Il semble y avoir un contre-sens dans la traduction française du film, car malice signifie en anglais préméditation. L'absence of malice est aux Etats-Unis une clause visant à protéger les journalistes : créée en 1965, cette clause donne à la presse une grande impunité, lui permettant de ne pas dévoiler une source anonyme.
Mais les écarts ont été nombreux, avec notamment un journaliste qui a obtenu le prix Pulitzer pour un reportage sur un jeune noir de huit ans, prétendu héroïnomaniaque. C'est cette histoire en partie qui a inspiré Pollack et son scénariste, Kurt Luedtke, pour Absence de malice.
Le cinéaste a voulu " mettre en garde une génération de journalistes plus préoccupés de dénoncer que de démontrer, de devenir des stars que de faire du bon boulot ". Il veut mettre en avant le danger de manipulation apporté par la presse dite à scandale.