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Nathalie D.
15 abonnés
31 critiques
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5,0
Publiée le 28 septembre 2023
Quelle bonne surprise ce film. Un film très émouvant avec une BO magnifique d Éric Serra. Aucune longueur, un casting au top et de merveilleux toutous. Envie de retourner voir le film
Un film poignant, un acteur remarquable. Belle découverte lors de cette avant première et bon moment passé face à Luc Besson qui a su resté simple et drôle.
« Plus je connais les hommes, plus j'aime les chiens ». Phrase bien représentative de ce film où l'on suit Douglas, personne meurtrie par la vie depuis son enfance, qui va tenter de s'en sortir grâce à l'amour et à la loyauté de ses chiens. Principalement sous forme de flash-back, on va suivre son parcours de vie depuis sa jeunesse, comprenant comment il s'est forgé sa personnalité, son attrait pour la transformation et ce réel amour avec ses chiens. L'histoire m'a beaucoup plu, entre moments durs et violents, mais aussi émouvants et tendres, l'interprétation de Caleb Landry Jones étant tout simplement époustouflante (la chanson d'Edith Piaf est une des scènes qui restera en mémoire). Un scénario intime, une relation humaine/animale très affectueuse et une fin joliment réalisée, en bref un drame captivant.
Avec Besson, on peut s'attendre au meilleur comme du pire. Avec Dogman, nous avons le meilleur : sujet très bien maîtrisé avec des acteurs au top ! Un bijou !
Pourquoi on se travestit ? Se plaindre, n'est-ce pas prier le diable ? Existe-t-on quand on n'a pas de passé ? Peut-on se faire justice ? Ce sont quelques unes des questions posées par le film, (que certains trouvent en trop grand nombre).
En fait c'est très dense. Les détracteurs diront que c'est un bric-à-brac. Mais est-ce que Shakespeare est un foutoir parce ça bouillonne d'idées à tout moment ?
Remercions Luc Besson de nous offrir un cadeau du genre de ce qu'il offrait il y a trente ans (Léon). Même si l'on n'a pas l'esprit serein ni les yeux secs après l'avoir reçu (nous faisons partie des gens curieux, sensibles et libres, pas des êtres à sang froid emprisonnés dans leur idéologie).
En effet, c'est un film bourré de réflexions pas simples à digérer, et d'images puissantes qui s'imprime pour longtemps. L'émotion qui se trame à l'écran nous atteint instantanément et durablement. D'ailleurs la phrase qui ouvre le film nous prévient : "Partout où il y a un malheureux, Dieu envoie un chien" (Lamartine).
Mais ça en gêne certains, justement, qu'un film ait une histoire simple et qu'il renvoie des échos complexes. On dira que c'est le genre Besson : non, c'est le genre humain.
Certaines scènes sont des chefs-d'oeuvre (on n'en parlera pas ici afin de ne pas spoiler). Mais on peut dire que la performance de l'acteur principal est magistrale (Caleb Landry Jones), et qu'elle est pour beaucoup dans la force du film.
Le cinéma et la littérature contiennent beaucoup d'exemples de personnages foncièrement bons, qui deviennent fous (pour simplifier) après avoir subi un traumatisme. Ce film en montre un autre. Et pour le moins original (le fait divers sur lequel il est basé, et le développement à la Besson).
Mièvre, bête, puéril, ennuyeux : quelques qualificatifs de critiques qui voudraient faire passer ceux qui aiment le cinéma de Besson pour des demeurés. Ces gens venimeux reprochent en fait à Besson d'être Besson. Forcément, ce film est du pur Besson : le Besson qui aime le cinéma ; du cinéma signé ; du fantastique qui puise dans le réel : des acteurs qui y croient.
Dogman.. La bande annonce m'avait suffisamment intriguée pour m'attirer dans cette salle obscure et me laisser conter une histoire. Je ne suis pas sûr de faire de pub pour un film en général, mais celui ci m'a touché à bien des égards.
La bande son est magnifique, une poésie savamment mise en scène.
Les images ni trop sombres ni ultra colorées dépeignent bien l'ambiance et donne un certain cachet artistique. Chaque scène semble si bien coller.
L'interprétation est juste pour tous les personnages. La narration bien organisée dans une alchimie complexe m'a transporté tout le long du film.
J'ai retrouvé un style Luc Besson au sommet de sa gloire. Pour moi, il se hisse au même niveau qu'un Léon, et c'est un gros compliment !
Bref, je vous encourage à aller voir ce film, je pense qu'il mérite d'être récompensé et même primé.
Besson une fois de plus se contente de recyclé ses idées déjà exploité dans d'autre films où il a écrit le scénario, en singeant en plus cette fois-ci d'autre film. L'inspiration la plus évidente et déjà relevé est bien-sur celle du Joker de Todd Philips, le maquillage devant le miroir, le thème musical, la relation psy- malade, le tout dans un univers de spectacle assez sombre, plus ca aurait fais remake.. Le reste au final, dont peut-être le plus important, a savoir la relation avec les chiens, est complètement survolé et pas tellement exploité, s'en servant principalement pour jouer les robins des bois, ou rosser un gang sortie de nulle part et complètement anecdotique. Le final sur fond d'etdith Piaf tient plus de l'absurde que de la poésie, sans compter qu'il est tiré par les cheveux. Reste l'interprétation de Landy Jones qui s'en sort pas trop mal. Semi-echec justifier tant le film peine a proposer quelque chose de vraiment original, mais sauver par quelques critiques spectateurs élogieuse qui on vu le film en avant-première servant à gonfler une note artificielle.
