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AlalooP
4 abonnés
71 critiques
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0,5
Publiée le 1 juin 2014
Un conseil, mangez léger... Dans le genre glauque et cradingue à souhait, vous serez comblés. Avis donc aux amateurs de sensations débilitantes pour ne pas dire autre chose !!!
Le film qui m'a fait découvrir le plus grand malade du cinéma mondial: Takashi Miike. Un film d'une cruauté absulue mais aussi une histoire d'amour. Une fin d'une rare intensité et un son que l'on est pas près d'oublier: kilikilikili.....
L'audition : la transition. Entre L'audition de la jeune femme mysterieuse qui tape dans l'oeil de l'homme veuf en quête de conquête, et le basculement dans l'horreur, il y a la transition. La transition, c'est cette scène traumatisante, qui arrive sans prévenir, comme un avertissement : la jeune femme à genou commme prostrée devant le téléphone, immobile, dans l'attente de l'appel de sa proie. Un peu plus loin, dans la pièce, un gros sac à patates dans lequel semble se mouvoir un corps, dont on n'ose pas deviner ce qu'il fait là. Grande est ici l'art du metteur en scène, capable de créer l'effroi en un seul plan, alors que jusqu'alors, le film semblait être une simple bluette, tout au plus une critique du mode de vie japonais. Après cette scène, d'autres suivront, certaines choquantes, mais elles n'égaleront pas dans l'angoisse, dans la folie, ce pur moment de déséquilibre, d'anormalité.
Comment peut-on donner 4 étoiles à 1 film pareil? Franchement, je respecte les goût de chacun, mais là...Ce film est d'une platitude hilarante! Les acteurs sont mauvais, le scénario est médiocre, quand à la photographie on se croirait dans un épisode de Derrick, car toutes les ambiances sont ternes! Les dialogues sont d'une niaiserie à la limite du ridicule et le pseudo-thème central du film est amené avec une lourdeur pathétique! C'est la mode des films d'horreur nippon, alors c'est le pretexte à ce que n'importe quel réalisateur s'en donne à coeur joie pour emcombrer les écrans de ses fantasmes sado-masochistes! Ryo Ishibashi, je ne te dis pas merci!
Malsain, crade, ridicule et surtout mal interpreté...Le fils qui découvre son père dans un état indescriptible et qui semble si peu choqué...Par contre, moi, je l'ai été...Un beau navet...Messieurs et Mesdames les critiques, changez de métier...
Un homme organise un casting bidon pour trouver une nouvelle femme. Il va avoir l'impression de la trouver mais il en fait tomber sur une sadique. Les japonais sont des psychopates, les films comme celui-ci sont vraiment réussi. Le film ne fait pas peur mais certaine scène de torture sont assez gore.
La fin du film quand à elle est bizarre je trouve.
Un film culte sans précédent. Takashi Miike prouve que l'on peut faire des films cultes sans une grosse somme d'argent et dans la rapidité. Vraiment génial et insoutenable.
Ahurissant de maitrise stylistique. Chaque plan scrute l'espace jusqu'à renvoyer une impression de nausée. L'ambiance douce et distante se transforme en folie morbide, avec scènes cauchemardesques et sueurs froides. Terrifiant!
Wow! Quelle claque! Je viens de voir ce film et j'n suis encore tout retourné ! L'ayant regardé sans savoir ce dont il s'agissait, j'etais donc tout à fait "vierge"....et effectivement on se laisse bien prendre pendant les 2/3 du films, par cette "jolie douceur" qu'incarne l'héroine, meme si on sent bien qu'il y a des choses "qui clochent" et qu'elle est vraiment trop "lisse"...Je ne détaille pas pour ne pas spoiler. Par la suite le glissement (remarquablement bien fait!!) hallucino-onirique nous balade jusqu'aux scenes choc qui je dois dire m'ont vraiment bluffé... C'est le 1er film que je vois qui m'ait presque donné la nausée, et pourtant...j'en suis heureux (et je ne suis PAS un fan de gore, hein!!) ... Bluffante métaphore sur les apparences trompeuses. Remarquablement bien joué. A voir mais VRAIMENT ames sensibles s'abstenir, l'avertissement est de rigueur pour une fois.
