Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Vanessa Vaugeois
1 critique
Suivre son activité
5,0
Publiée le 27 janvier 2024
Un conton e humain, intense dans les regards, les silences, la Matière, l'artiste Emmanuelle et sa muse Raphaël. Les sensations nous imprègnent au fur et à mesure du film. Un conte très sensoriels merci on ouvre les yeux et nous sommes tous des paysages ;)
Un emerveillement. Film onirique qui se regarde avec les yeux de celui, celle qui découvre une peinture, un paysage... Une œuvre alchimique, on en sort enrichi
Un premier long métrage qui se rapproche du chef d'œuvre. Une force incroyable se conjugue avec une émotion tenue et troublante entre l'artiste bourgeoise et sa muse de la campagne profonde. Très inattendu ce film dévoile un acteur gigantesque, Raphaël Thiery qui mérite un César pour son incarnation d'homme d'argile et d'homme fragile. Surtout courez voir ce film en salle.
Un film qui revisite le mythe de l’inspiration avec deux personnages émouvants. Quand l’art provoque la rencontre de deux mondes. De beaux moments dans les paysages du Morvan, dans ce va et vient de l’artiste et son modèle. Les deux acteurs sont excellents.
Un vieux gars au physique qu'on pourrait qualifier d'ingrat vit avec sa mère dans une dépendance d'un grand manoir dans un endroit reculé de la campagne, avec l'aristocrate, ultime héritière, qui arrive comme si il n'y avait pas encore eu la fin des privilèges ; on se croirait presque au siècle dernier. La première partie est sans doute un peu longue car le récit n'avance pas tant que la propriétaire n'est pas là. Homme au physique singulier, Raphaël attire soudain l'oeil de la propriétaire, artiste tout aussi singulière, à qui il aura fallu des années pour s'apercevoir que cet homme au visage taillé à la serpe mérite sa statue. La relation reste professionnelle, mais Raphaël ressent des émotions nouvelles au point de blesser maladroitement sa postière. Une courte scène particulièrement triste. Il y a encore deux scènes marquantes, un retour de concert pour une nouvelle séance essoufflée aussi touchante que troublante, puis une sublime scène d'amour, sans doute la plus belle depuis bien longtemps au cinéma. Un premier film qui lie art et amour de belle façon avec un joli message sur la subjectivité de la beauté. Site : Selenie.fr
Film émouvant et touchant. Filmé au format 16mm et aux images saturées ce récit nous offre une histoire plein d’amour qui fait passer des messages forts. Les thèmes principaux sont l’art et la beauté dans l’imperfection. Ce film brise les barrières du jugement et du regard des autres en considérant tout ce qui vit comme de l’art (citation tirée du film : Tout est vivre, tout est art »)ce qui nous renvoie également à la question de la confiance en soi En résumé, un film qui met en valeur la beauté inconditionnelle. Jeu d’acteur irréprochable, 5/5 je conseille fortement.
En charge de l'entretien d'un manoir familial de la grande bourgeoisie dont l'intégralité de la famille est décédée, Raphaël est surpris une nuit par l'arrivée surprise de la dernière maîtresse des lieux : Garance. Artiste renommée et lui simple gardien borgne, les deux êtres vont développer une relation étrange de muse et d'artiste, travaillant ensemble à la création d'une œuvre d'art. En salle le 24 janvier.
spoiler: "L'homme d'argile" est la rencontre surprenante entre une grande bourgeoise artiste et l'homme qui la relie à son histoire familiale dont elle n'a que faire. Le récit est intéressant et met en valeur un homme au physique disgracieux, semblable à un golem d'argile. Garance n'a d'intérêt pour lui que par ce qu'il lui apporte en tant que muse alors que lui est fou d'elle. J'ai trouvé intelligente la manière dont ils finissent par se rejoindre grâce à un artifice de Raphaël, même si la fin est un peu décevante : retour à la case départ. Le film se permet quelques traits d'humour bien envoyés mais je regrette le côté artisanal voire de bric et de broc (volontaire?) de l'image.
Très beau film soigné, bien joué, les dialogues sont très naturels ! Nous nous attachons très vite aux personnages et à l'histoire . Raphaël et sa cornemuse nous transportent... Une vraie réussite !
D'emblée, le caractère singulier de L'homme d'argile s'impose de par son rythme, tout sauf trépidant, ses scènes étranges à la limite de l'onirisme, son humour discret qui flirte avec l'absurde et, bien entendu, son personnage principal, laid avec élégance, si l'on ose ce presque oxymore, incarné par l'étonnant et magnifique Raphaël Thiéry. Ce cyclope au regard si doux, ce Quasimodo devient le quasi modèle d'une artiste contemporaine, sculptrice au comportement fluctuant. Égérie de me voir si bel en ce miroir, se dit alors celui que son physique renvoie à une certaine imagerie de monstres, car pour être disgracieux aux yeux des autres, celui-ci n'en a pas moins une belle âme et des sentiments sous son épaisse carapace de chair. Le premier long-métrage de Anaïs Tellenne réussit à presque nous captiver sur la longueur mais il lui manque tout de même un peu d'étoffe narrative pour se surpasser. Et aussi, tout bonnement, de davantage de folie tant l'on sent parfois, mais ce n'est qu'une interprétation, que la réalisatrice n'a pas voulu libérer totalement les chevaux, quitte à fréquenter les rivages du fantastique. La fièvre poétique et créatrice semble contenue et ramenée à un cadre acceptable pour ne pas risquer un dérapage incontrôlé auquel on aurait pourtant bien aimé adhérer.
On vas pas se mentir, c’est un beau navet, des acteurs qui sortent tout droits de plus belle la vie et un réalisateur qui manque cruellement d’expérience. Une vraie perte de temps.