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    La Petite
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    Simon Bernard
    Simon Bernard

    145 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Alors qu'ils sont en froid depuis un an et que leurs relations sont tendues, Joseph apprend le décès de son fils dans un accident d'avion. Terrassé par cette nouvelle, il se met en tête de reprendre contact avec la mère porteuse qui attend l'enfant de son fils malgré les oppositions des beaux-parents et des moyens financiers très limités. En salle le 20 septembre.

    spoiler: La Petite prend les codes habituels du film familial social en s'intéressant ici au sujet du deuil et de la GPA. On observe un Fabrice Luchini plutôt sobre et sans ses manières habituelles de langage se mettre en quête de sa petite-fille, pour des raisons qui ne sont jamais très claires (principe moral ? Souvenir de son fils ? Envie de paternité?). Je ne suis pas très convaincu par la fin qui nous montre la mère porteuse revenir vers l'enfant. Pour moi, cette fin est plutôt anti-gpa car elle induit qu'un lien indéfectible s'est tissé entre la mère et l'enfant et a tendance à dire que le GPA est un renoncement.
    velocio
    velocio

    1 318 abonnés 3 149 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2023
    En France, la GPA, Gestation Pour Autrui, est interdite. En Belgique, elle n’est pas interdite mais elle n’est pas légalement autorisée pour autant : le pays a choisi de ne pas choisir et la GPA n’y est autorisée que par défaut de législation. Pour adapter au cinéma le roman « Le Berceau » de Fanny Chesnel dans lequel un couple homosexuel choisissait d’avoir recours à une GPA avec une mère porteuse canadienne, Guillaume Nicloux et Fanny Chesnel, les deux scénaristes du film, ont transporté l’action à Gand, en Belgique, dans un pays où, du fait de l’absence de législation, ni ceux qui vont devenir parents ni la mère porteuse ne disposent d’une protection légale. Ce flou est sans doute l’explication du fait que le nombre de GPA recensées dans ce pays soit très réduit. Dans le film, Emmanuel, un informaticien français, était en couple avec Joachim, un belge flamand originaire de Gand et c’est dans cette ville qu’ils ont conclu un « marché » avec Rita, par ailleurs maman de Ava, une fillette très délurée. Emmanuel et Joachim étaient jeunes, ils n’avaient jamais imaginé qu’ils pouvaient mourir. C’est pourtant ce qui va leur arriver, dans le crash d’un avion. Une nouvelle qui va bouleverser Joseph, le père d’Emmanuel, ébéniste à Pessac. Certes, les rapports que Joseph entretenait avec son fils s’étaient récemment détériorés, Joseph ayant peu d’affinité avec Joachim et ses parents. Mais là, les cartes sont rebattues, son fils est mort et Joseph a vite la certitude, Rita n’étant pas dans l’avion au moment du crash, que cette dernière va bientôt donner naissance à une petite fille qui sera SA petite-fille. Joseph n’en démord pas, il doit retrouver Rita, il doit tout mettre en œuvre pour récupérer le bébé. Ce film, qui aborde de façon honnête un sujet, la GPA, que le cinéma n’a que très rarement traité, doit toutefois être l’objet d’un petit bémol : il révèle quelques lourdeurs dans sa réalisation, la plus importante étant le comportement de la mère de Joachim dont la soumission aux décisions de Pieter, son mari, est montrée de façon trop appuyée, à la limite de la caricature. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-la-petite/
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    53 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Qu’est ce qui est arrivé à Guillaume Nicloux ?
    La Petite est juste un téléfilm poussif et ennuyeux , sans la moindre trace de cinéma, tout entier dévoué à la gloire de son interprète principal. Ou sont la détresse de Valley of Love, la provocation de L’enlèvement de Michel Houellebecq ?
    Si le film commence comme l’illustration d’un fait de société et donne quelque espoir d’émotion , il tourne très vite en rond, sacrifiant les personnages secondaires, multipliant les invraisemblances, enchaînant les séquences de manière naive et bâclée : cela donne un festival des aventures de Luchini en Belgique auxquelles on ne croit pas une seconde et dont on se lasse très vite : Luchini à vélo, Luchini séducteur au bal, Luchini chez la gynécologue etc. Il sait tout faire, il est partout, et le film nous prend en otage devant tant de grandeur, d’;altruisme, de (fausse) candeur.
    Bref c’est un film plutôt manipulateur et sans imagination , factice et roublard. . À éviter ,,,
    Joce2012
    Joce2012

