Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
351 abonnés
1 372 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 1 août 2013
Très franchement, ce film m'a laissé perplexe. Il y règne une atmosphère très bizard et surtout la fin est plutôt scabreuse. Je me suis un peu emmêler les crayons; le plus dingue c'est que malgré le rythme plutôt lent du film, on reste captivé du début à la fin. On se rend surtout compte que la meuf est très bizard et l'on ne sais pas trop où elle veut en venir. On croirai que le type est coincé entre réalité et cauchemar, se qui nous rend mal à l'aise. Malgré tout ce film se laisse bien regarder, il faut juste s'accrocher sur la fin. A noter que l'acteur principale est assez bon, se qui relève le niveau aussi. 2,5/5
L'audition : la transition. Entre L'audition de la jeune femme mysterieuse qui tape dans l'oeil de l'homme veuf en quête de conquête, et le basculement dans l'horreur, il y a la transition. La transition, c'est cette scène traumatisante, qui arrive sans prévenir, comme un avertissement : la jeune femme à genou commme prostrée devant le téléphone, immobile, dans l'attente de l'appel de sa proie. Un peu plus loin, dans la pièce, un gros sac à patates dans lequel semble se mouvoir un corps, dont on n'ose pas deviner ce qu'il fait là. Grande est ici l'art du metteur en scène, capable de créer l'effroi en un seul plan, alors que jusqu'alors, le film semblait être une simple bluette, tout au plus une critique du mode de vie japonais. Après cette scène, d'autres suivront, certaines choquantes, mais elles n'égaleront pas dans l'angoisse, dans la folie, ce pur moment de déséquilibre, d'anormalité.
Un excellent film à la fois d'une beauté plastique rare (la première partie du film est contemplative et intimiste) et d'une violence dérangeante (dans sa deuxième partie avec ses scènes de torture). A ne pas mettre entre tous les yeux, un vrai choc.
ca c'est du lourd, très lourd. Ca monte en puissance, ça m'a arraché deux trois bon gros coups de flippe. Par un gars que j'aime beaucoup, plein d'audace et de fureur assumées.
En 1999, le réalisateur Nippon Takashi Miike (très célèbre dans son pays pour la violence de son œuvre) accède à la reconnaissance mondiale avec « Audition ». Alors que tout le monde attend un film d'horreur sanguinolent, la première partie se révèle déstabilisante par sa douceur et sa mélancolie. On y découvre l'histoire, sans grande envergure, d'un producteur de cinéma qui élève seul son fils après la mort de son épouse chérie. Il faut bien reconnaître qu'il ne se passe pas grand chose dans sa vie... jusqu'à ce qu'une femme, apparemment parfaite et d'une surprenante beauté, attire son attention. Évidemment, il devient vite évident que cette jeune beauté va apporter à l'histoire la pleine dose de frissons qu'on est en droit d'attendre d'un tel cinéaste. On s'enfonce dès lors, lentement mais sûrement, dans la noirceur d'une histoire japonaise taillée sur mesure pour dépayser et faire monter la tension. La scène finale, totalement folle et glaçante, prend tout le monde à revers et se place, haut la main, parmi les plus violentes et les plus dérangeantes qu'il m'ait été donné de visionner. Elle contribue largement à faire de ce film étrange et sulfureux, une œuvre culte que les amateurs garderont longtemps en mémoire. Attention, toutefois, cette « Audition » n'est certainement pas à mettre entre toutes les mains !
Un film plutôt bien maîtrisé dans l'ensemble et qui ne fut pas déplaisant à regarder... Takashi Miike saura surprendre par la grande sobriété de sa réalisation, sachant mettre en relief, d'une façon assez subtile et juste, la servitude larvée des femmes dans nos sociétés modernes . Dommage que le film, malgré quelques scènes magistralement filmées, abuse parfois de certains codes du film d'angoisse, le faisant ainsi sombrer dans la facilité. En bref, "Audition" ne révolutionne pas vraiment le genre, mais reste un spectacle honnête qui sait néanmoins distiler un malaise bien propre à lui. Un film honnête.
