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Le D.
209 abonnés
947 critiques
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4,5
Publiée le 16 septembre 2023
"DogMan" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est prenante, les personnages et les acteurs sont top. Les rares scènes d'action sympa et bien réussies. J'aurais peut-être préféré voire une autre mise en scène.
Je me suis tellement ennuyé,très très bien interprété,mais c'est attendu,creux,j'ai failli partir avant la fin,ce que je ne fais jamais...Bon là non plus,mais à quel prix!
Ça faisait longtemps que je ne me suis pas enthousiasmée à ce point pour un film ! Je pensais aller voir « un truc sympa avec des chiens » - pour vous dire, j’avais lu un article dans 30 Millions d’Amis - et au lieu de ça j’ai pris une grosse claque, j’ai été bluffée, happée et éblouie. Génial, et à mon avis une performance digne d’un Oscar pour le meilleur rôle principal. Faut le voir en VOST. Et ne regardez pas de bande annonce ou des critiques avant - laissez-vous surprendre 😉
Un film bouleversant, sensible, intelligent, et surtout juste. Un conte qui s'intéresse à la place des différences de chacun dans notre société. Des acteurs justes, une belle réalisation, bref à voir absolument.
J’attends plus grand chose de la part de Luc Besson mais je reste fidèle à son cinéma uniquement par curiosité. Et j’ai trouvé ce film vraiment mauvais, non seulement le scénario a déjà été fait auparavant (par Besson lui-même) mais la mise en scène est relativement bancale.
Concrètement, la réalisation est travaillée ; on saisit plus ou moins le travail sur la lumière, malgré le fait qu’elle soit excessivement trop sombre, la photographie est soignée et la composition d’image est très réfléchie. La musique est un bon point également, je trouve qu’elle apparaît à des moments judicieux et elle est relativement forte. Par contre, je trouve que la caméra est trop tremblante et j’ai l’impression que c’est involontaire ; il semblerait qu’il y ait de légers zooms un peu dégueulasses au fil du film. Malheureusement, j’estime que la mise en scène de Besson n’est que superficielle et que si on creuse un peu, on peut apercevoir le cache misère que c’est.
Concrètement, j’ai la sensation que Luc Besson s’est trop inspiré de ses œuvres antérieures (en l’occurrence, “Léon”, “Nikita”, ou “Anna”) ; je sens trop le copié-collé dans ce film. Pour commencer, la narration est un peu trop chaotique rendant l’ensemble illisible et inutilement fatigant. Ensuite, le récit n’est pas non plus super intéressant ; d’autant plus que la caractérisation des personnages est un réel problème du film. En effet, le protagoniste est le cliché de la victime de la société qui se venge (un espèce de Joker low cost) face à des antagonistes foncièrement mauvais dénués de motivation (son père et son frère) ; le tout raconté à une psychiatre marquée par le fait qu’elle soit mère. Bref, le film ne présente aucune originalité.
C’est frustrant car Luc Besson a été fort à une époque ; mais il se repose sur ses acquis d’antan pour reproduire la même recette. L’intégralité du film manque d’implicite, tout est trop clair et peu subtil dans l’image ou dans l’écriture avec peu d'enjeux clair sur la longueur.
Malgré des moyens considérables et des acteurs hors norme, et une maîtrise incontestable de la caméra,c'est ce scénario affligeant assorti d'illustrations musicales frisant le ridicule qui pousse le spectateur vers la sortie... En particulier, la voix d'Édith Piaf présentée comme du direct dans la scène du cabaret frise l'ineptie
Excellent film de Besson. Là Luc Besson démontre qu'il est encore un très bon réalisateur et scénariste ! La direction des acteurs est tout simplement époustouflante ! A voir absolument !
Luc Besson signe son retour avec ce film qui bouleverse ! On en sort pas indemne. L'acteur est tout simplement incroyable. Ce film coup de poing a de forte chance de remporter beaucoup de Cesar. A voir absolument !
Fan à l'adolescence de Luc Besson dés " le dernier combat" en 1983, puis de " Subway" du " grand Bleu" du cultissime "Nikita" et enfin de " Léon", je préfère oublier ce qui suis, des facilités commerciales aux redites de ces propres films souvent mauvais. Pourtant, et je l'espérais, " Dogman" renoue avec le cinéma des premiers Besson. Un scénario original, poétique et punk, porté par un acteur magistral dont le regard nous hante longtemps après la fin du film. Conte violent pour adultes, travail sur la lumière, la photo et le rythme, bande son intéressante avec un hit magistral de Eurythmics, " Dogman" nous emporte dans son univers, qu'importe les incohérences et les facilités scénaristiques, car on entre avec délectation dans cet univers ou l'on reste sur le trottoir. Moi, je m'y suis jeté.