Quand on regarde ce film, jusqu'à la moitié on se laisse porter par ce mélo à moitié comique et dramatique. Cependant on vire vite dans le délire, jamais absurde, et dans le gore. Je ne m'attendais pas à ca mais je n'ai pas du tout été décu.
Ne serait-ce la réputation sulfureuse qui la précède, l'Audition de Takashi Miike est un des films dont la plongée dans la terreur est la plus imprévisible. Démarrant comme une comédie romantique à l'eau de rose des plus rébarbatives, la mise en scène et ses plans évoluent et se radicalisent vers un confinement du spectateur jusqu'à une phase finale ou la découpe de l'espace, du temps, la maîtrise du champ et du hors champ impliquent le spectateur jusqu'à la chair et aux os. L'exercice cinématographique est remarquable et constitue un exploit non mince compte tenu de la brièveté de la descente aux enfers du héros. On ressort un peu abasourdi (même en s'y attendant), mais surtout prêt à rire de toutes les tentatives américaines de copier le maître.
Le constat n'est pas nouveau mais je me suis fait la même réflexion que l'internaute TimeAndTideJuju ci-dessous : mais qu'ont donc tous ces gens à vouloir à tout prix un produit répondant à leurs exigences de divertissement ? A croire que le Cinéma devrait se cantonner à la fadeur de genres éculés pour ne pas déranger ceux qui s'en repaissent avec satisfaction. Adapté de Ryû Murakami (à qui l'on doit entre autres le long-métrage "Tokyo Decadence"), "Audition" m'a personnellement captivé. Il s'agit en quelque sorte d'une variation cauchemardesque sur le thème de la quête de la femme idéale. Bien sûr il faut le voir en japonais uniquement (la version française me semble la seule explication aux critiques se gaussant de l'interprétation !). Shigeharu Aoyama est veuf. Son fils devenu adolescent, il se sent prêt à s'investir à nouveau dans une relation sentimentale mais ne veut pas se tromper. Ses envies sont très précises. Son meilleur ami et collègue prend les choses en mains en montant une audition bidon. Le registre de jeu de Ryo Ishibashi est largement exploité puisque son personnage traverse tour à tour des phases mélancoliques (la vie sans Ryôko son épouse), euphoriques (le Bonheur de fréquenter Asami) et douloureuses. La comédie laisse place à une angoisse aux contours mal définis mais qui est là, qui s'immisce implacablement... La réalisation de Takashi Miike réserve quelques surprises, heureusement on comprend globalement ce qu'il nous montre et cela permet de beaucoup mieux cerner Asami Yamazaki (jouée par la déconcertante Eihi Shiina, mi-ange mi-démon). Précédé d'une solide réputation, le finale dépasse pratiquement l'inconcevable. Il serait irresponsable de mettre pareil film devant les yeux d'un public non averti. Rarement une séquence marque l'esprit au point qu'en la découvrant on a déjà conscience de son impact : les images s'impriment sur votre rétine pour ne la quitter qu'à votre dernier souffle. Une expérience extrême aux frontières de l'insoutenable.
Je ne comprends pas l'unanimité des critiques, tous les critiques se sont-ils vendus au cinéma asiatique ?C'est d'une telle lourdeur et d'une telle lenteur Les dialogues sont pesants voire meme ridicule pour un Occidental, et, excepté la scène finale (ultraviolente), on s'ennuie énormément. N'importe quel film américain moyen fait mieux au niveau du rythme et de l'efficacité. A voir pour le dernier 1/4 d'heure (c'est bien peu...)
Jai regardé Audition par curiosité notamment pour ses scènes gores ; il y a effectivement une scène de torture assez macabre mais lhistoire est tellement tarabiscotée que je nai pu mintéresser à ce film qui semble dun intérêt proche du zéro. Jai souvent utilisé la touche Avance Rapide en visionnant cette chose.