Tant de bruit pour aussi peu, c'est ce que je me suis dit après le visionnage de ce film japonais signé Takashi Miike. Présenté par la plupart des critiques comme étant extrèmement choquant, je m'attendais à quelque chose de plus fort et poignant. Or ce que j'ai vu, c'est une heure et demie de marasme et de dialogues fades et peu intéressants, pour une demie heure de démence, qui à la fin n'est pas aussi choquante que ça. En fait, la fameuse scène de torture, je ne l'ai personnellement pas trouvée tellement violente, que se soit au niveau visuel ou moral. Ceci vient sans doute du fait que je ne me suis jamais vraiment attaché aux personnages, que j'ai trouvés assez superficiels. Pour le reste, dans cette dernière demie heure, il y a deux bonnes scènes qui sont assez dérangeantes, notamment celle de la décapitation, et celle du type dans l'appartement d'Asami. Comme conclusion, je dirai donc que Audition est un film qui reste quand même regardable, mais qui pour moi est clairement en-dessous de sa répution. La dernière demie heure, sans être exceptionnelle est bonne, mais c'est trop peu pour un film de deux heures. Le reste du film est dans mon oppinion trop fade. Pour ce qui est des comparaisons avec David Lynch, faut comparer ce qui est comparable. S'il est vrai que la dernière demie heure de Audition peut faire penser à la filmographie de Lynch par sa mise en scène, cela ne veut pas dire que la qualité soit pareille. Dans ce film, même avec la torture et le gore, Miike n'arrive jamais à perturber comme le fait Lynch dans un bon nombre de ses films. Et finalement, pour ce qui est de la filmographie du cinéaste japonais Takashi Miike, j'ai largement préféré son film Ichi the Killer, plus déjanté, et beaucoup mieux du point de vue scénaristique.
Qu’il est long le rythme du film, j’attendais le moment fatidique du summum de l’horreur, il y a de tension réellement mais franchement un peu déçue, ça monte, descend, remonte et redescend. Cela ne fait pas crac ni boom, c’est un bruit surprise de psychopathe Kilikilikili dans ce classique de l’épouvante. Je l’aurais trouvé drôle cette « audition » romantique métamorphosée en glauque, sensualité s’oppose au charnel, la violence des chocs, la femme parfaite a un prix meurtri. Les âmes sensibles devraient suffisamment s’abstenir, mes yeux n’avaient pas trop froid, un vent eclair m’a quand même souffler par dessus ces aiguilles pressions qui bloquent. Bien en dessous de ce que j’imaginais, une mise en scène ambiante pour une réalisation où le thé est encore tiède, juste au moment d’être consommé. Un drame asiatique comme on en voit souvent, c’est presque prêt d’influencer le cinéma horrifique japonais et de Kiyoshi Kurosawa.
Wouhaou !!! Le début "tout gentil" ne laisse en rien présager l'engrenage d'horreur qui suit, même si pourtant l'on s'attends à ce que "quelque chose" se passe... Il s'agit d'un excellentissime thriller psychologique, excellent dans son étude d'une psychopathe tortionnaire ! Bouleversant !!!
Film absolument grandiose et complètement barré, tel que seuls les asiatiques savent (osent????) les faire. Grand film d'amour filmé avec horreur, insupportable par moment, du grand cinéma d'une totale originalité, un très grand auteur. A voir absolument, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
Au dition ne vaut pas vraiment la scène qui le clot. Cette scène de torture n'a que le mérite de sa radicalité, usurpé selon moi, car la douleur humaine n'y est qu'un masque grimaçant, pas quelque chose qui apparait réellement, mais un fantasme evanoui, et on est encore dans l'attente que le film se termine sur une brutalité supplémentaire, mais l'électrochoc voulu est raté, le sadisme est une mascarade. Non le film est interessant et formidablement réussi dés le début et poursuit avec précision un intinéraire trés surprenant où les apparences les plus sages deviennent des pièges intriguants, la beauté volée dans des cadres trés composée accompagne parfaitement une histoire de traumatisme. Asami est la fantasme machiste par excellence, sa soumission est la face la plus inquiètante de son personnage, mais la femme est aussi un accessoire sanglant, un dérivé de trauma, qui n'existe pas. C'est la chair la plus obscure qu'a toujours exploré Miike. La rigueure de la misce enscène est incroyable et l'invention d'une fulgurante efficacité. On avait pas vu ça depuis l'exorciste. Le spectacle Miike et son malaise n'est pas là où on le croit. Il est dommage que le film d'une rare subtilité emotionnelle soit souvent réduit à une scène qui illustre plus q'elle n'éclaire les profondeurs du récit. C tout demême assez magistral
Quelle noirceur ! on croyait avoir tout vu avec ichi the killer, que nenni ! Un des sommets du film asiatique de ces dernières années et le meilleur de ce réalisateur bien fracassé.
Une mise en scène éblouissante, des cadrages sublimes, un scénario intelligent et une fin surprenante où il faut se retenir de ne pas gerber. Un quasi chef d'oeuvre en somme!
Je ne comprends pas l'unanimité des critiques, tous les critiques se sont-ils vendus au cinéma asiatique ?C'est d'une telle lourdeur et d'une telle lenteur Les dialogues sont pesants voire meme ridicule pour un Occidental, et, excepté la scène finale (ultraviolente), on s'ennuie énormément. N'importe quel film américain moyen fait mieux au niveau du rythme et de l'efficacité. A voir pour le dernier 1/4 d'heure (c'est bien peu...)