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Luc Mordon
1 critique
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1,0
Publiée le 30 mai 2024
Musique comique quand les gens s'entretuent. bof Photographes avec appareil argentiques ...les journalistes peuvent apprécier le film (s'il s'y croient), mais pour les autres. Gros poncifs sociologiques ... Lourding et pas réaliste.
Civil war d’Alex Garland était l’une des grosses sorties de cette année. C’est un film très controversé (comment quasiment toute sa filmographie) Mais ce n’est pas étonnant vu le sujet du film. La mort est banalisée, Pire, elle sert d’œuvre d’art. Tout le long je me suis demandé qui était les monstres mais tout est vague, personne n’est tout blanc ou tout noir. Beaucoup de questionnement sur ce qui est juste ou non. Tout est très bien illustré par les plans proposés qui sont magnifiques. Le film est une immense photo d’1h40, on pourrait mettre pause n’importe où l’image serait magnifique. C’est paradoxal comme sentiment de trouver magnifique quelque chose d’aussi horrible que la guerre, mais les photos que l’on voit tout au long sont sublime et restent ancrées dans la mémoire, le temps est suspendu lorsque la photo est prise pour pouvoir l’admirer. Plus je découvre la filmographie d’Alex Garland, plus je me rend compte que c’est un grand pessimiste concernant l’humanité .
Pas du tout le film que j’attendais ont nous mai une BA mouvementée alors que le film est très lent ont n’y comprend pas vraiment le pourquoi du comment ni réellement ce qui se passe
Très bon film. il reflete bcp de scènes réalistes. Il ya qq scènes qui m'ont fait penser à ce que l'on vit depuis peu en N-C mais heureusement avec bcp moins de violence ! Alors si une guerre civil venait à éclater prés de chez vous... armez vous d'un mental d'acier et d'un immense 'instinct de survie .
J'ai tenu 1 heure. Tout ce bruit pour ça. C'est lent, long et ennuyeux. Film faisant l'apologie du journalisme. Sans intérêt. Dire que des gens sont allés le voir au ciné. Franchement, il y a mieux à faire. C'est juste un film plus politique qu'autre chose. Film d'intellectuel avec un cerveau hémiplégique.
Un film très mauvais (par le manque d'intensité des scènes d'action et par la lenteur du reste, ça se veut très intelligent et très touchant mais c'est seulement ennuyant) et surtout très creux (qui ne traite pas de guerre civil, on en connaîtra jamais les raisons, on se concentre sur le métier de journaliste photographe et on apprend absolument rien d'intéressant à ce sujet). Le sommet du film est l'exécution d'un militaire blessé et on a droit à un morceau de rap pour rythmer la séquence suivante. C'est quelque-chose de vraiment immonde dans ce film, pas seulement dans sa lâcheté (de ne jamais assumer une prise de position) mais aussi dans cette envie de faire du divertissement, du blockbuster sur un sujet sensible et grave.
La guerre est très bien représentée avec toutes les communautés différentes, ceux qui font leur loi, ceux qui essaient de créer un monde de paix pour avancer, certains vivent même dans l'ignorence de la guerre civile... Le studio A24 fait des plans marquants, les couleurs sont éclatantes et les silences sont puissants. La violence de certaines scènes masquées sont traduites à la perfection dans les yeux et les paroles de chaque protagoniste.
ce film n'a aucune crédibilité, comme si des reporters teenagers suivaient des mecs en train de tirer en prenant des tas de photos. Les reporters de guerre qu'on voit sur nos chaines info sont bien plus respectueux du public et surtout des combattants. Le titre évoquait quelque chose qui promettait dêtre peut-être d'une brûlante actualité, le résultat est un navet shoot them all.
Film qui se suit bien mais qui manque cruellement de profondeur. Personnages, histoires, rien n'est approfondie ou superficiellement ce qui, au final, laisse un sentiment mitigé. Difficile de s'attacher au film plus que ça. Pas mal pour une soirée courte.
malgré une ambition notable, échoue à convaincre. Le scénario est confus et manque de clarté, rendant difficile la compréhension des enjeux et des motivations des personnages. Les acteurs, bien que talentueux, ne parviennent pas à donner de la profondeur à leurs rôles, laissant les spectateurs indifférents à leur sort .
Le film tente de couvrir trop de thèmes à la fois, diluant ainsi leur impact. Certaines scènes semblent gratuites et existent uniquement pour choquer, plutôt que de servir l’intrigue. Enfin, la mise en scène et le rythme sont irréguliers, rendant le visionnage laborieux et frustrant . En somme, “Civil War” ambitionne beaucoup mais n’atteint pas ses objectifs, laissant une impression de superficialité et d’incomplétude.
