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Alejandro Almodoclint
18 abonnés
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4,0
Publiée le 18 février 2010
On savait que les asiatiques pouvaient être sadiques, décalés et trash. On en a la confirmation avec ce drame horrifique. Aussi fascinant que barge, ce drame horrifique est même un peu provocateur et restera à vie dans ma mémoire tellement certaines scènes peuvent être choquantes. Ca commence par une longue première partie très sage (une histoire d’amour) qui appuie plus sur le côté psychologique. Première partie qui est d’ailleurs un peu chiante car au rythme franchement trop mou. Mais ensuite, tout s’accélère enfin en un thriller méli-mélo à la Lynch passionnant pour finir par un dénouement aussi exceptionnel qu’ultra violent…Alors certes le scénario tient sur 5 lignes mais il est tellement original qu’on oublie les défauts de la longue 1ère partie. Apres ce visionnage vous ne regarderez plus jamais de la meme façon les jeunes femmes asiatiques à l’air innocent…
Un film d'horreur diesel, super long au démarrage. La première partie ressemble plus à "Pop Star" qu'à un chef d'oeuvre de thriller. C'est plutôt ennuyeux. Lors de la seconde, le spectateur bascule dans un autre monde. C'est confus, fantastique, assez gore, mais plus plaisant en tout cas. Le problème majeur est qu'on a affaire, comme dans de nombreux films d'horreur, à une malade mentale qui agit sans mobile. Il y a bien une pseudo-histoire, que le réalisateur nous narre par une succession de flashbacks, mais c'est pas clair, pas cohérent, et finalement ridicule. Du coup, on est très intrigué par la seconde partie mais au final assez déçu. Notre apprentie de CAP boucherie rejoint malheureusement le rayon des "illuminés-killers".
Cela faisait plusieurs années que je voulais voir ce film, qui avait fait grand bruit lors de sa sortie en France. Ce n'est que récemment que j'ai acquis le DVD, je ne saurais donc dire si le film à tout simplement mal vieilli, ou s'il ne m'a pas touché.
Je m'attendais comme beaucoup à un film d'horreur, qu'il n'en soit pas un ne m'a pas gêné outre mesure. Cependant, j'ai trouvé le début affreusement lent et plat (je ne suis pourtant pas réfractaire aux films dit lent [comme In the Mood for Love ou Tokyo Sonata, pour rester dans le registre asiatique]) mais là, je n'ai fait (presque) que m'ennuyer. Je me doute bien que le réalisateur voulait nous faire rentrer dans la psychologie des personnages, et si quelques dialogues étaient intéressant, ça n'a pas marché pour moi. J'ai trouvé les personnages fades et leurs personnalités pas assez « subtiles », si je puis dire.
Je ne suis également pas réfractaire aux personnages un peu fou, ou à la violence dans les films, mais je n'y ai pas trouvé beaucoup d'intérêt... Comme je n'ai pas accroché au reste du film et que la violence sans histoire ne m'intéresse pas outre-mesure (en cela, je ne suis pas pour un court-métrage), c'est sans doute normal.
En revanche, j'ai lu de nombreuses critiques, ici, qui expliquaient que ce film était féministe et qu'il dénonçait l'asservissement et la docilité de la femme au Japon. Cette interprétation est convaincante, mais même là, je trouve le film mal traité. Mais qu'à cela ne tienne, cela vient sans doute du fait que je ne suis pas cinéphile.
Les critiques ne se sont pas trompés en déclarant que le cinéma de Takashi Miike était particulièrement violent et imprévisible. Audition - film avec lequel je découvre l'univers baroque du cinéaste nippon - rend parfaitement compte de ce décret. Construit en deux parties distinctes, Audition n'est pas sans être doué d'humour et de second degré : on pourrait qualifier le métrage de mélodrame trash, de thriller à retardement traversé par les questionnements socio-politiques - volontaires ? - du réalisateur : en effet, quoi de plus cynique humainement que l'audition ayant donné son titre au film ? Quelle place joue la femme dans le couple au pays du Soleil Levant ? Y a t-il dans Audition un sadisme purement gratuit ou un simple retour d'ascenseur ?... Takashi Miike nous laisse avec cet objet fascinant sur les bras, comme un moyen d'éveiller notre surprise. Un très bon film, décalé mais toujours maîtrisé : pour ma part, reste à découvrir d'autres oeuvres du cinéaste ( dont la filmographie s'avère assez impressionnante )...
