante parce que un peu trop appuyée et trop longue. Podalydes est excellent mais on le savait déjà.
Sympathique mais légèrement bancal on aurait pu souhaiter plus de burlesque ...ou aucun burlesque c'est selon. Dans le second cas Jonathan Cohen n'aurait pas été un bon choix. Le déroulé du film est un peu chaotique Bon point pour les acteurs surtout Bercot qui fait en ce moment une carrière remarquable
Il est toujours passionnant pour les cinéphiles de passer de l’autre côté du miroir pour découvrir les coulisses de la création d’un long-métrage. Cédric Kahn nous présente avec drôlerie et sincérité toutes les difficultés liées à la fabrication d’un film. Et il y en a ! Du scénario à la production, de la gestion des acteurs aux soucis budgétaires : réaliser un long-métrage peut vite se transformer en un chemin de croix. Denis Podalydès est l’acteur parfait pour incarner ce réalisateur totalement dépassé par les évènements. Il nous régale par sa perte de contrôle progressive et inéluctable de tous les éléments qu’il doit gérer pour aboutir à achever son film. Pour l’accompagner, Xavier Beauvois s’avère plutôt déconcertant au début, mais il finit par nous proposer un personnage drôle et décalé. Jonathan Cohen nous offre lui, par moments, le meilleur de son registre comique barré. Mais il est aussi parfois premier degré, et nous perd donc dans ses intentions. En effet, le récit présente sans doute trop largement le contenu réel du film en cours de réalisation. Cette histoire d’ouvriers, qui s’approprient leur usine pour sauver leurs emplois, prend trop de place et a bien du mal à susciter l’intérêt. Mais il y a aussi un autre interprète, Stefan Crepon, pas hyper convaincant, qui a aussi son histoire dans l’histoire. C’est lui qui réalise ce fameux making of qui est donc le fil rouge de tout ce bazar. Pas déplaisant dans la description de la création artistique, le film part donc un peu dans tous les sens. Il ne sait guère choisir entre drame et comédie et se déroule, en plus, dans un cadre assez laid visuellement.
Quand on a vu "la Nuit Américaine " de Truffaut, on prend le risque d'être déçu. Ici, on se perd dans le scénario. On ne sait pas toujours si le moteur tourne ou pas. Il faut toutefois noter une excellente prise de son. Mais la fin inattendue est une belle trouvaille.