Ennuyeux, des répliques stéréotypées. On se croirait dans l'émission de vis ma vie . Heureusement agresseur et victimes finissent par s'enlacer et partagent un bon repas! Ridicule . dépensé 20 pour ce film. Passez votre chemin.
Le twist du début lance bien le film mais très vite ça manque de rythme : il y a très peu de musique parce que beaucoup de dialogues, le montage et la réalisation ainsi que la mise en scène n'ont rien d'exceptionnel Les dialogues sont médiocres et tombent dans le piège de vouloir raconter le quotidien en s'attardant sur des détails chiants Le film se résumé en une phrase : que des bons acteurs qui jouent mal, à part le personnage de Nassim qui est très bien joué. Par moments il y a un côté bisounours un peu irritant. Leïla Bekhti surjoue, Adele exarchopoulous récite son texte sauf à la fin ou elle joue bien. Le sujet du film est intéressant mais tout le reste est plutôt décevant et déjà vu.
« Je suis heureuse d’avoir réussi à le haïr, car je commence à me sentir prête à aimer. » Il y a tellement de phrases issues de ce film que l'on pourrait mettre en avant tant celui-ci est juste dans son traitement comme lors de cette évocation du traumatisme qui poursuit les victimes tous les jours sans que la peur ou les blessures ne s'estompent. Pour tenter d'aller mieux, trois victimes font appel à la justice restaurative pour rencontrer des détenus déclarés coupables d'un fait similaire à ce qu'ils ont vécu. En parallèle, on suit également une jeune femme qui elle sollicite un médiateur pour dialoguer avec son violeur. Des rencontres minutieusement préparées dans le but d'aller mieux et de comprendre l'autre. Il s'agit d'une démarche bilatérale qui doit servir autant aux coupables qu'aux victimes. Si ces dernières cherchent principalement à comprendre, et ce même s'ils ne sont pas en face de leurs bourreaux, les détenus sont mis face aux conséquences de leurs actes. Une nécessité pour certains afin de faire la différence entre coupable et responsable qui semble échapper à l'un d'eux... Avec ce nouveau film bien différent des précédents, Jeanne Herry fait mouche avec un drame puissant, bouleversant et d'une grande pudeur. C'est peut-être idéalisé par moment, mais c'est un sujet sociétal très important et rarement traité si je ne me trompe pas. L'écriture est fine et intelligente que ce soit pour décrire les situations ou les propos, mais aussi pour le développement des personnages qui sont vraiment attachants. C'est humanisant, pédagogue et jamais méprisant puis c'est surtout remarquablement incarné par un casting exceptionnel. Bref, un très bon film qui mérite tous ces superlatifs.
Une thématique complexe, porteuse d’interrogations et de réflexions, avec une mise en scène de qualité (bien que presque exclusivement des face à face sans action extérieure). La distribution et l’interprétation sont en rapport. La vulgarisation du sujet pour le spectateur lambda est bien présente. C’est heureux car tout le monde n’est pas psy. Et quand il s’agit de délinquance, tout un chacun est spontanément davantage procureur que psy. Une intéressante confrontation des vécus. On n’échappe pas à la leçon de morale, aux tentatives (maladroites) de justification ni, au final, à une sorte de « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes » grâce à la justice restaurative (sic). Une loi de 2014. Une reconstitution de fiction qui emprunte au genre documentaire.
