Une production de Sandalwood, l'industrie du cinéma indien, basée à Bangalore, dont les films sont réalisés en Kannada.
La forme de cette production Sandalwoodienne peut surprendre: lors le héros parle, la bande-son est constituée uniquement de sa voix grave (il n'y a pas de prise de son réel), avec nappe en fond, complètement irréelle. Et c'est la même chose des méchants.
Ensuite, il est intéressant de voir cette histoire de conflit de territoire, de vengeance, dans un univers de croyances et de superstition, mais aussi d'utilisation de Youtube pour une recette de cuisine, et et de l'existence donc de tablettes et de téléphone portable. Qui se déroule à la campagne dans des villages, avec comme arme principale la serpe, qui ne sert pas qu'à couper les cultures, mais aussi à couper les gorges et autres parties du corps. Les combats sont d'ailleurs visuellement agréables, avec les personnages qui virevoltent au ralenti. Efficace.
L'utilisation systématique du ralenti, qui produit de beaux résultats plastiques, mais qui allonge la durée du film.
Dans cette communauté, les femmes ont peu de choses à dire et son visiblement censées faire la cuisine.Mais la mère et l'enfant, ou l'amoureuse sont traités avec hypertrophie.
Curiosité: il n'y a pas de scénariste crédité, pour cette histoire simple et sans complexité.
Comme d’habitude les dialogues sont lourds, insistants, redondants et récapitulatifs, en permanence.
Le film possède en arrière-plan une intrigue relative aux affaires autour de l'incinération des corps, mais aussi la possession de terres.
Il n'est pas très clair pourquoi le méchant est méchant. Et réciproquement. Néanmoins ils sont reconnaissables au fait qu'ils sont mal coiffés, avec des cheveux longs, et avec le visage pas symétrique.