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    L’Homme d’argile
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    4,0
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    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2024
    Film digne d'un conte sur une femme artiste qui retourne dans son manoir et décide de prendre le jardinier au physique très particulier comme modèle. L'intrigue du film n'est pourtant que celle-ci : l'aboutissement de la sculpture.
    Par moments, cela peut faire penser à Lady Chatterley, toutefois l'aspect sensuel se heurte aux rêves du jardinier.
    L'art de manier l'argile est très bien filmé.
    L'esprit du film est assez original, en effet le jardinier entretient une relation avec la factrice dans les bois et joue de la cornemuse.
    fleur
    fleur

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    très beau film magnifiquement interprété beaucoup de sensibilité et de sensualité on en sort pas indemne
    Evelyne Joseph Lebaratoux
    Evelyne Joseph Lebaratoux

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2023
    La rencontre entre un homme frustre et d'une artiste aristocrate parisienne donne un film d'une grande sensualité entre 2 personnages que tout oppose.
    la plasticité de l'argile, la rudesse des rapports sociaux, la nature brute, tout confère à unir ces 2 êtres que tout sépare.
    On y retrouve un érotisme délicat comme dans "la leçon de piano", ou dans "la jeune fille en feu"
    Portés par des acteurs au top, et avec une dose "d'amour vache, et tendre " de la part de la postière ou de la mère, ce film est une merveille de finesse et d'humanité
    Je conseille sans réserve
    Liliom
    Liliom

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Très beau premier film qui réinvente le mélodrame avec une imagination et une maîtrise des effets de cinéma exceptionnelles. Très bien écrit (presque trop bien écrit?), le récit ne cesse de surprendre et évite soigneusement et avec grâce les écueils du stéréotype, bien qu'on soit plongé dans un univers de conte. Les comédiens sont tous formidables, l'image magnifique, et contrairement à ce qu'écrit le Parisien, c'est un film qui peut plaire à tout le monde, et non pas seulement aux "cinéphiles radicaux", ce qui est de toute façon une expression qui ne veut pas dire grand chose sinon le rejet de tout ce qui sort des sentiers battus, pour le plus grand plaisir de tous tous les gourmands qui n'ont pas envie qu'on leur serve éternellement le même plat. Bravo à toutes et tous qui ont permis à ce film d'exister.
    Niggers
    Niggers

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Un premier film qui selon moi frôle la perfection. Modeste dans ses moyens, le film se concentre sur un huis clos superbe, et réussi à nous faire rire, nous émouvoir, et nous transporter dans un monde singulier. Raphaël Thierry est monstrueux de grâce, et Emmanuelle Devos tient la dragée haute face à lui. Foncez voir cette pépite qui j’en ait vie. Peur, ne restera pas des mois en salle !
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2024
    « Ce n'est pas à 58 ans qu'on fait une crise d'adolescence. » Raphaël, un homme qui vit avec sa mère à côté d'un manoir presque abandonné dont il a la charge, n'est pas d'accord avec cette affirmation. Après tout, les sentiments ne se contrôlent pas, mais il n'a jamais eu le "ventre qui brûle" avec une autre femme contrairement à ce qu'il ressent en voyant Garance, la propriétaire du manoir. D'habitude, face à ce cas de figure, c'est la personne qui développe une fascination pour la "bête", mais c'est totalement l'inverse ici, même si Garance est attirée par son apparence. Raphaël est intrigué par elle, subjugué même. Il a envie de lui plaire et est prêt à changer pour celle qui le regarde comme personne ne l'a jamais fait. On est loin de la dynamique sentimentale ou sexuelle habituelle. Leur relation est étrange, presque mystique. Il en ressort beaucoup de tendresse, de poésie, mais aussi de frustration. C'est simple, sensible, humain, un petit moment agréable avec un convaincant Raphaël Thiéry.
    garnierix
    garnierix

    231 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Entre les taupes envahissantes, la postière assoiffée, une mère venant de jadis et sa passion pour la cornemuse, le portrait de l'homme est brossé en quelques coups de pinceaux et en quelques minutes. C'est déjà remarquable pour l'auteur, d'autant qu'on sait que c'est son premier long-métrage.

    Ce personnage fait penser à Grenouille (roman Le Parfum), peut-être pour un don caché. Il fait aussi penser à Michel Simon, c'est évidemment physique. Il est fascinant, attachant, ce qu'il exprime étant à l'opposé de ce qu'on craindrait presque. Rôle très bien tenu par Raphaël Thiéry (il s'entendra dire qu'il est comme "un paysage qu'on découvre en s'y promenant", c'est d'ailleurs dans la bande-annonce).