Décevant par sa lenteur. Comédie romantique dans il ne se passe pas grand-chose dans la première partie, hallucinations incompréhensibles dans la deuxième partie et scène de torture dans la dernière partie. Autant dire que « Audition » est un véritable OVNI cinématographique. Mais un OVNI tellement lent que l’on prend rapidement le fil et que le spectateur lâche, l’ambiance est pourtant bonne. Remarquablement bien film notamment les gros plans sur le visage de trois quart de Yamazaki. Grosse déception car « Audition » est considéré comme un culte de l’horreur japonaise.
Une mise en scène éblouissante, des cadrages sublimes, un scénario intelligent et une fin surprenante où il faut se retenir de ne pas gerber. Un quasi chef d'oeuvre en somme!
le film est un peu tiré par les cheveux mais reste dans l'optique de la culture cinématographique japonaise. a savoir que l'actrice qui joue asami est assez perfectionniste et certaines scènes de la fin du film son réelle, quand elle vomit dans le récipient et bien c'est bien du vrai!!!
Excellent. Et pour l'instant, aucun miike ne m'a déçu mais je n'ai pas tout vu. 3/4 de film romancé, joué avec nuance et le sentiment que quelque chose de terrible va arriver augmente avec le temps pour arriver à une scène dont seul le maître a le secret. J'ai tenu mais j'ai le corps qui a bien chauffé. Je n'avais rien ressenti de tel depuis "IMPRINT" (ou la maison des sévices) que je vous conseille vivement et aussi de Miike. Bravo pour ce basculement progressif, ce changement brutal de genre, rarissime au cinéma. Forza Miike !!!!
ce film donne la chair de poule,ca commence doucement on croit alors que c'est un film romantique ou alors un film mou mais crescendo la tension monte jusqu'à la scène final qui est jubilatoire un pur bonheur ce film avis a tout les connaisseur de films ^^
Effroyable, malsain, diabolique, machiavélique, inconcevable, les adjectifs ne manquent pas pour décrire cette véritable expérience dans laquelle un père de famille essaie tant bien que mal de reconstruire un foyer, ne se doutant pas une seule seconde que la femme qu'il apprend à aimer est une véritable cinglée. Les 15 dernières minutes, aussi choquantes soient-elles, n'en finissent pas de terroriser bon nombre de spectateurs ne se doutant pas une seule seconde de ce final endiablé. Une horrible et sanglante spirale tout droit sortie de l'imagination sans faille du japonais Takashi Miike.
Par pitie, arretez de dire que c'est de la niaiserie/violence/du gore gratuits. L'objectif, c'est de choquer, mais pas au sens pessimiste du terme. Le debut est lent, axe sur les sentiments, MAIS, de petites scenes de plus en plus longues et precises aiguisent la curiosite.
On SAIT qu'il va se passer quelque chose. La tension monte, et monte encore, jusqu'a l'explosion DES sceneS finaleS. Avec un S, parce que tout le monde parle de la fameuse scene de la torture, mais on assiste quand meme un peu avant a une decapitation, a l'avilissement total d'un homme, ainsi qu'a un marquage au fer rouge. Mais bon, passons ;)
Le choc, c'est l'enorme contradiction entre la douceur/beaute apparente, et la folie dementielle interieure.
Le 'heros' est d'entree decrit comme superficiel, avec ses comparaisons douteuses, et son coup de foudre pour un simple visage. Un petit rappel a l'ordre a la Miike comme je les aime.
Un film bizarre ! L'histoire d'amour est assez banale au départ, mais peu à peu, il y a de l'étrange, puis du malsain qui se dégage de cette femme, jusqu'au final qui fait sacrément mal. Un film étrange, qui mêle amour et souffrance. Intéressant, mais que je n'ai pas trouvé génial. On est loin de la folie de Ichi the killer.