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Gab_10
1 critique
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5,0
Publiée le 1 octobre 2023
Un film poignant. Un équilibre parfait entre récits de vies difficiles et idées reçues qui questionne le fonctionnement de la justice et sur le manque de considération des métiers du social.
Très bon film, y a rien a redire la dessus comme quoi comme souvent, avec peu de budget, un film peut être très sincère et touchant. Tous les acteurs sont formidables. Mon seul petit regret est que j'aurai aimé voir un peu plus Raphaël Quenard qui pour moi est un acteur exceptionnel et qui doit dans un avenir proche devenir une référence du cinéma français. Il est tellement bon que juste sa présence nous captive.
C'est une révélation! Cette Justice Restaurative qui se révèle être peut-être la panacée aux multiples problématiques des victimes et des criminels. On découvre le rôle des CPIP en tant que médiateurs spécialisés (douce et empathique Elodie BOUCHEZ face à une éclatante EXARCHOPOULOS). Pour les victimes : qu'elles retrouvent confiance, s'apaisent, reprennent pied et qui puissent accéder au pardon. Pour les auteurs : aide à la réinsertion, prévention de la récidive, conscientisation de leur responsabilité. Les entretiens en cercle avec prise de parole régulées par le "bâton de parole" sont des instants passionnants illustrés par des témoignages saisissants par des acteurs intenses investis (victimes LELLOUCHE, BEKHTI, MIOU-MIOU, criminels TESTOT, BENSSALAH, BIRANE). Inoubliable!
Un très beau film de Jeanne Herry (Pupille), intelligent et humaniste, filmé avec sobriété. On en sort à la fois bouleversé mais Plein d'espoirs. Les acteurs excellent, comme d'habitude Gilles Lellouche crève l'écran, Adèle Exarchopoulos est extraordinaire de vérité. Un césar pour sa performance ?
Ce film pousse à la réflexion C est aussi cela le grand cinema Bravo Jeanne Herry Merci à toutes ces réalisatrices qui osent proposer un cinema différent riche et intelligent
Les acteurs jouent mal, la moitié d'entre eux simule un accent de racaille de cité l'autre moitié parle avec un ton de bourgeois bien pensant. C'est nul et la note sur allocine est encore plus désespérante.
Un très joli film entre documentaire et pièce de théâtre tant le sujet est traité en huis-clos. Entre ces quatre murs, la résilience, la reconstruction, sous la caméra de la réalisatrice Jeanne Herry qui s'attarde au plus près des visages des personnages (tous interprétés magnifiquement par une brochette d'acteurs investis) offre un moment puissant de cinéma. De la confrontation à une complicité émouvante prouve que le travail de ces bénévoles peuvent apporter une réponse parfois entre ces deux mondes que tout oppose. Une réussite totale.
Le nouveau film de Jeanne Henry m'a ému, j'ai mis du temps à m'en remettre. J'avais la boule au ventre pendant tout le film. C'est lourd à digérer, mais le film présente à merveille l'intérêt du dispositif de justice restaurative. Etablir le dialogue entre criminels et victimes. C'est évidemment difficile, risqué même, car ça peut réveiller des blessures profondes, et le film montre très bien ce paradoxe de devoir faire remonter des traumatismes à la surface pour tenter de les guérir. J'ai eu de l'empathie à la fois pour les victimes et les criminels. C'est rempli d'humanité, au début les intervenants on du mal à s'habituer à ce format tendu et explosif, mais petit à petit ils apprennent à se connaître et à lutter contre leurs préjugés. Via les dialogues incisifs, on aborde la responsabilité, la culpabilité, les traumatismes, mais aussi la reconstruction et la vie après la prison. Les performances m'ont marqué, en particulier Gilles Lellouche, mais aussi Leïla Beckti que je connaissais comme simple humoriste. La structure est simple. Un groupe de paroles, beaucoup de dialogues, une progression dans la compréhension mutuelle des personnages. C'est précis, pertinent, et touchant, et j'ai vu beaucoup de beauté dans cette simplicité. Comme l'esthétique s'efface, les dialogues rayonnent d'autant plus. Je n'ai juste pas compris l'arc narratif avec le personnage d'Adèle qui est en dehors du groupe de parole (je pensais qu'elle allait les rejoindre), mais ça permet de chapitrer les 5 rencontres des victimes/criminels.
