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tuco-ramirez
133 abonnés
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3,0
Publiée le 16 octobre 2023
Début des 70’s, l’extrême gauche, avec ses actions violentes fait la une de l’actualité. C’est dans ce contexte, avec une police aux pratiques parfois douteuses et une extrême droite antisémite occupant déjà bien le terrain, que l’affaire Goldman se déroule. Ce film tout en huis clos dans la salle d’audience, très académique et très fidèle aux procès-verbaux des débats, ne prend pas parti. La culpabilité ou non du demi-frère de JJG, le plus populaire des français, n’est pas l’enjeu du film. Ce film monte un homme, en fait assez minable ; un fantoche se rêvant révolutionnaire pour faire mieux que ses illustres parents, résistants de premier ordre. Il s’invente une cause, mais il n’est en fait qu’un petit voyou à la tête bien faite. La publication d’un ouvrage durant ses années de prison lui donnera une aura populaire dans les milieux de gauche prompt à mobiliser jusqu’aux artistes (Simone Signoret sera là durant toute l’audience) et l’intelligentsia ; mais aussi le peuple. Et çà pèsera dans la balance d’une justice qui ne se révèle pas si impartiale quant il faut juger le fils d’un héros. On y voit aussi la roublardise de la défense pour sauver la tête d’un homme ; la peine de mort fait encore frémir. Ça manque d’inventivité, mais l’écriture et le montage sont sacrément ciselés. Pas de gras, pour un film de deux heures en quasi huis clos, on n’est passionné par les débats. Et l’acteur jouant le condamné n’y est pas pour rien, il semble habité jusqu’à provoquer la mort en face. Mais la question que l’on se pose au terme du film ; quel intérêt de faire un film sur ce personnage ? TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Un film quasi documentaire tant il nous plonge avec génie au cœur d'une époque, les années 70, politique et engagée où l'antisémitisme et le racisme sont au cœur des combats avec le communisme en fond. On ne sort pas du tribunal et pourtant toute cette époque y transpire grâce aux costumes, maquillages, dialogues et comportements transcendés par des actrices et des acteurs totalement inspirés. L'émotion est telle que l'annonce du verdict retentit comme une déflagration. Du grand cinéma de procès, du grand cinéma tout court car il faut une maîtrise absolue de la réalisation pour nous tenir en haleine durant presque deux heures, grâce à la magie de la parole et des images.
Le cinéma-théâtre a ceci de participer qu'il peut lasser. Avec ce film, ce n’est pas le cas. Petit à petit, le procès savamment filmé offre une lecture des faits exposés qui dérange le spectateur, au point de lui imposer une prise de position vis-à-vis de l'homme inculpé : est-il coupable de ces meurtres iniques ?
Il ne manquait qu'une direction d'acteur et quelques idées de cinéma pour sauver ce téléfilm lourdingue et académique de l'ennui le plus total. Dommage.
Ne mérite clairement pas de faire des entrées pour un type d'extrême gauche ! Ça ne mérite clairement pas un film ! Quand on voit ce qu'il se passe aujourd'hui
Très mauvais jeu de la plupart des acteurs. Rien d oppressant dans ce huis clos. Je l ai plutôt ressenti ce huis clos comme désagréable car sonnant faux ( l avocat de la défense, le procureur, les policiers, certains témoins, etc. A l exception du jeu des acteurs tenant le rôle de l avocat de la partie civile, du juge ou bien encore du père de Goldman (ce dernier m' a profondément ému quand il demande pardon à son fils). L'atmosphère de la salle avec ceux qui soutiennent pierre goldman d un côté et les autres est surjouée, voir caricaturée. Vraiment très très déçue. Le sujet était " très casse gueule " mais c est raté à mon humble avis.
Un film puissant, un huis clos étouffant ! La caméra se focalise sur des portraits exaltés mais d'une humanité bouleversante, aux portes de la folie des hommes. Le passé, notre histoire, nos faiblesses et les convictions démontrent que l'homme au travers d'un film, n'est jamais éloigné de la violence.... Culpabilité ou innocence, le film démontre la tragédie d'un procès et de son époque.
Bon film à voir. Huis clos tout de même un peu étouffant. Le film relate les imperfections de la police. Elle n'est pas représentée sous son meilleur jour ! Les spectateurs sont pour la plupart persuadés de la non-participation de Pierre Goldman au meurtre des deux pharmaciennes. Il y a trop d'invraisemblances. Le prévenu est intelligent, sans doute en colère, insupportable, voyou, mais pas tueur. Me Keijman était sans doute plus brillant que dans le film.
Du très lourd au niveau interprétation, que ce soit l'accusé, les avocats ou le président du Tribunal, et les principaux témoins. Tous sont habités et rendent ce ce huis-clos dense, extrêmement nerveux, passionnant, grave et parfois drôle. Le talent de l'éloquence en est la vedette. On replonge aussi dans la société française des années 60 et 70, et de sujets toujours d'actualité. Un excellent film de procès et un accusé charismatique (dont on oublie les fautes reconnues).
Un film mené de main de maître du début jusqu'à la fin ! La contraire du huis clos n'est absolument pas un poids, au contraire il magnifie la tension dramatique du film, tension qui jamais ne faiblit. Les acteurs sont tous bons, les dialogues prenants et bien écrits. On voit la justice à l'oeuvre et l'immense part de théâtre dans son exécution. Le personnage central est rendu dans son ambiguité (même si 50 ans après, le verdict donné peut surprendre un peu...).
Un film qui parlera aux spectateurs d'un certain age.
Restitution d'un procès mais inspiré puisque sont présentés des témoignages qui n'ont pas existé. L’intérêt est plus dans la restitution d'une époque, de son climat 1976, Hu
Le procès à huis clos je l'ai trouvé très passionnant l'acteur principal que je connaissais pas joue très bien les autres acteurs aussi en tant que spectateurs on y assiste en tant que jurés franchement j'étais prise par l'audience de cette homme je vous conseille fortement ce film l'audience de l'époque vaut le coup d'être vu.