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    La Beauté du geste
    Note moyenne
    3,4
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    45 critiques spectateurs

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    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    Une belle histoire sans excès de pathos qui suit un parcours torturé. l absence de musique sert le côté combat quotidien. La fin laisse sur sa faim.
    VLM
    VLM

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Bon film japonais. Film délicat. L'art de rendre beaux des paysages urbains qui a priori ne le sont pas.
    Wienna
    Wienna

    87 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    La beauté du geste exprime avec une belle poignée de réalisme l’histoire vraie d’une boxeuse professionnelle, sourde et talentueuse. Sur un ton subtil, le film nous conduit dans le combat inspirant qu’est la vie de Keiko dont l’handicap n’est pas synonyme de faiblesse.

    En mettant en valeur les bruits du quotidien qui servent presque de bande-son, Sho Miyake met en scène le train de vie mouvementé mais quasiment silencieux de Keiko. Persévérance, volonté et détermination ressortent des scènes d’entraînement qui restent pleinement réalistes et crédibles.

    Sans ajouter d’artifice à son scénario, Sho Miyake crée un sentiment de proximité entre son héroïne et le public qui développe alors une véritable empathie pour Keiko.

    Dialogues courts et simples, images éloquentes, regards parlants… le réalisateur maintient une force de tranquillité dans son film qui se mêle à une vive énergie de la part de Keiko pour former un ensemble parfaitement équilibré. 

    Le film s’achève malheureusement sur une note floue qui mène vers l’incompréhension… cette fin qui manque de clarté entache un peu le scénario pourtant bien écrit sur presque toute sa longueur.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    La Beauté du geste est une véritable exploration du déterminisme à travers le prisme du magnifique parcours de vie inspirant de la boxeuse Keiko Ogasawara. En luttant contre les limites imposées par son handicap, Keiko embrasse la puissance libératrice de la boxe, transformant la violence de ses coups en un moyen de combattre la violence de son handicap. Le sport se révèle être un formidable catalyseur pour abattre les barrières du handicap, démontrant que la détermination et l'effort peuvent transcender les obstacles les plus difficiles. Ce drame se distingue en tant qu'œuvre d'apprentissage profond plutôt que de se limiter au genre du film sportif conventionnel. Ici, l'enjeu central ne réside pas uniquement dans l'atteinte d'une victoire sur le plan sportif, mais plutôt dans la conquête d'une victoire personnelle.




    Ce film nous offre l'atmosphère épurée du cinéma nippon où chaque élément est soigneusement agencé. Le réalisateur Sho Miyake fait preuve d'une décision audacieuse en optant pour le format 16 mm, une approche qui s'aligne harmonieusement avec le thème. Cette esthétique délicate contraste avec l'effervescence de la salle de boxe. Le rythme calme du récit se distingue de manière saisissante de l'énergie dynamique qui règne sur le ring. L'aspect sonore mérite également un éloge particulier, car il constitue une réussite à part entière. En renonçant à une bande sonore conventionnelle, le film se concentre sur les bruits distincts de chaque élément. Cette décision immersive semble être une manière de mettre en relief les limites qui entravent la protagoniste pour encore plus l’appuyer dans sa quête.

    L'éblouissante prestation de Yukino Kishii ne passe pas inaperçue. L'actrice réussit à tisser une connexion palpable entre son interprétation et le développement subtil de son rôle. L'apogée du personnage est d'autant plus admirable car celle-ci est poussée au bout de ses limites. Cependant, c'est dans la conclusion que réside la magie énigmatique de ce film. La fin, d'une manière étrange, laisse un arrière-goût comme si l'on avait été plongé dans un rêve envoûtant, pour ensuite nous ramener brusquement à la réalité.

    Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
    Eric Tesch
    Eric Tesch

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    Sans doute pensera-t-on à « Million Dollar Baby » en suivant l’apprentissage parfois douloureux de Keiko. Mais le film de Sho Muyake est d’avantage un récit initiatique et personnel qu’une intrigue sportive et une bataille absolue. Résolue mais habitée par une forme de colère qui s’exprime sur le ring, l’héroïne confie rarement ses sentiments. Une forme de carapace que ni son frère ni ses entraineurs semblent pouvoir fissurer. Tandis les ballets magnifiquement mis en scène pendant les entrainements nous rappellent l’art de ce sport, Keiko baisse peu à peu sa garde émotionnelle et découvre, l’étendue de la vie et des sentiments qui vont avec. La fermeture annoncée de son club et les problèmes de santé de son directeur conduisent la jeune femme à s’interroger sur ses envies et à découvrir les richesses d’une vie sociale. Le réalisateur nous offre un récit étrangement apaisé, loin de la violence supposée d’un sport de combat. Une sorte de nostalgie infuse le scénario et nous offre à voir un Tokyo populaire qui disparaît peu à peu, caché par les grandes tours de la mégapole. Le fleuve qui traverse la ville reste alors comme la salle de sport, un point de rencontre et de convergence. Le titre « La beauté du geste » résume assez bien l’esprit qui habite le film où finalement la boxe devient une sorte de tango et où les enchainements de pas élaborés libèrent plus que le talent, le lien avec les autres. Un joli métrage qui sait sans être corrosif, éveiller nos sens.
    Ufuk K
    Ufuk K

    515 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2023
    "La Beauté du geste" inspirée de la vie de Keiko Ogasawara est un drame japonais moyen dans l'ensemble. En effet en dépit d'un scénario assez minimaliste et redondant, le film doit beaucoup à la performance de Yukino Kishii dans la peau de la boxeuse Keiko Ogasawara dans une œuvre sensible et assez réaliste dans la relation entre une sportive et son mentor en fin de partie.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    77 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2023
    Ce film japonais nous raconte l’histoire de Keiko, une jeune femme sourde, dont la carrière de boxeuse professionnelle vient de débuter.
    En règle générale, j’ai tendance à m’ennuyer devant les films de boxe, même si le 7e art nous a offert quelques chefs d’œuvre, comme le premier ROCKY, MILLION DOLLAR BABY, ou FIGHTER.
    Bien souvent, on a affaire à un héros qui cherche le dépassement de soi ou la résilience, et n’étant pas passionné par ce sport, j’ai tendance à trouver qu’ils se ressemblent un peu tous.
    Mais LA BEAUTÉ DU GESTE se libère justement de tous les clichés du genre et c’est même sa grande force.

    Le film est même anti-spectaculaire, jusque dans ses combats, ce qui risque de laisser sur le bas-côté une partie des spectateurs. Car oui, si vous chercher du grand spectacle et du sensationnisme : passer votre chemin…
    Au contraire, on a affaire à un film assez contemplatif et peu bavard, qui se concentre l’évolution émotionnelle de son héroïne.
    De même, il n’y a aucun artifice, ni même aucune musique, mais un notera un énorme travail sur le son, notamment lors des séances d’entrainement, en créant une certaine musicalité avec les enchainements de coups.

    Pour notre protagoniste, la boxe n’a pas pour but une recherche de gloire ou de rédemption, mais est un moyen d’extérioriser ses émotions : un exutoire, à défaut d’être une passion.
    Le film place son action en pleine crise du Covid, renforçant le sentiment d’isolement de Keiko, dont le port du masque l’empêche de communiquer en lisant sur les lèvres.

    La prestation de Yukino Kishii est admirable. Sans un mot, elle réussit pourtant à toucher le spectateur qui se prend d’affection pour elle et la relation qu’elle a avec son mentor.