Farid Tir, vous connaissez ? Il s'agit d'un braqueur qui, au début des années 2000, avait enchaîné les casses à une cadence quasi industrielle. Lors de son procès, une de ses victimes, une jeune femme de 38 ans, était venue témoigner pour dire à quel point elle fut traumtisée et à quel point sa vie s'en était retrouvée chamboulée. Celui-ci, ne s'attendant pas à pareilles répercussions, avait demandé pendant sa période de détention (laquelle court encore, il me semble) à rencontrer les victimes (la jeune femme de 38 ans la première) pour parler avec elles. Bon, je veux bien admettre que "Je verrai toujours vos visages" est important en cela qu'il aborde un thème essentiel, mais il y a des trucs qui me chiffonnent sérieusement là-dedans. Si je ne suis pas défavorable au principe de justice restaurative, je suis en revanche totalement opposé au cheminement que l'on me fait voir ici. Parce que pour moi, avec le caractère potentiellement explosif que cela présente, il n'y a de guérison possible pour la victime que si et seulement si elle rencontre son vrai bourreau et pas un autre condamné pour les mêmes délits ou crimes. Et cela doit se faire en dehors de tout cadre associatif. Ben tiens, puisque l'on parle de traumatismes, on va aller encore plus loin : la notion même du traumatisme est traitée plus que superficiellement. Herry nous dit qu'il suffit que ces rencontres aient lieu pour que les victimes aillent mieux (presque comme par magie) et pour que les coupables fassent amende honorable. C'est tout simplement oublier que bon nombre de condamnés sont des cas incurables puisque relevant de la pathologie mentale pour certains ou de la pire bassesse humaine pour de nombreux autres. On se trouve vraiment face à un film qui déploie un propos angélique et presque complaisant face à la délinquance et la criminalité. C'est précisément le genre de raisonnement qui a conduit au laxisme judiciaire dont nous souffrons aujourd'hui. Sur les 4 cas présentés, seul celui concernant la jeune femme victime d'abus sexuels de la part de son frère aîné a une approche crédible. Alors oui, sujet très intéressant, interprétation correcte sans être brillante, pas d'ennui, mais désolé pour ceux qui aiment, le fond et le propos sont hautement douteux.
Des histoires humaines, originales et poignantes sur un sujet très peu connu encore en France, hélas, plombées par des dialogues incessants, trop longs, trop lents ...
Bouleversant. Le casting est 5 étoiles, absolument parfait pour mettre en lumière ce scénario simple et très efficace, ces situations brutales, nécessaires, belles. Deux histoires touchantes, absolument passionnantes. Un film nécessaire qui sera montré au plus grand nombre j'espère. Une pépite.
Quel travail d'écriture et de réalisation, magnifique. Les acteurs sont TOUS incroyable. Adèle tellement juste dans ce rôle, quelle actrice fascinante. Psychologue depuis 20 ans les mots m'ont touché, la puissance du groupe de parole et les déclenchements de prise de conscience sont forts, beaucoup de finesse. Gros coup de cœur.
Grosse claque de cette première partie de l'année 2023. Sujet lourd abordé avec beaucoup de sérieux et de réalisme, excellente distribution d'acteurs (dont Leïla Bekhti dont la performance est remarquable), des moments d'émotions et une dose d'humour... Bouleversant !
Exceptionnel. Dur d'imaginer la même chose sans les visages lumineux d'elodie bouchez, expressif de Dali Benssalah, le talent de podalydès ou darroussin. Birane ba est nul, il n'a qu'une seule expression et joue toujours le même rôle, à la comedie feançaise ou ici, celui du beau gosse buté et à mon avis insupportable
Un drame social intéressant mais quasi documentaire et en tout cas très didactique, porté par un excellent casting. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/04/je-verrai-toujours-vos-visages-de.html
Film très poignant, assez lourd émotionnellement, duquel on ressort grandi. En terme d'écriture de dialogues et de performances d'acteurs c'est magistral. Leïla Bekhti, Dali Benssalah, Gilles Lellouche, Miou-Miou et Birane Ba m'ont skotché à mon siège. Je déplore tout de même quelques instants inutiles beaucoup moins juste que le reste du film comme les brefs flashbacks sur le personnage d'Adèle ou les déclamations pompeuses de la fin.
Le film a ce côté « film qui fait du bien » et je n’aime pas. On peut distinguer deux parties en parallèle totalement différentes. Celle du groupe donc avec les choses qui s’arrangent dans les rires, voire les embrassades. Et l’autre beaucoup plus dense et forte, celle de la jeune femme et de son frère. Cette partie est bouleversante. Même si elle a un côté documentaire. Elle est attachante et poignante. L’ensemble est donc décevant. Même si l’essai est intéressant de nous faire partager des travaux sur la reconstruction nécessaire des victimes.
Ça partait bien et plouf. Ça n'est en fait qu'un huit clos embêtant, les acteurs sont bons fort heureusement. Mais c'est un film de victimes pour les victimes, c'est agaçant, cette manière d'élever les victimes en ignorant les blessures ou la vie des bourreaux, j'attendais qqose de nouveau d'un peu plus intellectualisé. Un terrain commun finalement bien ennuyeux sauf Chloé qui apporte une vrai crédibilité au film. C'est #tpmp en film. Se dire victime ne soigne de rien, et rend le film finalement très moyen, on suffoque on a pitié on s'ennuie.