    Donc on ne s'étonne pas que ce personnage brut et discret inspire Emmanuelle Devos, incarnation d'une artiste de renom, dévoreuse de ce qui n'a pas son pareil pour en faire sa création, une sorte de vampire en définitive, prenant ce qu'elle veut et passant ensuite à autre chose. Inspiration qui rendra finalement cet homme heureux, en l'ayant accouché de lui-même en quelque sorte, même si ça lui fait découvrir au passage la jalousie, la colère, la tristesse.

    On sort difficilement de ce film quand on y rentre (il reste en vous). C'est un beau film, mais tout le monde n'y rentrera pas (film confidentiel, fait pour émouvoir). C'est un film original, d'où l'intérêt (peut-être avec un petit coup de griffe contre l'art). Le seul problème, semble-t-il, est la fin. Il y a une première fin qui est extraordinaire, et inattendue, et qui aurait pu achever le film. On ne sait pas à quoi servent les cinq ou dix dernières minutes qui mènent finalement à la deuxième fin, la vraie.

    A.G.
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2024
    Conte qui mêle 2 légendes ou mythes : la créature muette du GOLEM en argile et le mythe de Pygmalion sculpteur qui devient amoureux de sa statue Galatée (mais ici pas besoin de l'aide d'Aphrodite pour que la statue s'anime).
    THIERY est impressionnant, portant son fardeau extérieur avec profondeur.
    DEVOS est possédée par sa folie intérieure (oeuvres : spoiler: fioles de larmes, exposé de son corps nu, 9 mois dans une cavité alias un utérus
    ).
    La vieille mère de notre Golem est blessante et archaïque.
    Le château du Jeu dans le Morvan, sera le théâtre de cette romance dramatique.
    La chanson de Barzotti ("Souvent je pense à vous Madame") sera la vraie trouvaille subtile, exprimant la passion amoureuse de notre taiseux.
    Ne ratez pas l'épilogue sensuel de ce film!
    Framas54
    Framas54

    15 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Suggérer sans trop expliquer, c’est un parti pris assez rare aujourd’hui, et pourtant c’est la clé de tout cinéma un peu subtil.. donc on n’est pas assassiné de dialogues, encore moins de musique. La trombine de l’acteur Raphaël Thierry évidemment joue le rôle principal, un peu Jean Genet en boxeur borgne, très réussi. Devos en artiste réfugiée dans ce vieux manoir, pourquoi pas? Un film reposant et finalement agréable
    Une mention à la factrice libérée.
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2024
    Quand la bête efface la belle

    Du grand feu ne restent que les braises, c’est le titre original qu’Anais Tellenne avait d’abord choisi pour son 1er film. Et un 1er film, ça vaut toujours d’être vu, surtout quand, comme ici, on assiste à la naissance d’une cinéaste originale et plus que talentueuse. 94 minutes exigeantes mais jamais élitistes. Raphaël n’a qu’un œil. Il est le gardien d’un manoir dans lequel plus personne ne vit. À presque 60 ans, il habite avec sa mère un petit pavillon situé à l’entrée du grand domaine bourgeois. Entre la chasse aux taupes, la cornemuse et les tours dans la Kangoo de la postière, les jours se suivent et se ressemblent. Par une nuit d’orage, Garance, l’héritière, revient dans la demeure familiale. Plus rien ne sera plus jamais pareil. Ce tout petit film est une pépite dont il ne faut surtout pas se priver.
    Voilà un film qu’on regarde plus avec le cœur qu’avec le cerveau. Bien sûr, on pense d’emblée à Jean Cocteau et son adaptation du mythe de La Belle et la Bête – même si on est loin de son imaginaire si personnel. Ici, tout est beaucoup plus prosaïque et ce serait une nouvelle version de Pygmalion à laquelle il nous est donné d’assister. On a l’impression, durant tout ce drame poétique, de feuilleter une sorte de livre d’images, c’est sans doute dû au format 1,5 qui est plus réservé à la photo qu’au cinéma. La beauté des sentiments, la mélancolie qui plane en permanence, l’originalité du propos, tout est réuni dans ce scénario pour toucher le spectateur au plus profond.
    Côté casting, je dirais ouf, enfin ! On donne un 1er grand rôle à cet acteur hors du commun, Raphaël Thiéry. Ce comédien a toujours été, jusque là, cantonné à des petits rôles. Son physique pour le moins particulier n’y est évidemment pas pour rien. Ici, la réalisatrice le film avec gourmandise. Bouleversant, il écrase le film de sa prestance colossale à contrario d’une naïveté désarmante et enfantine et s’élève ainsi au-dessus de la masse vaniteuse que peut-être l’art contemporain. Face à lui, Emmanuelle Devos est parfaite. Les deux autres femmes de ce conte moderne, Mireille Pitot et Marie-Christine Orry, sont également épatante. On est totalement fasciné par cette œuvre atypique et par la maîtrise de sa réalisatrice grâce à laquelle la bête devient belle. Pure merveille.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Ode à la monstruosité
    Raphaël, homme au physique atypique, est l’homme d’entretien d’un manoir sur lequel il veille. Il vit avec une mère acariâtre, et est l’objet sexuel à presque 60 ans de la postière usant de tous ses fantasmes avec ce monstre. La châtelaine, artiste parisienne, un jour débarque et la bête se prend d’amour pour la belle au point que l’artiste devient la muse du modèle. En effet, elle décide de sculpter cet homme aux atours de Golem qui en fait est d’une finesse relationnelle, d’une gentillesse et d’une sensibilité hors norme. La relation est déséquilibrée entre eux deux ; à se demander si le plus monstrueux des deux est bien celui que l’on croit.
    Pour son premier long métrage, Anaïs Tellenne réalise un film d’une infinie poésie à la limite du rêve. On est surtout portée par le jeu des acteurs et surtout Raphaël Thiery par lequel passe toute l’émotion du film au travers une naïveté désarmante et un regard enfantin sur les choses de l’amour. Il est extrêmement touchant.
    Cependant le scénario tourne trop vite en rond ; le contexte posé, les enjeux narratifs sont très vite affichés et résolus. On ne s’ennuie pas, la curiosité reste malgré tout présente. Même imparfait, une belle réussite pour un premier film.
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    Marie Breton
    Marie Breton

