Mon premier film avec Charlton Heston et je suis étonné de voir qu'il y a quarante ans, il était déjà vieux ... ? Pour en revenir au film, je n'ai pas été frappé par ses talents d'acteur. Ce film est un peu trop kitchy a mon gout. Cette vision du futur de l'époque fait sourire, (voir carrément pitié des fois). Les scènes de bagarre aussi sont marrantes sans le vouloir, en fait il n'y manque que les bruitages écrits styles BD pour qu'on croit voir "Batman" (ou la musique de "Benny Hill" pour se fendre la poire). L'histoire manque de crédibilité par moments (enquête tirée par les cheveux jusqu'à arrachage du scalp). L'histoire est simple, il ne se passe pas grand chose, c'est tellement lent... Il y a pourtant beaucoup de bonnes critiques.
Ben voilà un film bien pessimiste. Si l'intro reste assez surprenant et marquante, la suite du film dérive vers un classique film policier. L'histoire en elle-même reste très simple, mais c'est le fond sur lequel elle se battit qui mérite de s'y attarder. Une société décadente, dirigée par une entreprise toute-puissante. On retrouve ce qui fait la force des films du genre dans années 70. Le futur présenté est crédible et assez sombre, en soit. L'ambiance est assez lourde durant le film, dont l'histoire ne prend son intérêt que sur la dernière demi-heure, nous rendant presque dépressif. Seul petit bémol, la fin du film, trop directe. On ne sait finalement pas comment cela se termine réellement (ou alors j'ai zappé un truc). Il n'en reste pas moins un film post-apocalyptique bien maîtrisé. Les acteurs sont corrects, Charlton Heston fidèle à lui-même mais nous réservant quelques scènes poignante. La musique convient assez bien à ce film, aidant à instaurer cette ambiance si noire (ou verte devrais-je dire). La mise en scène reste très classique, mais on sent une véritable maîtrise de son sujet par le réalisateur, ce qui aide à rendre ce film si impressionnant. Sans doute pas le meilleurs film que j'ai vu, mais sans aucun doute un film marquant qui déstabilise fortement son public. À voir quand même.
Les technologies modernes cinématographiques sont impitoyables envers ce film culte rétrogradé au rang de lenteur d’exécution dont nous ne sommes plus habitués.
Pourtant quel engouement au moment de sa sortie envers un état des lieux sordide ou toute la nutrition est en pilule. Une déchéance humaine et sociale pas si lointaine à l’époque si proche maintenant surtout avec ces problèmes de promiscuité semblant nous avoir rattrapé.
La procédure d’un monde à deux vitesses ou les riches sont confortablement installés et protégés tandis qu’un immense bétail croupi dans les rues n’annonce t’elle pas le terminus de nos possibilités futures ?
Tous ces corps avachis envahissants ces escaliers sordides ayant encore la force de respecter quelques privilégiés possédant quatre murs sont presque absurdes dans un contexte aussi brutal ou tout le monde en respectant la logique de ces temps devrait s’entretuer.
« Soylent Green » toile de fond futuriste ne montre bien souvent qu’une banale enquête policière enrichi de quelques scènes chocs démontrant que le récit reste sur les rails d’une anticipation.
L’ensemble se valorise par une scène remarquable. La dernière vision symphonique d’un monde détruit contemplé sur écran géant offert à des pupilles dilatées devant ce qui n’est plus.
« Comment aurais-je pu imaginer cela » s’exclame un homme broyé par son temps devant de l’eau, de la verdure, des animaux et des fleurs éléments naturels annihilés par la bêtise de cloîtrés insensibles à l’instinct se suffisant à lui-même.
Ici on traverse une immensité de dortoirs ou la seule énergie d’un mort vivant est occasionnée par l’impact de balles perdues.
Avis Rapide : Difficile de donner un avis sur un film dont on connaît la fin et qui à mal vieillit (sur la forme pas sur le fond). Pour faire vite, la vision du monde post apocalyptique est très intéressante, les acteurs sont très bon, après j’ai trouvé que l’enquête policière n’était qu’un prétexte et l’ensemble est un peu mou.
Adaptation du best-seller de Harry Harrison, Soylent Green est très vite devenu un classique de la science-fiction. On y retrouve d’ailleurs Charlton Heston dans le rôle titre, qui avait déjà brillé précédemment dans une adaptation de Pierre Boulle, La Planète des singes, autre classique incontournable du genre signé Franklin J. Schaffner. Dans ce film une vision ultra pessimiste de notre société projetée dans un avenir particulièrement proche... Côté récit, on pourra regretter que certaines lignes directrices soient un peu expédiées (par exemple, on commandite le meurtre mais on oublie de récupérer les livres compromettants), et aussi qu’il puisse circuler aussi facilement dans les hautes sphères sans être inquiété. Des manques d’autant plus dommageables que le reste est plutôt bien traité, comme par exemple le marché noir alimentaire au cœur même du poste de police. Pour ce qui est de l’interprétation, Charlton Heston prouve une fois de plus qu’il a les épaules solides. Résultat, un film incontournable pour tout amateur de science-fiction qui se respecte.