J’avais vu la bande annonce et en la voyant je m’étais dis ne vas pas le voir encore un film violent pour rien.. Mais il y a toujours une petite voix qui me dit vas le voir tu verras bien. Et bien je dois dire que j’ai été très surpris dans le bon sens ! Une petite claque presque à la hauteur d’un Joaquim phœnix, Caleb Landry Jones mène le film du début la la fin à lui tout seul, et c’est juste génial ! Luc Besson dresse ici le portrait psychologique d’un grand enfant, qui a vécu des horreurs. Efficace et bien mené, le film est très bien. On passe en plus de ça un très bon moment grâce à une bande son juste parfaite, et très touchante par moment !
Un joyaux. Pas spécialement attiré par les films de Besson en général, là c’est un grand oui. Imaginatif, bien rythmé, à la fois doux et mature, tendre et dure, les performances des chiens acteurs sont exceptionnelles, l’écriture, la mise en scène: c’est propre et millimétré. Du grand spectacle à voir sur grand écran.
L'acteur principal est excellent (et les toutous sont bons aussi). Besson filme comme il sait faire avec ses bons et mauvais travers. il nous offre de très belles scènes, avec une nouvelle lumière qu'on ne lui connait pas (nouveau dir photo). Le scénario a le mérite d'exister. Un film qui mérite d'être vu.
Incroyable de comptabiliser encore aujourd'hui autant de haters vis à vis de Luc Besson, simplement l'un de nos meilleurs réalisateurs d'hier et d'aujourd'hui. Résultante de cette injustice : sa boîte de prod' Europa Corp est quasi sur la paille alors qu'elle nous a sorti de très bons longs. Bref, ici c'est de Dogman dont on parle, le dernier né de Besson qui à mon sens laisse une fois de plus exploser tout le talent de ce bonhomme pour le cinéma et à tous les niveaux qui plus est. Dogman est un inclassable, une expérience cinématographique à part entière qui flotte continuellement en eaux troubles entre polar, drame, comédie et film noir avec autant d'émotions à disséminer çà et là. On passe de scènes légères à de véritables morceaux de ciné d'une beauté et d'une profondeur fracassantes. L'intrigue, tout en étant originale, n'est pas extrêmement fouillée finalement, mais elle donne lieu à une multitude de scènes éblouissantes à la puissance dramatique parfois hors du commun. Ce travail sur la photographie et la mise en scène du réal est excellent, et que dire du dressage des chiens, aussi adorables et beaux qu'intelligents. Mais ne nous mentons pas, la performance la plus sidérante est belle et bien celle de Caleb Landry Jones qui joue avec telle intensité et une telle justesse ce rôle aussi tordu que touchant qu'il pourrait à mon sens s'asseoir à la table d'un Heath Ledger ou Joaquin Phœnix (tous deux en Joker) sans aucun problème. Et ne minimisons pas la direction d'acteur de Besson au passage ... Bref, ce film est une nouvelle claque de la part de ce dernier qui replonge dans les atmosphères dépressives, pessimistes et implacables de ses premiers longs marquants et qui devrait je l'espère faire fermer quelques clapets pour un moment.
Excellent film de Luc Besson magistralement interprété par Caleb Landry Jones dans le rôle d'un anti-héros non pas fou comme j'ai pu le croire en voyant la bande-annonce mais extrêmement malheureux et élevé par des animaux en l'occurrence des chiens qui sont son refuge et ses seuls amis !
Bravo Luc Besson..... Quel film !! Quel One Man Show de la part de Caleb Landry Jones ( Douglass ) magistral.... On y retrouve du Jack Nicholson ou du Anthony Hopkins, c'est dire ... avec pratiquement une mise en scène très longue et sobre dans une cellule de prison.... C'est aussi l'assurance d'un travail incroyablement précis de dressage de chiens pour son 20ème film ; ils sont surdoués et obéissent au doigt et à l’œil, certains tellement "cabots" ont des pauses craquantes quand ils ne sont pas en service "commandé". D'une violence physique extrême, les images sont percutantes et l'histoire narrée par le personnage principal judicieusement illustrée pas à pas, permet de lever le voile terrible de sa jeunesse, les horreurs familliales. J'ai trouvé dans ce nouveau film, une émotion toute particulière, un personnage hors norme, une photographie aboutie, accompagnée d'une très belle mélodie - interprétée par Shanna, une des filles de Luc Besson, un maquillage et un savoureux travesti à l'immense talent.... et à l’infirmité transcendée...un monument ....!!**
Étrange que ce nouveau Luc Besson qui distille des émotions partagées. Après des périodes difficile au niveau professionnel et des films n'ayant pas trouvés leurs publics, Dogman se devait de remettre à jour la carrière de ce cinéaste talentueux décidément pas comme les autres. Le réalisateur surdoué était-il encore capable de marquer les esprits et de revenir dans le coeur de ses fans, rien n'est moins sûr. Bon, pour être direct, Besson n'a pas réellement perdu de sa virtuosité à la caméra mais il y a comme un essoufflement en tout. Les scènes d'émotions ne sont plus aussi prenantes qu'avant, pour les scènes d'action, l'écriture, le casting, le constat est le même, hormis l'acteur principal qui se démarque, le film souffle le chaud et le froid. Alors Dogman ça donne quoi? Certainement pas le bashing qu'a subi le réalisateur qui à fait le bonheur des français dans les années 90 et peut être un meilleur accueil. Bon film, bon Besson? Peut-être, mais la résurrection n'est pas là.