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Un visiteur
3,5
Publiée le 31 août 2010
Toujours intelligent, sombre et d'une rare violence qui apparait toujours crescendo, Takashi Miike est très efficace en matière d'horreur. Cependant, Audition est particulièrement sibyllin et le film se termine sans crier gare, sans avoir répondu au pourquoi du comment. Même si c'est évidemment une signature, c'est très énervant à la longue. On peut en revanche, comme dans de nombreux de ses longs métrages, rendre hommage aux sensations et à l'atmosphère qui se dégage de Audition. Mais c'est pas mon préféré...!
Attention les yeux! Quand T. Miike s'attaque à un genre plus commercial, il ne faut pas s'attendre à de la fanfreluche! Un film maîtrisé, avec un final insoutenable. Kilikilikili...
Audition est ce qu'on appelle un film cerveau, film dans lequel l'on se perd dans les méandres du scénario. Alors que notre héros compte trouver la femme de sa vie à travers une audition, celui-ci la trouve. S'ensuit alors une courte avec une fille dont le mensonge est l'art premier. Alors que le film, japonais, reste d'une lenteur accablante, il nous sert un final tendu, aux bords de la crise de nerf. Pas assez malheureusement pour faire de cet Audition un chef d'oeuvre...
Takashi Miike (défendeur féministe ?) venge le mythe détérioré par lexploitation et la soumission de la beauté sacrée japonaise. A force de tirer sur la laisse, il finit par étrangler le chien sur place et la promenade est terminée sans avoir fait la pissette. Beaucoup de bruit pour pas grand chose, un mélo moisi plan-plan cul-cul excessivement troublant sans faire de vagues, débarrassé par deux ou trois scènes téléphonées et prétentieusement complaisantes dacupuncture sadique et dhistoires de soumission émétophile, points forts qui marchent couramment dans lindustrie porno japonaise, mais cest justement le sujet.
A l'occasion d'une audition pour une émission télévisée, aoyama shigeharu recherche une compagne sous les conseil d'un ami. A 42 ans, ce père vit difficilement le décès de sa femme 7 ans plus tôt, il ce décide de ce remarié à condition de trouver la perle rare. Il tombe littéralement amoureux d'une candidate, asami,une jeune femme d'une beauté troublante. Ils se revoient et tombe dans un piège ; débute dés lors un cauchemar sanglant.
''Audition'' débute lentement, décortiquant son sujet, shigeharu, il apparaît sous toute les couture ; un homme détruit par la mort de sa femme, bercé par la solitude. Il est hésitant, peut sur de lui comme le prouve la scène de l'audition. Antagoniste parfait du héros, le réalisateur veut êtres plus proche de la société japonaise en manque de sentiment. Mike nous impatiente, dépose rigoureusement son décor chargé en émotion, on s'accommode alors au personnage principal et on s'identifie à lui, partageant ces sensations.
Une entrée en matière romanesque souffrant selon toute vraisemblance d'un manque d'intrigue avant l'arrivé asami, personnage énigmatique et inquiétant que incarne eihi shiina avec classe. Dés lors on assiste à une montée en puissance du métrage. Puis suit la disparition de asami entraînant un course cauchemardesque de shigeharu entre réalité et hallucination à travers des lieux mordique, révélant le passé et la nature de asami. Son enquête le mène à une terrifiante découverte, le véritable visage de son amour, un ange noir. Il se retrouve perdu, désabusé à travers une folie ravageuse. On se retrouve à l'image de ayoama perdu, sans repère autre que la tension palpable. Mike réalise un véritable renversement de situation et par la même occasion un coup de génie ; passant d'attente à explosion des sens.
Pour conclure sur une scène final tout simplement somptueuse, qui référence le cinéma horrifique et on ne peut que approuver de nouveau le génie de Mike même si l'ensemble du film peut ne pas faire l'uninamité. Un finish turtueux où la folie asami explose et donne lieu à un moment insoutenable. Elle ne voulait pourtant peu, seulement êtres la seul à compter pour shigeharu.
Le film souffre de longueur laissant le spectateur dans l'attente mais devient sublime par la suite. Certains trouverons le film gâché, et d'autres mettrons en avant l'auto identification initiale comme un argument au final grandiose.
