Derniers Avis : L’Homme d’argile - Page 6

C'est un film profond qui nous confronte à notre idée de la beauté, de la créativité. Le personnage principal est un faux candide, il observe, reste silencieux mais se prête au jeu de l'artiste féminine qui l'a découvert. Il arrive même à se croire beau lorsqu'il pose pour elle. Bravo à son interprète, l'incroyable Raphaël Thiery. L'artiste qui sculpte les corps c'est Emmanuelle Devos. N'oublions pas le manoir, deux autres personnages qui ne sont pas piqués des vers, et le film peut commencer !
A voir sans plus tarder !!!

Joli film touchant plein de sensualité avec de très bons acteurs chacun dans leur registre. A voir absolument

L'homme d'argile exploite avec brio les affres de la création, la relation de l'être à l'objet. L'esthétique du film, avec son format, son grain et son cadrage atypique, immerge le spectateur dans un milieu qui ne lui est pas forcément familier et invite le conte dans le quotidien en le laissant totalement libre de son interprétation. Raphael Thiéry crève l'écran grâce à une performance déchirante. Mention spéciale aux seconds rôles, pas tous professionnels, comme la mère du personnage principal qui amène un humour décalé à l'ensemble. Décalé comme une interprétation à la cornemuse.

Un beau film esthétique et poétique. Une bande son en totale harmonie. Merci à Raphaël Thièry et Emmanuelle Devos pour la qualité de leur jeu. Merci à Anaïs Tellennne pour ce beau moment de cinéma.

Très bon film à ne pas rater ! Pour un premier long métrage, cette jeune réalisatrice a réussi un coup de maître. J’attends son second film avec impatience

Excellent film dont on ne se doute pas de la fin ! Très beau décor et de merveilleux acteurs. Un immense merci pour ce moment à toute l’équipe :)

Enfin un comte vrai. Une osmose entre les 3 comédien, une vraie cohérence. Des scènes magnifiques : cornemuse dans une piscine vide

Un film magnifique de sensualité, de subtilité. Une belle histoire humaine si bien filmée. Merci pour ce joli moment

Pour la réalisation de son premier long métrage, Anais Tellenne, la fille de Karl Zéro et de Daisy d'Errata (née Anne-Laure Chaptel), avait imaginé une histoire qui aurait dû donner naissance à un film fournissant beaucoup d'émotion aux spectateurs, une histoire puisant ses sources dans le mythe du Golem et dans "La belle et la bête". Cette histoire, c'est celle de la relation inégale et inégalement ressentie qui se crée entre Raphaël, le gardien d'un manoir, un joueur de cornemuse, un homme taiseux, physiquement disgracieux, et Garance, sa patronne, star de l'art contemporain version art-performance. Aurait dû ... Le problème, c'est que la réalisation n'a pas réussi à se placer dans le sillage de cette idée de départ, avec un certain nombre de choix plutôt malheureux. Un exemple : la scène qui voit Raphaël découvrir les dessins que Garance a fait de lui aurait due être remplie de tension et d'émotion. Eh bien, c'est loin d'être le cas du fait de l'ajout aux images d'une musique tonitruante qui annihile toute tension, toute émotion. Un peu plus loin, et on s'en félicite, une autre scène, cette fois ci entre Thierry et Garance, prouve que, comme c'est bien souvent le cas, l'absence de musique arrive bien mieux à communiquer de l'émotion que des flonflons fussent ils magnifiques. Au bout du compte, du fait de ces choix malheureux, il m'a fallu arriver au dernier quart d'heure du film pour ressentir, enfin, de l'émotion. Dans la distribution, Emmanuelle Devos et Raphaël Thiéry font le job et il n'y a rien de spécial à dire. Personnellement, j'ai surtout remarqué l'excellent jeu de Marie-Christine Orry, qui interprète Samia, une postière avide de rapports sadomasos qu'elle satisfait avec Raphaël. Quant au format du film, il est assez inhabituel : ce n'est du 1.33, ni du 1.37, ni du 1.66, c'est du 1.5, un format plutôt réservé à la photographie.

Si cela vous intéresse, voici quelques anecdotes : la réalisatrice a laissé son véritable prénom à Raphaël Thiéry et a donné à Garance le nom de famille de sa propre mère, Chaptel. Le film a été tourné dans le Morvan, dans le château du Jeu, aux pieds du Mont Beuvray. Raphaël Thiéry, originaire de cette région, est un vrai joueur de cornemuse et on a donné au groupe dans lequel on le voit jouer dans le film le nom de Terra Gallica, qui est le titre du 2ème album de Faubourg de Boignard, le groupe qu'il a fondé à la fin des années 80. Quant au groupe DMR, groupe qui précède Terra Gallica lors du concert auquel on assiste dans le film, il existe depuis quelques années et Quentin Millet, son joueur de cornemuse, est un proche de Raphaël Thiéry.

très beau film autour de deux figures opposées, le campagnard et l'artiste contemporaine, mais qui finalement s'enrichissent l'un l'autre.
Joli conte moderne sur la campagne et sa complexité et son ouverture, bien plus grande qu'on le pense, à l'art.

Film très émouvant, acteurs très présents , bonne musique. Bravo Raphaël ! De belles images du Morvan.

Ce film est magnifique de par son originalité, ses prises de vue, sa musique et surtout de super acteurs qui incarnent leurs rôles avec talent. A voir et à revoir !

Film d'une grande sincérité et authentique . Raphaël Thiery est très attachant . Emmanuelle Devos égale à elle même, c'est à dire excellente et la maman irrésistible

Un excellent moment de cinéma loin de la réalité quotidienne et sa célérité. Le jeu des acteurs est juste et sobre. La réalisation nous permet de cheminer à notre guise.

Film rempli de poésie, extrêmement touchant
Bravo à tous pour ce beau moment !
A voir sans hésitation