    Malgré son rythme lent, la mélancolie et la pudeur qui se dégage du film a tout de même fini par m’emporter.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Sonate
    Sonate

    6 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2023
    Il semblerait que le réalisateur soit totalement passé à côté de son film. Le scénario est creux. La boxe et la surdité ne sont pas les propos du film. On ne comprend pas ce que le réalisateur souhaite raconter, montrer. Ce film est adapté d'un livre qui lui-même est inspiré d'une histoire vraie. Donc, le réalisateur avait déjà une base et il n'en a rien fait. Décevant
    Herve B.
    Herve B.

    14 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2023
    Ce film est d un ennui les plans arrêtés qui n en finissent pas peu de dialogues que de la boxe soûlant
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2023
    Film extrêmement lent, soporifique, il ne se passe pas grand chose, les mêmes scènes se reproduisent, scénario pauvre
    noelle oltra
    noelle oltra

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2023
    Non mais allô quoi !!
    Ce film est vide du début à la fin....ok les acteurs sont bons mais y a rien...on attend un truc qui viendra jamais.......à mi chemin on s'en rend compte....on attend juste la fin pour sortir......
    J'ai payé 7 euro pour un film que j'aurai zappé en dix secondes sur arte....
    Restez chez vous...... vraiment...........
    Impasse
    Impasse

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2023
    L’intensité du quotidien, de l’intériorité, le combat contre soi même avant de se battre contre les autres dans une société elle même corsetée. Un film d’une rare finesse qui brosse un portrait bien plus ample qu’il n’y parait du Japon et de ceux qui y vivent. Sublime.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Suite de la semaine Hanabi.

    Keiko vit dans les faubourgs de Tokyo où elle s’entraîne avec acharnement à la boxe. Sourde, c’est avec son corps qu’elle s’exprime. Mais au moment où sa carrière prend son envol, elle décide de tout arrêter…

    Le film vaut l'originalité de son sujet mais je dois avouer m'être fermement ennuyé pendant la projection. Le manque de dialogue (qui se comprend vu le sujet) et l'électro cardiogramme plat du récit ne m'ont pas cueilli comme d'autres films japonais.
    Regard00
    Regard00

    10 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2023
    Encore un magnifique film japonais. Tout est mouvements dans film, mouvements des corps, des trains, des voitures, de l'eau...
    Les trains qui passent semble représenter le passage à un nouveau chapitre. Aucune musique que des sons de vie, de corps, de la ville, des coups. Je n'aime pas la boxe mais dans ce film ce n'est pas un problème. Tout est mouvements, la recherche du beau geste. La comédienne est époustouflante de réalisme.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2023
    Porteur du titre international de Small, slow but steady (Petite, lente mais constante), La beauté du geste s'inspire de l’autobiographie de Keiko Ogasawara, première femme malentendante à obtenir une licence professionnelle de boxe au Japon. Le sixième long-métrage de Shô Miyake, réalisateur encore inconnu en France, dresse le portrait d'une jeune femme qui ne s'épanouit que dans l'environnement chaleureux du gymnase où elle répète ses gammes, comme une danseuse (l'influence que revendique le cinéaste est celle de Tous en scène de Vincente Minnelli). La beauté du geste ne cherche absolument pas à retrouver la flamboyance habituelle des films de boxe (les combats y ont peu de place) et seul l'inégalable Nous avons gagné ce soir de Robert Wise pourrait être évoqué, de manière lointaine, pour sa tonalité réaliste et mélancolique. Miyake traite le malaise et l'isolement de Keiko dans sa vie quotidienne, au sein du monde des entendants et des bruits de Tokyo, d'une manière sobre, sans chercher à les rendre tragiques ou romanesques. Le film ne fait que suggérer les états d'âme de son héroïne, manque sans doute un peu d'étoffe et d'intensité et frustre quant à la place accordée aux autres personnages, mais le résultat s'avère touchant et sensible, comme une douleur (douceur) sourde. Le jeu remarquable de Yukino Kishii n'est pas pour rien dans l'attachement que Keiko nous inspire au fil des minutes..
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