Drame, écrit et réalisé par Luc Besson, Dogman est un très bon film malgré de nombreux défauts, n'entachant paradoxalement pourtant pas l'œuvre. L'histoire nous retrace le parcours chaotique de Douglas, un homme ayant été abusé dans son enfance par un père violent qui l'a ensuite fait vivre enfermé dans une cage avec des chiens devenus ses alliés. Une fois adulte, menant une vie de marginale, il sombre alors peu à peu dans une folie meurtrière accompagné de sa meute. Ce scénario, s'étalant sur près de deux heures, est prenant grâce à la découverte de ce vécu tragique narré d'une belle façon à travers des flashback nous plongeant dans son intimité et mettant à l'honneur les chiens au détriment du comportement abject des humains. Néanmoins, l'intrigue comporte pas mal de problèmes d'écritures. Le récit manque cruellement de subtilité, certaines scènes sont mal amenées et les situations se succèdent sans se mélanger. Mais malgré ces carences, on est pris par cette ambiance au ton grave traitant de sujets durs comme la maltraitance, le rejet, l'handicap ou encore de Dieu. L'ensemble est superbement porté par la remarquable prestation de Caleb Landry Jones qui incarne un véritable clown triste meurtri. Son sourire et ses yeux rieurs cachent en réalité beaucoup de souffrances. Ses multiples visages et ses différentes tenues le rendent tout simplement inoubliables. Son rôle est touchant et sa personnalité attachante à la faveur de sa philosophie de vie et sa façon de penser à contre-courant du monde qui l'entoure. Jonica T. Gibbs joue pour sa part une psychiatre lui faisant ressortir ses douloureux souvenirs. Le reste de la distribution est plus contestable, à cause de rôles beaucoup trop stéréotypés au point d'en être ridicule, comme ceux des antagonistes latinos ou encore celui du père mal interprété. Mais les véritables têtes d'affiches ce sont bien les nombreux canidés de toutes les races plus intelligents et loyaux les uns que les autres qui sont tout simplement incroyables. La relation affectueuse entretenue entre Douglas et ses fidèles compagnons procure beaucoup d'émotions. De plus, il déclame de jolis mots, même si certains échanges avec son interlocutrice ne semblent pas assez naturels. Sur la forme, la réalisation de Luc Besson s'avère de bonne facture en dépit d'un manque de créativité. De plus, sa mise en scène évolue dans un environnement manquant de clarté. On a du mal à situer et à croire à l'endroit ou se déroule l'action. Mais le visuel est réussi grâce à un étalonnage singulier lui conférant un véritable cachet. Ces images sont en plus accompagnées tout du long par une b.o. omniprésente signée Éric Serra. Ses compositions personnelles dans le ton du propos sont mêlées à des titres mondialement connus de grande qualité, se fondant à merveille dans cet univers. Ce triste destin s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Dogman, qui, en conclusion, malgré des défauts évidents, est un très bon film grâce à l'amour transmit envers les meilleurs amis de l'homme qui s'en dégage.
Très bon film de Luc Besson bon retour au cinéma avec un film très spécial et prenant par la narration et la présence des acteurs. Je ne m'attendais pas à ça et le sujet est captivant. Super moment
Si certain cite aussi "Joker" (2019) il est plus flagrant que son nouveau film a été plus fortement encore "inspiré" par son "Danny the Dog", par "White Dog" (2014) et même son homonyme "Dogman" (2018). C'est d'ailleurs le gros bémol du film, on ressent trop les idées pompées sur ces films, la majorité des scènes ramènent ostensiblement aux films sus-cités. On passe du flash-backs au présent un peu dans tous les sens sans qu'on comprenne bien l'évolution de Douglas Munrow/Landry Jones. D'abord il est peu logique et même antinomique qu'il se dévoile aussi vite et aussi facilement au vu de son mode de vie et de ses failles psychologiques, ensuite il y a trop d'ellipses et/ou de scènes qui évoquent des pans entiers de vie sans approfondir ou traiter les sujets. Par contre, Caleb Landry Jones signe une performance dantesque. Les dernières minutes tombent dans le grotesque, d'abord parce que cela paraît illogique, la symbolique religieuse est aussi poussive que capillotractée, et enfin la psy est tout de même loin d'avoir subie autant que l'enfant Doug/Landry Jones. En conclusion le retour de Luc Besson manque d'originalité, d'un scénario plus travaillé et cohérent mais le jeu de Caleb Landry Jones vaut le détour. Site : Selenie.fr