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Roub E.
949 abonnés
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3,0
Publiée le 20 février 2024
Cette « Audition » me faisait de l œil depuis un moment et je dois avouer que je suis passer à côté. Bien que le côté psychologique et le glissement vers un final que l on devine rapidement agité soit intéressant; j ai trouvé que le film montrait trop rapidement ses cartes alors que paradoxalement son final choquant ne dure que quelques minutes. Pour moi la photo grisâtre ne sied guère au film; elle aurait pu passer pour le début et son côté dépressif mais il aurait gagné à être paradoxalement beaucoup plus chaud au fur et à mesure. En revanche chapeau aux deux acteurs principaux qui aident à rendre marquante et traumatisante la séance de Kili Kili Kili.
Le film démarrait bien, le côté thriller-épouvante avec une longue entrée en matière m'a plu au début. C'est la deuxième partie du film où ça devient un peu n'importe quoi, on perd le fil de l'histoire. Une perte de temps, dommage.
Scénario plutôt original, une ou deux scènes assez glauques et tordues, mais beaucoup de longueurs, et des images qui ont plutôt mal vieillies ... Pas mal.
Audition est un film surestimé et injustement classé dans la catégorie Horreur. Long à se mettre en place, l'histoire ne passionne pas et reste facilement prévisible. Des longueurs très ennuyeuses s'installent, des scenes sans paroles, des gestuelles lentes et on commence à perdre patience. Ce n'est que dans les 20 dernières minutes que le film s'emballe mais il est déjà trop tard, j'ai décroché, donc patience. Un film long, lent sans intérêt notoire.
Réalisé par le sulfureux Takashi Miike, Audition est un long-métrage faussement sage. L'histoire nous fait suivre un homme ayant perdu sa femme et qui sur les conseils d'un ami réalisateur va organiser une fausse audition avec pour objectif non avoué aux prétendantes de trouver sa nouvelle épouse à travers ce casting frauduleux. Ce scénario commence d'une façon assez simpliste et lente pendant près d'une heure, jusqu'à devenir de plus en plus étrange au fil des minutes avant de totalement décoller et basculer passé l'heure de visionnage. A partir de ce moment là, l'ambiance change radicalement pour s'enfoncer dans l'horreur. On se retrouve donc face à deux parties distinctes et si l'on est heureux de voir enfin le récit prendre son envol, on fini vite par le regretter tant la deuxième heure est d'une grande violence. Le cœur de l'intrigue se situe dans les relations entre les différents personnages interprétés par un casting appréciable dont les visages de Ryo Ishibashi en veuf cherchant l'amour et Eihi Shiina en jeune femme séduisante et mystérieuse resterons gravés en mémoire. Tous les rôles ont une place importante comme celui de l'ami méfiant mais également le fils de Shigeharu avec qui il entretien une belle relation. Ces échanges sont parfaitement soutenus par des dialogues captivants à l'image de la mise en scène. En effet la réalisation de Takashi Miike se veut très banale voir décevante lors de la première heure, avant de gagner en qualité et prendre de l'ampleur. La b.o. suit le même chemin car si au début ses notes sonnent assez creux, elle devient complètement envoûtante par la suite, ce qui la rend en demi-teinte même si certaines sonorités retiennent l'attention. Reste un final atroce avec des dernières minutes insoutenables et mémorables par leur brutalité et leur dureté, avant de se conclure de façon convenable même si cette intrigue reste en suspens, faisant ainsi d'Audition un film méritant le coup d’œil pour un public averti.
Takashi Miike divise son film en deux parties: la première partie est très calme et pose l'histoire paisiblement tandis que la seconde partie est très étrange et finit dans le gore et l'effrayant. Le réalisateur réussit brillament les deux parties digne des films d'horreur les plus classiques. Seulement "Audition" n'est pas du tout un film comme les autres et la fin se révèle assez ardue à comprendre et laisse supposer plusieurs interprétations. En effet, le cinéaste nous perd entre rêve et réalité, il est difficile de savoir le vrai du faux comme c'est souvent le cas dans les films de David Lynch. Une très belle ambiance anxiogène et terrifiante mené d'une main de maître par le japonais Takashi Miike.