    208 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2023
    Ce film me conforte dans ce que je pense de la GPA, non tout ne s'achète pas encore moins le ventre des femmes, lorsque l'on fait des choix dans la vie on en assume les conséquences et si on veut un enfant il y a plein d'enfants qui attendent d'être adoptés
    Opera R
    Opera R

    14 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    Quand on lit certains commentaires, on reste rêveur : certains reprochent au film de verser dans le pathos et les bons sentiments à l'excès ; d'autres disent au contraire que le film manque de profondeur et d'émotion. Avec quoi donc, grands dieux, faut-il faire un film ? Certains disent que Luchini donne dans le cabotinage, d'autres qu'il n'est pas crédible. Que doit donc faire un acteur pour contenter les critiques? Personnellement, j'ai trouvé ce film excellent ; tout d'abord il pose la question des enfants nés par l'intermédiaire d'une mère porteuse et de leur place au sein de la famille des parents. Comment les grands-parents, les oncles et tantes, perçoivent-ils ce petit être qui débarque parmi eux ? Ensuite, j'ai trouvé que Luchini incarne merveilleusement ce père un peu hors du temps (il n'est pas procédurier et n'envisage pas de se constituer partie civile contre la compagnie aérienne propriétaire de l'avion où son fils et son gendre ont trouvé la mort ! Mon Dieu! quelle horreur! à notre époque où il faut des responsables à tout prix, quelle étrangeté!) Et cet homme qui aimait profondément son fils a une fidélité à sa mémoire tout à fait exemplaire : l'épisode où il creuse au pied de l'arbre avec les livres que son fils aimait lire est profondément émouvant. Et cette continuité qu'il veut assurer en assumant la charge de cette enfant à naître : l'achat du prestigieux berceau est à cet égard très symbolique ! Quant à la jeune actrice qui incarne la mère porteuse, elle joue à la perfection : la fin est bien annoncée, par les regards qu'elle jette à son bébé après la naissance. Et même s'il y a là de l'émotion et du pathétique, à quoi sert le cinéma si ce n'est à nous faire vibrer à des sentiments profonds et humains ?
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    699 abonnés 3 040 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 août 2023
    Le cinéma caméléon de Guillaume Nicloux, aussi protéiforme que la diversité des thématiques abordées, ne cesse d’interroger la propension de l’homme à affronter l’inertie de sa condition : quête vengeresse du soldat Tassen qui mute en égarement sensitif (Les Confins du monde, 2017), détresse spirituelle de Suzanne Simonin qui peine à s’épanouir dans un microcosme tout à la fois saint et vicié (La Religieuse, 2013), rapt burlesque d’un auteur à succès (L’Enlèvement de Michel Houellebecq, 2014), cure thermale au cours de laquelle deux artistes méditent sur l’existence et la dégradation du corps (Thalasso, 2019), pèlerinage dans la Vallée de la Mort d’un couple de parents endeuillés par la disparition brutale de leur fils (Valley of Love, 2015), etc.
    La Petite est plus proche de ce dernier film, Valley of Love, chef-d’œuvre d’ineffabilité faisant naître un mystère religieux au sein d’un cadre désertique traversé par deux personnages athées ; cependant, là où celui-ci alliait retenue et distance, affichant une grande et belle pudeur, le présent long métrage prend le contre-pied et s’enlise dans la guimauve des bons sentiments que rythme le piano lénifiant de Ludovic Einaudi. Le caractère taiseux et introverti de Joseph n’a pas suffisamment le temps de s’incarner à l’écran qu’il se voit explicité par les dialogues, par la voix de sa fille et par la sienne propre qui reconnaît, à plusieurs reprises, ne pas aimer parler ; dès lors, la quête sensible mute en opportunisme fleur bleue, que vient déjouer un segment médian durant lequel le protagoniste trouve dans son égarement spatial à Gant une métaphore de son exil intérieur.
    Le regard porté sur la PMA, important compte tenu de la carence en fictions sur ce sujet contemporain, a l’intelligence de glisser de revendications d’appartenance et de législation à l’éloge de l’humain quelle que soit son origine ; aussi la naissance du bébé occasionne-t-elle un moment de flottement et de malaise : à qui appartient l’enfant ? quel prénom lui donner ? quel avenir, en somme ? Le film conçoit un dernier acte quelque peu prévisible et lourd dans son exécution, mais pertinent dans la transformation de l’ancien père défaillant en figure paternelle de substitution pour qui compte davantage la beauté d’un berceau sculpté que son prix d’achat. Ainsi, il fait voler en éclats la répartition conventionnelle des rôles au sein de la cellule conjugale, célébrant la recomposition et la réparation à l’instar des meubles que Joseph restaure par amour. Il offre à Fabrice Luchini un beau personnage, l’occasion de sortir de son personnage médiatique de littéraire hâbleur pour sillonner des territoires enfouis – car les films de Nicloux ne sont-ils pas, à leur manière, des documentaires sur leurs acteurs ?
    caramel2017
    caramel2017

