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    La Romancière, le film et le heureux hasard
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    18 critiques spectateurs

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    Jean-luc Ziegler
    Jean-luc Ziegler

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 février 2023
    Quel manque d'imagination ! Du nombrilisme à tous les étages. Heureusement ce film , intelo à outrance peut plaire aux critiques. Il peut être vu sur une petite télé, pas besoin de se déplacer et profiter d'un grand écran..
    Aucune empathie possible, même si les images ont un certain charme. C'est triste, on ressent une admiration pour la nouvelle vague française, mais n'est pas Truffaut qui veut !
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2023
    L’Ours d’argent, le coréen et le talent

    Le coréen Hong Sang-Soo est tout sauf un inconnu. Sa filmographie parle en sa faveur et je me souviens avec plaisir de In another country, Le jour d’après, ou Juste sous vos yeux. Voici 92 minutes qui en dérouteront plus d’un s’elles ne les ravissent pas, ce qui est mon cas. Banlieue de Séoul. Junhee, romancière de renom, rend visite à une amie libraire perdue de vue. En déambulant dans le quartier, elle croise la route d’un réalisateur et de son épouse. Une rencontre en amenant une autre, Junhee fait la connaissance de Kilsoo, une jeune actrice à qui elle propose de faire un film ensemble. Grand Prix du Jury à Berlin, - décidément quel palmarès avec Nos Soleils et Avec Amour et acharnement ! -, c’est un film étrange pour les occidentaux que nous sommes, mais surtout très intriguant. Osez le voyage !
    Une constante chez Hong Sang-Soo est que le personnage principal de ses films est souvent cinéaste. Ici, il ou plutôt elle -, est aussi écrivain et possède une théorie sur la réalisation très proche de celle du metteur en scène coréen. Comme d’habitude notre cinéaste est crédité au générique en tant que scénariste, réalisateur, producteur, monteur, chef opérateur et compositeur. Encore une fois, je vais m’en prendre au distributeur français – Arizona Distribution pour ne pas les nommer -, qui a créé de toutes pièces ce titre impossible à mémoriser alors que l’original parlait de lui-même, The Novelist's Film. Tout en dialogues, - souvent vachards -, en rencontres fortuites, en réflexion sur la création, c’est un moment hors du temps qui ne ressemble à rien de connu. Un objet filmique non identifié. Très nouveau et dépaysant.
    Le casting est magnifique d’aisance pour donner vie à des situations somme toute très banales et des dialogues plus que fournis. Les Hye-yeong Lee, Kim Min-Hee, Young-hwa Séo, servent à merveille les intentions du génial cinéaste coréen. Il y a somme toute peu de choses à dire sur ce film sinon conseiller aux cinéphiles de se laisser tenter par l’expérience proposée par le grand Hong Sang-Soo, son histoire minuscule, les hasards des rencontres, les livres, les fameuses boucles, la déclaration d'amour au cinéma, les tables qui permettent de zoomer/dézoomer, de passer nerveusement d'un personnage à l'autre, l'humour et bien entendu l'alcool. Preuve que l’on peut faire un grand film avec si peu de choses.
    traversay1
    traversay1

    3 604 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Difficile de dire si La Romancière est une œuvre majeure ou mineure dans la filmographie du très prolifique Hong Sang-soo. L'impression sera variable pour les fidèles du cinéaste coréen, qui ne seront pas en tous cas en terre inconnue, ni pour ceux qui ne goûtent pas sa petite musique dont chaque nouveau long-métrage constitue une variation saisonnière, plus ou moins subtile, selon que vous soyez admirateur ou réfractaire. Dans son dernier opus, Hong opte pour le noir et blanc, hormis pour une séquence, et pour un récit très lisible dans lequel il enchaîne les lieux et les rencontres, à partir de son héroïne, une écrivaine en panne d'inspiration. Le réalisateur aime les hasards et les coïncidences et s'amuse à brocarder son propre univers, celui du cinéma, avec entre autres un réalisateur légèrement imbu de lui-même et remis vertement à sa place. L'autre figure importante du film est celle d'une actrice qui n'a plus travaillé depuis un certain temps et dont la conversation amicale avec la romancière débouche sur de nouveaux horizons. De façon surprenante, on boit davantage de café que d'alcool dans le film mais cette "anomalie" est réparée in fine dans une scène euphorisante. Tout cela fait que La Romancière nous installe une fois de plus dans un petit monde qui nous est familier mais dont le charme évanescent agit progressivement, presque comme d'habitude. Comme aurait dit le poète s'il avait connu Hong Sang-soo : ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre.
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