Le début commence doucement avec l'histoire d'un homme qui cherche a refaire sa vie et qui comme beaucoup de gens a le réflexe de précipiter un peu les choses, chose qui se produit souvent quand on cherche a passer a autre chose.Il flash donc sur cette femme qui parait trop parfaite et tombe tres vite amoureux, son ami lui dit qu'il "ne la sent pas" mais il refuse de l'écouter, préferant se jeter aveuglement sur cette femme qu'il ne connait finalement pas du tout...Et au fur et a mesure tout se dégrade pour lui...la premiere partie commence donc de façon simple, la seconde est d'un sadisme affligeant.Un des meilleurs du réalisateur a mon gout.
Ce film est immonde, la réalisation est correcte certe, l'horreur va crashendo pour atteindre son paroxisme dans la scène de torture finale. Maintenant je me demande ou est le talent du réalisateur? Est-ce talentueux et inspiré de montrer un homme honnete ce faire torturer pendant plusieurs minutes en gros plan et de la maniere la plus réaliste possible? ok personne l'avait fait avant.. super du grand art. Ce film extremement lent mise tout sur une scene abject et racoleuse qui transforme un navet en film d'horreur.Decidement les japs sont les rois de la perversion.Il censure leurs pornos mais publient des mangas pédofiles, de vraies hypocrites. Sinon rapport à la critique de norafleur qui me fait peur ( çà rime ). Ironie anti-macho? mais ce type n'a rien d'un macho dailleurs lorsque cette spycopath fait une breve allusion dans ce sens ce n'est que prétexte pour le torturer alors qu'il est dans l'impossibilité de parler et de bouger.Tu devrais venir me voir je te montrerais ce qu'est un vrai macho, vrai de vrai.
Kili Kili Kili ! Takeshi Miike nous sert un film lent et dérangeant, une romance bancale qui manque malheureusement de fond pour être vraiment convaincante... Une (ou deux) scenes sympathiques raviront les amateurs de sensations fortes.
Très bonne histoire d'amour "trash" parfaitement maitrisée par Takeshi Miike. J'ai souri à la scène de l'audition pour le clin d'oeil à Tarkovski (question pertinente pour le casting d'un film). J'apprécie beaucoup les passages "lynchiens" et l'interprétation de cette jeune actrice tout à fait impressionnante. Si vou avez les nerfs assez solides pour supporter la scène de torture, c'est à ne pas manquer.
Un film unique ! Audition nous plonge dans une histoire d'amour commune puis comme un puzzle qui ce casse, le film prend alors une toute autre allure des plus terrifiante ! Takashi Miike nous déballe son meilleur effort !
Shigeharu Aoyama est veuf depuis 7ans. Sur les conseils d’un ami, il organise une audition pour son prochain film (fictif) dans le but de se trouver une nouvelle épouse. Parmi les candidates, il tombe rapidement sous le charme de Asami Yamazaki, une femme aussi douce que discrète, sauf qu’en réalité, la jeune femme cache à un tout autre visage…
Takashi Miike adapte ici le roman éponyme de l’écrivain japonais Ryu Murakami et en restitue une œuvre particulièrement insidieuse et sadique. Démarrant sous la forme d’un drame romantique avant de virer lentement mais sûrement vers le thriller et le cinéma d’horreur. A aucun moment, on ne devine quelle sera l’issue de l’histoire, on sent un certain malaise s’immiscer au sein des personnages certes, mais pas une fois on ne parviendra à imaginer jusqu’à quel point le film va vriller dans l’horreur viscérale. Une lente descente aux enfers dont rien ne laisse présager (en dehors de cette affiche qui spoile).
Une histoire d’amour particulièrement dérangeante, malsaine, jusqu’au-boutiste et brillamment réalisée.
Quelle noirceur ! on croyait avoir tout vu avec ichi the killer, que nenni ! Un des sommets du film asiatique de ces dernières années et le meilleur de ce réalisateur bien fracassé.
Impossible de rater ce petit bijoux scintillant qui nous vient tout droit des contrées Asiatiques. Takashi Miké nous offre un film détendant, puis carrément saisisant. Tout le monde (ou presque) accorde à ce film magique une bonne critique, allons enssembles, vers la mort certaine.