A part ses dix minutes de tortures corporelles finales, Audition n'a pas grand chose à nous chanter : une enquête pour découvrir ce que cache cette fille trop gentille et prévenante avec son embaucheur qui tient péniblement sur la durée (on devine l'envers du décor trop tôt, étant trop aidé par les indices qu'on nous donne), des acteurs qui jouent sans grande envie (sauf à la fin qui semble sortir d'un autre film, tant elle dénote du reste), et un "kili kili kili" (vous comprendrez quand vous verrez la fin) lancinant infernal... On ne rêvait que de la bâillonner, cette jeune femme épuisante d'hystérie et qui ne nous aura jamais ni effrayé ni attaché. La mise en scène est assez plate (le filtre gris n'aide pas), le rythme est amorphe (on sent bien que le film dure 1h55), Audition fera en revanche le bonheur de ceux qui auront réussi à passer au travers des indices pour se garder la surprise finale totale (on pense qu'ainsi, le film doit être vraiment impressionnant). Évidemment, les dix dernières minutes s'en donnent à cœur joie sur le côté malsain de pareil climax, et constituent bien souvent ce que les spectateurs retiennent de Audition (les 1h30 précédentes ? "Une enquête sympa, mais un peu longue"), aussi si vous êtes patient, on vous le recommande pour ce seul passage qui s'éclate dans le dérangeant (spoiler: plus que les pieds coupés à la scie, ce qui nous est resté en tête est la "gamelle" de vomi de la demoiselle qu'engloutit goulûment le prisonnier... Là, on a eu une moue devant notre téléviseur). On va mettre les pieds dans le plat (excusez le jeu de mot vaseux, c'était trop tentant) : Audition ne nous a pas convaincu, à concentrer tout son peps à dix minutes de la fin.
Je dois avouer que la première partie comédie dramatico-romantique m'a profondément ennuyé, je n'ai pas réussi à être touché par cette relation ambiguë, pourtant bien mise en scène. Le film gagne grandement de l'intérêt dans sa dernière demie heure, lors du basculement brusque et sévère d'une réalité, jusque là tranquille, à une cruauté physique et psychologique à la limite du supportable. Point positif: le montage ingénieux qui nous fait hésiter entre le fait de savoir si on assiste à un cauchemar ou à la réalité, mais cette atmosphère malsaine ne m'a pas davantage convaincu, le rythme bien trop lent a eu raison de moi.
Aoyama, 42 ans, est producteur de films. Sa femme est décédée il y a sept ans, mais il vit toujours sa disparition avec difficulté. Un jour, suivant les conseils d'un vieil ami, Yasuhisa Yoshikawa, il décide de se remarier et organise une audition pour une série télévisée fictive afin de trouver sa nouvelle compagne parmi les candidates. L'une des dernières à se présenter, Yamazaki Asami, est une jeune femme d'une troublante beauté. Aoyama en tombe instantanément amoureux. Il la rappelle et dîne en tête à tête avec elle. Quelques jours plus tard, Aoyama lui téléphone à nouveau. Yamazaki est chez elle, prostrée dans l'obscurité. Elle est seule ou presque. Commence alors pour Aoyama une plongée vertigineuse dans un enfer sanglant, dont les retombées seront excessivement douloureuses. Succès critique à sa sortie qui permit de faire découvrir en France son auteur Takashi Miike, je n'ai pourtant pas été totalement convaincu par ce thriller. Toute la première partie, sorte de fausse comédie romantique, est assez séduisante mais vers le milieu du film, Takashi Miike casse son récit et raconte une histoire totalement différente avec les mêmes personnages. Si Miike explique que ce bouleversement narratif est volontaire pour mieux égarer et manipuler le spectateur, à l'image de l'inquiétante Yamazaki Asami, cela m'a laissé fort perplexe et a fait que le film n'a pas réussi à me séduire complètement malgré de réelles qualités (jeu d'acteurs, réalisations, certaines scènes très angoissantes).