    3 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2023
    Une fois arrivé en Belgique : le film prends véritablement son envol et la magie opère ! Magnifique de justesse et de simplicité touchante. Brillant film, bravo. J'ai été touché
    FaRem
    FaRem

    8 753 abonnés 9 595 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2024
    Après avoir appris le décès de son fils, Joseph décide de se lancer à la recherche de la mère porteuse qui devait donner naissance au premier enfant du couple. Cette obsession pour cet enfant, c'est beaucoup de choses à la fois. Une manière de garder un lien avec son fils alors qu'ils étaient plus ou moins en froid, une façon de faire son deuil en occupant ses pensées ou encore un moyen de donner un sens à sa vie. Avec son film, Guillaume Nicloux explore de nombreuses choses liées à la GPA notamment les droits de la mère ou de la famille des victimes dans une situation de ce genre, mais aussi le lien qui se tisse entre la mère porteuse et son enfant. "La petite" reste quand même limité à ce niveau-là avec un scénario assez pauvre, mais l'humain et les émotions prennent le dessus et suffisent à faire un film charmant et souvent touchant.
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Malgré les belles interprétations de Luchini en grand-père putatif veuf et inconsolable et celle de Maud Taquin en mère-porteuse attachante, ce film souffre d'un scénario alambiqué et rocambolesque et - on est chez Guillaume Nicloux - d'un manque de rythme pesant. Le sujet de la GPA, rarement abordé au cinéma, aurait mérité une approche moins gnangnan.
    islander29
    islander29

    873 abonnés 2 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2023
    Méfiez-vous du titre, que je trouve trompeur…je m’attendais à une histoire d’amitié entre Lucchini, et une petite fille, sujet déjà abordé dans le cinéma...En fait le film nous parle d’une histoire d’adoption…Même si le début est fastidieux, et long, les personnages loin d’être chaleureux, le scénario abscons, patientez cela vaut la peine, car dans les dernières quarante minutes, le film est chargé d’émotion….C’est d’ailleurs le moment où apparait la lumineuse Mara Taquin (mère indigne) et où le bourru (qu’il se rase Fabrice Lucchini, la barbe lui donne un air idiot), le bourru Fabrice Lucchini donc redevient très humain, et le scénario redevient léger …..On le préfère Comme cela le « Fabrice » jeune…..In fine, l’émotion l’emporte, et comme dans la vie, n’est-ce pas ce qui compte….Je conseille, ce film plus subtil, qu’il n’y parait…..D’ailleurs on n’est rarement déçu avec Guillaume Nicloux, le réalisateur qui sait
    tout faire ( polar, thriller, sentimental, ; biopic)…..
    Ufuk K
    Ufuk K

    521 abonnés 1 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    "La Petite" chahuté par la presse est un drame social qui se regarde. En effet j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose dans ce film, l'ensemble tiré trop sur l'émotion et perd ainsi de la crédibilité et qualité, c'est dommage car le sujet est intéressant brassant de nombreux thèmes (la GPA, la filiation, le deuil) avec la présence de Fabrice Luchini tout en subtilité dans son rôle de père endeuillé.
    lmc-3
    lmc-3

    274 abonnés 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2023
    D’apparence déprimant, c’est un film tendre et émouvant, souvent humoristique, avec une histoire sortant des clous.
    A voir avec la carte abonné.
    Yves 4.
    Yves 4.

    106 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2023
    L'Excentrique F. Luchini à laisser place à un homme d'un certain age au coeur tendre...
    Quelle agréable surprise , film plein d'amour et d'humanité , a la recherche de ce BEBE fait par procréation , des gènes de son fils disparu dans un accident d'avion...
    Que d'AMOUR..!!!
    La Fleur
    La Fleur

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    J'ai été ébloui par ce très beau film. Luchini est magnifique, avec une retenue qu'on lui a peu connu jusque là. Mara Taquin également. Le résultat est une oeuvre pleine de sensibilité et d'émotion. Bravo pour le scénario et les dialogues très justes.
    Michèle S F
    Michèle S F

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2023
    Ça fait plaisir de voir M. Luchini en relatif « retrait », tout en douceur.
    Mais svp les dialoguistes, arrêtez de mettre « put..n «  à la fin de chaque phrase. Surtout ds la bouche d’un septuagénaire, c’est pas crédible et ça fait mal aux oreilles. La langue française est bien plus riche que ça!
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