J'aime en particulier le fait que le titre soit lié à un moment important du film. A voir si vous aimez les drames et le film social, mais attention on met du temps à s'en remettre ! Un peu comme 120 battements par minute
« Je suis heureuse d’avoir réussi à le haïr, car je commence à me sentir prête à aimer. » Il y a tellement de phrases issues de ce film que l'on pourrait mettre en avant tant celui-ci est juste dans son traitement comme lors de cette évocation du traumatisme qui poursuit les victimes tous les jours sans que la peur ou les blessures ne s'estompent. Pour tenter d'aller mieux, trois victimes font appel à la justice restaurative pour rencontrer des détenus déclarés coupables d'un fait similaire à ce qu'ils ont vécu. En parallèle, on suit également une jeune femme qui elle sollicite un médiateur pour dialoguer avec son violeur. Des rencontres minutieusement préparées dans le but d'aller mieux et de comprendre l'autre. Il s'agit d'une démarche bilatérale qui doit servir autant aux coupables qu'aux victimes. Si ces dernières cherchent principalement à comprendre, et ce même s'ils ne sont pas en face de leurs bourreaux, les détenus sont mis face aux conséquences de leurs actes. Une nécessité pour certains afin de faire la différence entre coupable et responsable qui semble échapper à l'un d'eux... Avec ce nouveau film bien différent des précédents, Jeanne Herry fait mouche avec un drame puissant, bouleversant et d'une grande pudeur. C'est peut-être idéalisé par moment, mais c'est un sujet sociétal très important et rarement traité si je ne me trompe pas. L'écriture est fine et intelligente que ce soit pour décrire les situations ou les propos, mais aussi pour le développement des personnages qui sont vraiment attachants. C'est humanisant, pédagogue et jamais méprisant puis c'est surtout remarquablement incarné par un casting exceptionnel. Bref, un très bon film qui mérite tous ces superlatifs.
Un sujet plutôt bien traité, mais c'est tout. Le point de vue adopté par la réalisatrice avec un axe documentaire se justifie peu, c'est à dire qu'on trouve le même genre de choses sur france 5 en vrai docu.. Alors le jeu des acteurs se révèle très juste et met bien en exergue les sentiments de tous. Un dramatisme grave qui devient pesant, puis déborde pour devenir lourd et agaçant, mal balancé par les quelques séquences d'humour trop banales. La fin mielleuse donne envie d'en sortir, dommage.
Enfin un bon film français qui sort des sentier battus qui met l'humain au centre servi par une belle brochette d'acteurs de toutes générations (Miou-Miou, Jean-Pierre Daroussin, Elodie Bouchez, Adèle Exarchopoulos, Leïla Bekhti, Dali Bensalahm, etc.). J'ai même trouvé que Gilles Lelouche et Fred Testot jouaient bien dans ce film, et pourtant se ne sont pas acteurs dont j'apprécie vraiment le jeu. La réalisatrice, Jeanne Herry (fille de Miou-Miou) a su raconter avec une économie de moyens une histoire forte portée par des personnages dépassés par les enjeux de la justice restaurative et qui se contentent d'essayer de (sur)vivre à leur condition et à leur traumas. L'approche est clinicienne, presque documentaire. On ne regarde pas des victimes et des coupables se parler, mais des êtres humains qui tentent de reprendre le contrôle de leur vie, sans excuser les fautes et les crimes commis. Du grand cinéma.
Je verrai toujours vos visages. Le film traite de la justice restauvative mais la réalisation n'arrive pas à capter le spectateur, dommage. Deux étoiles et demie.
Deux étoiles pour essayer de modérer les notes dithyrambiques données à ce film. C'est un feel-good movie avec d'excellents acteurs, très bien. Mais le scénario reste très convenu, aucune surprise majeure alors que le film dure tout de même 2 heures et qu'il aurait été possible de troubler de temps à autre ce joli consensus. Les fans d'"En thérapie" pourront y trouver leur compte, mais les autres resteront sur leur faim. Point positif, c'est un film français dans lequel la diction des acteurs a été soignée. Il est plaisant de comprendre les dialogues. Globalement bien fait, mais ne crions pas au chef d'œuvre inoubliable.
Après Pupille, sa brochure d'information sur l'adoption, Jeanne Herry revient avec cette pseudo fiction qui s'apparente plutôt à un documentaire tant sa démarche est attentiste. Elle pose sa caméra au milieu de ce groupe pour filmer une succession de plans d'une platitude extrême, dénué de toute progression dramatique, sans jamais prendre aucun risque. Et c'est sans compter le processus psychologique décrit, dont la facilité supposée laisse quelque peu dubitatif.
l idée et les personnages st bons . mais c est un peu le monde des Bisounours. la cinéaste n a t elle pas édulcoré la fin et ces professionnels tjrs souriant, passant leurs vies ensemble..