C'est une bonne idée d'avoir adapter à l'écran l'oeuvre d'Harry Harrison car le sujet de science fiction est probablement le plus terrifiant qui soit, bien plus que les extraterrestres et autres monstres de l'espace. En effet ici on touche au probable, à un futur possible où c'est l'homme lui même qui met en pratique une idée abominable. Ce futur est surpeuplé, surpollué et en état d'épuisement des ressources. Alors evidemment l'histoire m'a beaucoup plu, celle d'une enquête d'un inspecteur qui va le conduire à la vérité cachée derrière l'entreprise de la société mondiale Soylent. Côté technique, on pouvait s'attendre à mieux, la réalisation s'avère un peu simpliste et certains seconds rôles pas toujours bien exploités comme Shirl ou le lieutenant Hatcher. Aussi on prend un peu trop de temps dans la relation entre l'inspecteur et la prostituée et les combats ont pris un petit coup de vieux. Si on passe ces détails, Soleil vert est un classique de la science fiction qu'on se doit de voir car le dernier rôle d'Edward G Robinson est bouleversant, la scène au Foyer très émouvante et l'effet visuel de ce Soleil vert (teinte verte) marquante.
Un film éminemment écologique sur la chance que constitue notre sublime planète et sur ce que l'homme est en train d'en faire. En 2012, ce film reste d'une actualité dramatique et renforce encore ce film de .... 1976. Ce qui marque est le fait que le scénario de Soleil vert est plausible et sonne incroyablement vrai. L'intensité dramatique est très forte et le propos est dense et bien distillé. C'est fin, malgré quelques défauts et les stigmates caractéristiques de bon nombre de films des 70's.
Un film qui mérite d'être vu pour les idées qu'il véhicule. Néanmoins on sent que le film ne date pas d'aujourd'hui et personnellement ça m'a gêné. De plus la façon dont est traité le sujet ne m'a pas beaucoup emballé.
Dans un futur surpeuplé et pollué, les savants inventent une pillule nutritive à base de plancton pour nourrir l'humanité toujours plus prolifique. Lors d'une enquête un policier découvre que les mers sont mortes et qu'il n'y a en réalité plus de plancton... A base de quoi les pillules sont-elles fabriquées ? J'adore le générique avec ses images de l'ancien temps qui défilent lentement puis de plus en plus vite avec l'arrivée de l'industrialisation, de la surpopulation et de la pollution entraînant notre monde jusqu'à un point de non retour. Beaucoup de scènes inoubliables dans ce chef-d'oeuvre de la SF : les pelleteuses évacuant les émeutiers, le policier dégustant un steack et une tomate des denrées devenues introuvables, la mort du vieux les larmes aux yeux qui visionne un film avec des animaux et des paysages depuis longtemps disparus etc. C'est mon film de SF préféré.
Un solide classique de la science-fiction des années 70, sombre et pessimiste, ancré dans les préoccupations de l'époque, tout en contenant une visée avant-gardiste. Le roman original ("Make room! Make room!) publié en 1966 était surtout centré sur la problématique de la surpopulation, et Richard Fleischer lui adjoint dans "Soleynt green" (1973) celle de la pollution de l'environnement, entraînant la disparition progressive des ressources naturelles, désormais réservée à une élite dirigeante. La description de cette société à venir fait froid dans le dos car elle est crédible, en dépit du kitch propre à certains éléments du décor et des costumes, seventies oblige. L'univers imaginé par Fleischer est particulièrement riche, visuellement et thématiquement, puisque le film embrasse des problématiques sociétales aussi variées que la démographie, l'écologie, le chômage, la place de la femme, la milice, spoiler: l'euthanasie ... spoiler: Quant à la révélation finale, elle aborde carrément la question de l'anthropophagie, ce qui clôt le film sur une note terriblement inquiétante.
Bon app’ ! Les années 1970 ont été fécondes en monuments de l’anticipation au ciné. Il faut croire que l’utopie de la fin des sixties s’est transformée en pure angoisse. Ça tombe bien, Fleischer est toujours dans les bons coups. Nous sommes en 2022. L’industrialisation, la surconsommation des ressources et la surpopulation ont entraîné une pollution responsable de l’extinction de la plupart des espèces vivantes. Ce monde urbain survit par des rations alimentaires de synthèse et la fracture sociale est béante. On suit un flic qui va enquêter sur un meurtre qui va mener à quelques révélations d’envergure. De prime abord, on est surtout marqué par les signes du temps qui passent. Le filtre vert est daté et la déco est du pur vintage de magazine scandinave. Et puis en fait non, avant ça, on est marqué par une intro d’images d’archives qui glacent le sang. C’est ce que j’avais ressenti il y a un quart de siècle en voyant ce film. C’est toujours ce que je ressens aujourd’hui avec en plus la désagréable impression que nous sommes plus proches aujourd’hui de la situation décrite qu’alors. Hormis la prestation de Charlton Heston à qui on peut reprocher une approche trop « Bronsonienne », tout n’est que réussite, le rythme est tendu, la bizarrerie est maintenue jusqu’au bout, l’émotion est présente mais discrète. La mise en image de ce cauchemar d’anticipation est parfaitement maîtrisée. Un véritable classique qui ne cesse d’interroger le chemin qui est le nôtre.
Un chef d'oeuvre.Charlton Heston incarne un policier . Edward G. Robinson interprète son locataire vieillard. Un bon film d'anticipation qui critique sévèrement les aliments synthétiques, la pauvreté et la surpopulation. Un futur très dérisoire.
Film d anticipation pessimiste par excellence. Un casting de choix pour servir ce film dont le scénario se déroule jusqu'à sa fin de manière exemplaire pour un final qui reste dans les mémoires de tout le monde ... un incontournable