Shigeharu Aoyama est veuf depuis 7ans. Sur les conseils d’un ami, il organise une audition pour son prochain film (fictif) dans le but de se trouver une nouvelle épouse. Parmi les candidates, il tombe rapidement sous le charme de Asami Yamazaki, une femme aussi douce que discrète, sauf qu’en réalité, la jeune femme cache à un tout autre visage…
Takashi Miike adapte ici le roman éponyme de l’écrivain japonais Ryu Murakami et en restitue une œuvre particulièrement insidieuse et sadique. Démarrant sous la forme d’un drame romantique avant de virer lentement mais sûrement vers le thriller et le cinéma d’horreur. A aucun moment, on ne devine quelle sera l’issue de l’histoire, on sent un certain malaise s’immiscer au sein des personnages certes, mais pas une fois on ne parviendra à imaginer jusqu’à quel point le film va vriller dans l’horreur viscérale. Une lente descente aux enfers dont rien ne laisse présager (en dehors de cette affiche qui spoile).
Une histoire d’amour particulièrement dérangeante, malsaine, jusqu’au-boutiste et brillamment réalisée.
Un des films les plus cruels de l'histoire du cinéma. Ca commence presque sur le ton d'un Pretty Woman et ça s'achève dans la torture. Etrange démarche. Il en reste un film fantomatique, dérangeant et au final relativement oubliable. Ce n'est pas le genre d'oeuvre dont on dit qu'il s'agit du film préféré. A moins d'avoir oublié de prendre ses gouttes.
Vous n'avez jamais vu un film aussi cruel : car ici, on ne tue pas de nombreuses personnes rapidement mais les victimes sont peu nombreuses et torturées longtemps, sous vos yeux, et en détails. J'avais déjà vu des choses ahurissantes comme une femme qui mange la cervelle de son copain à la petite cuillère ("Chamanka" d'Andrzej Zulawski) et des mutilations/suicides à l'hameçon ("L'île" de Kim Ki-Duk) mais, là, c'est le summum ! Je regrette que l'idée initiale du film (l'audition factice pour trouver une épouse, le suspens lié à l'enquête sur le passé de la candidate choisie) prenne cette tournure et donne un résultat final si proche de l'horreur absolue. Ce film est d'autant plus atroce que l'héroïne a une attitude angélique pendant la première partie du film, c'est la serial-killeur ultime. D'un autre côté, c'est le film idéal à montrer aux époux volages pour leur faire comprendre l'importance de leur acte et ses conséquences. Tout n'est pourtant pas mauvais dans ce film : il y a de bonnes idées au niveau de l'histoire (le refuge dans le rêve pour s'évader de la réalité, le casting en lui-même), l'interprétation est excellente et les scènes de séduction sont très bien rendues. Mais, bon, la fin du film est vraiment très (trop) dure à supporter.
Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus original, choquant et surtout barré, un peu dans la lignée d'un "Old boy" en quelque sorte. Hors, à l'exception d'un final brièvement sadique et assez explicite visuellement, le reste du film est plutôt lent et pas particulièrement prenant ni même inquiétant. Un film honorable mais qui n'a franchement rien de culte.
Un film vraiment inclassable. J'ai dû le digérer mais je dois avouer que cette œuvre est unique. Message féministe? Les interprétations sont nombreuses. Le réalisateur instaure un climat étrange et dérangeant. Quand à la fin du film, elle constitue un moment que l'on peut classer comme impitoyable. Âmes sensibles s'abstenir. Un film choc à découvrir.