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CH1218
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4,0
Publiée le 16 juin 2024
Sombre, attachant et bien mis en scène, le meilleur film de Luc Besson depuis des lustres. Mon enthousiasme à l’encontre de « Dogman » se porte avant tout sur son acteur principal : Caleb Landry Jones. On peut pinailler sur le scénario et sa crédibilité mais pas sur son interprétation. Elle est tout bonnement éblouissante.
La première fois on est entré dans le cinéma. Le synopsis nous attirait. Le réalisateur aussi. Avec Luc Besson en général on est servis. On ne savait pas encore ce qui allait nous arriver. On n'était pas prêts... Mon amoureux et moi sommes sortis de la salle sans pouvoir prononcer un mot. Choqués. Comme jamais. Et une fois assis dans la voiture... nos larmes se sont mises à couler. On ne voulait plus rentrer. On venait de se prendre une raclée monumentale. Pour ma part jamais un film ne m'a fait si forte impression au cinéma. Mon amoureux non plus. On en a parlé pendant six mois et on a eu du mal à s'en remettre. Aujourd'hui, plusieurs mois plus tard, enfin, je le regarde sur le petit écran avec mes parents. Générique final. Le verdict tombe. Applaudissements. Pour mon père : "comment ai-je pu passer à côté d'un tel chef-d'oeuvre?". Pour ma mère : des pleurs. Et à travers ses larmes de murmurer : "est-ce qu'il a eu un prix d'interprétation pour ce rôle?". Malheureusement non. En tout cas pas encore... Nous sommes quatre à nous entendre sur le fait que ce film mérite la meilleure des reconnaissances. Et son acteur principal un Oscar. Caleb Landry Jones, MAGISTRAL porte littéralement ce chef-d'oeuvre au bout de son âme. Et nous emporte avec lui. Un film sombre mais d'une douceur incarnée qui nous garde subjugués. La puissance du jeu d'acteur, les dialogues, la bande sonore... le thème. Les chiens. Tout. On adore. Et moi je vous dis : voyez ce film. Savourez-le. Il me tarde déjà de le voir une 3eme fois.
Luc Besson nous offre un film beau, fort et intense. La mise en scène, le choix des acteurs et actrices, les chiens et leurs dresseurs, le scénario, tout nous permet de passer un excellent moment et d'avoir un film avec un personnage profond et très intéressant.
Dogman vaut pour le travestissement qu’il opère au sein de son récit, empruntant les vêtements du thriller, les costumes de la comédie et les guenilles du drame social portés tour à tour, numéro après numéro, jusqu’à la disparition du héros dans l’ombre d’une croix religieuse, synthèse enfin réussie. Le meilleur y côtoie le pire, si bien qu’il faille endurer la complaisance d’un enfant jeté dans un chenil et barbouillé de boue et de saletés en tout genre pour, après moult souffrances endurées, parvenir à une très belle séquence de cabaret durant laquelle Luc Besson partage une sensibilité communicative à l’égard de ces artistes regardés comme des artistes, exemptés en cela du discours psychanalytique de comptoir qui tient sinon lieu de dialogue. C’est alors tout un film qui s’affiche sous le feu des projecteurs, engagé dans un grand spectacle music-hall où se rencontrent culture américaine et culture française : les chiens font plusieurs numéros parfois effrayants parfois hilarants, en témoigne le braquage de la maison de maître ; Doug change de personnages et explore ainsi différentes identités – qui demeurent superficiellement traitées –, chacune raccordée à une chanson particulière ; la voix off tient lieu de mise en abyme, nous donnant accès à l’envers du décor. Nous percevons là l’influence du récent Joker (Todd Phillips, 2019), avec la reprise de certains plans iconiques tel le protagoniste se maquillant devant le miroir, pour un long métrage cependant desservi par le poids de ses symboles et de ses sentences.
Un bon film qui mériterait plus d’être plus ambitieux. Un début qui intrigue et nous fait directement rentrer dans l’histoire. Un personnage principal à la psychologie intéressante. Mais une histoire principale vraiment basé sur une petite embrouille vs au début on s’attend à ce que ce soit lié a une très grosse affaire. Scène de fin magnifique qui représente très bien la quête et le succès dans la redemption de Douglas.
Malgré son relatif échec commercial, ce long-métrage de Luc Besson, réalisé en 2023, sort largement la tête de l’eau. Il est porté en cela par l’incroyable prestation de Caleb Landry Jones (dont les rôles glauques au cinéma deviennent légion). Ayant été battu dans son enfance, un homme handicapé n’a désormais pour seuls compagnons que ses chiens. Ce personnage complexe d'anti-héros constitue le fil conducteur du récit mélangeant thriller ludique, drame psychologique et scènes de cabaret. Tout s’enchaîne avec une réelle virtuosité de mise en scène et un grand sens du rythme. Si certains trouvent un plaidoyer pour la cause animale, on retiendra surtout la description morbide de l’être humain. Bref, un film violent compensé par une poésie tendre et fantastique.
spoiler: Même si la dramaturgie pachydermique est toujours là, Luc Besson introduit de la subtilité dans son cinéma. Et il écrit de beaux dialogues pour les deux personnages principaux, Caleb Landry Jones et Jojo T. Gibbs, soit le DogMan du titre et la psychiatre qui l’interroge au poste de police, pour des scènes de dialogues entre ces deux personnages, qui sont très réussis. La richesse est dans ces belles scènes au poste de police entre ces deux personnages. Le film est une succession de flashbacks où le Caleb Landry Jones raconte son histoire à la psychiatre. À noter aussi que les dialogues de la psychiatre avec sa mère : très belle performance de Jojo T. Gibbs dans le rôle de la psychiatre. Très beau travail d'écriture.
Le film recèle de moments d'émotions où les deux personnages principaux sont émouvants chacun à leur tour. Le scénario évite certains clichés (la tension de la psychiatre avec son ex aurait peu amener le DogMan à s'occuper de l'ex, mais cela n'a pas lieu). Tout comme la fin, qui fait basculer dans un certain irréel le film.
Le film est une bonne surprise. La richesse de ces deux personnages principaux, l'idée d'employer les chiens, la performance de Caleb Landry Jones, tout cela repose sur un classicisme sur la forme ; il n'y a pas d'hystérie sur la forme. Juste une histoire de sa vie racontée par Caleb Landry Jones. Son enfance (passage assez peu subtil, mais il est difficile d'être léger), les livres et Shakespeare, le cabaret, etc.
Un film posé, réfléchi.
La bande annonce ne m'avais guère emballé et pourtant j'ai trouvé ce film assez intéressant dans son scénario et l'interprétation de Caleb Landry Jones que j'ai trouvé très bon et bien dans son personnage !! Quelques bonnes idées de mise en scène également à souligner !!
Une mauvaise copie et/ou inspiration du film Joker et quelques scènes qui rappellent celles d'Hannibal Lecter... Besson a tout bonnement pioché dans ses précédents films pour en faire un film très mauvais. Pourtant, le scénario était original et prometteur !
Le seul +: L'acteur principal qui joue merveilleusement bien