D'une remarquable conception sonore jouant des silences, des bruits, de la musique, cette plongée au coeur d'une nation de nouveau en proie à une guerre civile (dont les raisons et partisans restent flous) propose des scènes d'action immersives (notamment l'assaut final sur la Maison Blanche) mais vise d'abord à montrer la puissance de l'inhumanité, par lâcheté (la petite ville faussement à l'écart du conflit), par haine aveugle (saisissante séquence menée par Jesse Plemons) ou par le désinvestissement émotionnel conjoint au travail de reporter de guerre. Et c'est là que la narration pose problème... Car à un Wagner Moura souffrant d'émotions insoutenables (remords, culpabilité, tristesse) s'opposent la glaciale Kirsten Dunst et sa jeune remplaçante - dont la passation de pouvoir s'opère dans une tragique scène - qui grâce au truchement de leur appareil mettent à distance la réalité des morts, des mourants et du danger alentour, galvanisées par l'adrénaline de se trouver à l'avant-poste de l'événement, aussi inique, dangereux, cruel soit-il. Or, où est la dignité, le courage, la beauté, de transformer en objets - autant que les soldats - d'autres êtres humains?... Violent.
A vu « Civil War » d ‘Alex Garland. Ce film américain d’anticipation s’appuie sur deux genres bien distincts, d’une part le film de guerre et d’autre part le road-movie versus intimiste. Nous suivons une équipe de journalistes mal assortie, la star des reporters Lee (Kirsten Dunst) et son co-équipier Joel (Wagner Moura) affublé du vieux Sammy qui a du mal à décrocher et qui n’en peut plus (Stephen McKinley Henderson) et la jeune photographe admiratrice-fo-folle-arriviste et sans expérience Jessie (Cailee Spaeny). Les Etats-Unis sont en insurrection, tout le monde tire sur tout le monde, le Président dont c’est le troisième mandat met de l’huile sur le feu lors de ses interventions à la télévision, et dans chaque état, dans chaque ville des milices font leur propre justice armes aux poings et à la gâchette facile. Les 4 journalistes en voiture vont de New-York à Washington DC soit 1300 kilomètres dans l’espoir d’interviewer le Président des USA. Le road-movie leur fait traverser le chaos, les barricades, des villes en feu, bref la guerre civile qui ravage le pays. Lee en a vu d’autres des guerres et des massacres de par le monde entier, mais parce que celle-ci se déroule dans son pays et était totalement imprévisible la journaliste est sous l’emprise d’une sidération. Nous n’apprendrons rien du pourquoi et du comment de cette situation politique. Mais le spectateur comprend bien le message qui lui est délivré sans trop de subtilité mais véridique, prévenant des ravages d’un retour possible de Trump au pouvoir. Le film d’action est la partie la plus intéressante, car c’est pendant les scènes de guerre très bien reconstituées que la mise en scène est la plus inventive et efficace. Les scènes de réflexions plus intimistes entre les 4 collèges sont plus prévisibles, jusqu’à une fin attendue et dommageable. Kristen Dunst est impressionnante en journaliste qui se laisse totalement surprendre par la violence des évènements. Les autres acteurs sont bons mais les personnages sont trop caricaturaux. Des scènes de guerre qui font froid dans le dos par leur plausibilité en espérant qu’elles nous trompe sur leur probabilité.
Si nous avons un beau sujet, la manière de le traiter laisse à désirer. Le road-trip de journaleux qui ne défendent rien si ce n'est leur rôle de voyeurs sans âme est-il une leçon de vérité ? Très rapidement, l'on en vient à se demander comment une guerre civile dans un pays occidental peut changer la vie. Beaucoup de possibles mais probablement pas celui présenté par le film qui semble très vide alors qu'aux USA, il y a plus d'armes civiles que d'habitants. La sauce ne prend pas et K. Dunst semble absente du film, prenant de la distance avec son personnage et le reste du monde. Ils font un long voyage et n'ont que quelques rencontres, aussi absurdes les unes que les autres. Bref, non, si les USA sont en effet proches de la guerre civile, une chose est sûre, elle ne ressemblera en rien avec ce film.
le cul entre 2 chaises pour CIVIL WAR c'est un film sur une possible guerre civile (voir TRUMP) ou sur des reporters de guerre, dans les 2 cas, c'est inachevé. Si c'était une film à faire sur les reporters de guerre, il aurait été plus importun de siture l'action en Ukraine ou à Gaza. D'autre part, la bande musicale en contretemps du film n'est pas une bonne idée, à mon avis. pas le grand film annoncé, surtout venant d'Alex Garland. Plus envie de revoir Under fire et Salvador sur les reporters de guerre.
SANS AMBITIONS effectivement comme écrit précédemment. "Ce film devrait s'appeler "journaliste de guerre" ou quelque chose du genre. Je m'attendais à un film qui développe les raisons qui mènent une société à se déchirer de la sorte. Mais non. C'est juste un film qui explique le boulot d'un journaliste dans une zone de guerre. Point. " Même critique, donc, y ajoutant que pour essayer de relever la sauce, on se frappe des séquences sanguignolantes dignes d'un film de série B et d'un chargement de cadavres en fosse commune de la même trempe que "bienvenue à Bergen Belsen". Pas de message donc, pas de suspens, pas de lumière ou de photo intéressante ( un comble!), c'est plat, Navrant !