Une affiche grandiose d'apocalypse annoncée, les retours d'A24 après le triomphe d' "Everything Everywhere All at Once" et d'une ancienne star Marvel devenant là, une journaliste de terrain, journaliste de guerre, dont l'objectif est de relier Manhattan à Washington avant que le pire ne se fasse.
Une petite troupe de journaliste qui, à travers une nation déchirée, voit les ravages d'une guerre civile provoquée par, on ne sait pas vraiment quoi au final, offre des paysages calme, désert et clairsemés. Kirsten Dunst alias l'habituée des zones de conflits extrêmes, lassez tout de même de ces situations et refuse de cacher la vérité au grand public. Wagner Moura ou le "comique" de la bande jouant les papas avec tous l'monde. Stephen McKinley Henderson alias "la maison de retraite" comme dignement cité, le patriarche dont la présence d'activité ne peu qu'étonner, la journalisme, un métier passion. Enfin, Cailee Spaeny, la révélation de ce thriller déroutant qui découvre contre sa volonté les cruelles vérités du terrain (double de mot) et ne cache pas ses naturelles émotions et sentiments face aux horreurs humaines. Étonnement surtout face à son très jeune âge par rapport aux horreur qui l'attendent. Un récit certes en très grosse partie vide d'action, vide d'intensité mais qui ne fait que nous préparer pour autant à ce que sera l'énorme final. Chaque instants de calme, de sérénité et quiétude pris à bras le corps avant d'être au cœur du conflit, au cœur des feux alliés et ennemis car, chacun d'entre eux peuvent être les derniers. Des scènes chocs, parfaitement échos aux zones de conflits Africains et Arabes, l'appartenance patriotiques au cœur même des décisions de droit à la vie ou à la mort, une réflexion tellement actuelle dans une démocratie royalement coupée en 2. Le final quant à lui, n'est que l'immensité de ce à quoi ressemble les régions en guerre, aucun répits pour aucun survivants. L'armée dans sa splendeur mitraillant tous ce qui bouge et lui fait obstacle, jusqu'aux remparts du président. Immersion totalement réussie et déroutante qui ne fait que confirmer une chose, vouloir travailler dans ces corps de métier est un souhait à nul autre pareil. La scène finale reste pour moi un grand mystère puisqu'elle n'explique finalement toujours pas les raisons du conflits ni pour quel raison l'armée, que l'on pouvait croire comme les "gentils", finissent par devenir l'adversaire de la nation.
Un gros beug scénaristique qui se sera contenter de nous moraliser sur un avenir proche. Anticipation, biopic documentaire sur les journalistes de guerres, un tout à la fois qui ne mettra pas tous le monde d'accord.