    67 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2024
    Un vrai petit bijou qui doit être vu « non pas avec le cerveau, mais avec le coeur » a confié la réalisatrice (dont c’est le premier film, et dont il faudra assurément suivre la carrière).

    Le film s’ouvre comme sur la première page illustrée d’un vieux conte, et c’est dans cet esprit qu’il se poursuivra.

    Le format visuel 1,5 (très proche des formats télé à l’ancienne, et qui m’a saisie d’emblée parce que c’est celui qui était utilisé pour les vieux Disney que je préfère - « Cendrillon », « La belle au bois dormant », « Alice au pays des merveilles ») choisi par Anaïs Tellenne confère dès le premier plan à « l’homme d’argile » toute son âme, sa mélancolie, son intemporalité.

    C’est un récit hors du temps, poétique, pittoresque, qui réveillera les mythes qu’on nous a autrefois contés, mais sans jamais les plagier.

    Il est possible que le mieux soit de ne rien dévoiler du tout sur ce film, de s’en référer seulement au titre, et seulement d’encourager celles et ceux que l’affiche attirent à le voir sans attendre.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2024
    De Anais Tellenne (2024).
    Un sentiment partagé entre émotion au début du film et presque rejet à la fin. je pensais voir une version moderne de la Belle et la bête mais non. Je pesait voir un film ou l'amour serait sublimé entre la bête , un être quelque peu abimé admirablement campé par Raphael Thiery impressionnant et la belle campée par la sensuelle Emmanuelle Devos. Pour autant le film s'égare notamment au prisme d'un des travers de l'art moderne où bien souvent le corps est utilisé à toutes les sauces. D'aucun y verrait une belle histoire passionnelle entre un homme qui semble vivre sa première grande histoire d'amour. Mais on assiste plus à une utilisation éhontée d'un pauvre bougre aux seules exigence d'une artiste et de son oeuvre . Alors bien sûr, il y a des scènes émouvantes parfois. Pour autant au delà de la prestation remarquable de Raphael Thiery , il y a un grand malaise qui se dégage du film à savoir l'utilisation excessive d'un modèle qui d'ailleurs à la fin sera jeté aux oubliettes.
    Pour s'en convaincre , le film d'ailleurs nous déploie comme un mépris la façon dont une certaine élite regarde le modèle ! Juste pour ce qu'il est un modèle à jeter ! Le film serait même presque un pamphlet sur l'absurde et sur un certain art contemporain.


    Avec Emmanuelle Devos, Raphaël Thiéry, Mireille Pitot
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    73 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2024
    L’Homme d’Argile
    Film très original, très réussi, à la fois poétique, nostalgique (belle musique sur la base de Green sleeves ce qui n’est pas la musique la plus gaie)et qui ne manque pas d’humour. Raphaël Thierry est remarquable. Très belle photographie. C’est un peu Pygmalion à l’envers, mais la réalisatrice a voulu traiter tant de thèmes à la fois (Le désir, le fantasme amoureux, la solitude, la création, l’art…) qu’au final le spectateur est un peu sonné .
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2024
    Une romance forcément triste assez bien racontée et filmée.
    Le suspens est bien maintenu jusqu'au bout qui nous laisse douter de l'intensité du drame qui va se dérouler.
    Ceci dit, le côté "too much" des personnages et de la situation laisse le spectateur un peu sur le bord du chemin.
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