Gratitude à Frédéric Sojcher ! Agnès Jaoui, Jonathan Zaccai, des amis dans mon cœur. Film intimiste, fin, sensible où chaque mot, chaque silence, chaque expression du visage nous offrent un instant d'éternité. J'ai vécu ce film d'une grande humanité avec toute ma présence. Merci Frédéric Sojcher 🙏🌿
C'est comme si les réalisateurs s'étaient donné le mot pour faire des films qui sont autant de déclarations d'amour au cinéma. Après The Fabelmans, Babylone et Empire of light... Voilà un nouvel hommage vibrant au cinéma, version française. Le cours de la vie, c'est ce cours d'écriture de scénario que Agnès Jaoui, qui joue le personnage de scénariste de renom, vient donner aux étudiants de l'ENSAV, école du cinéma à Toulouse. Tout se mélange dans ce grand exercice inattendu de confusion de sentiments. Et même si on maîtrise parfaitement les facettes du métier, cela suffit-il à réussir le scénario de sa propre vie? Avec tout ce qu'on est censé retrouver à l'écran dans un bon film: la peur, la passion, l'amour... quoi d'autre? Qui a soufflé: la nostalgie? Quitter son amour, pas parce qu'on ne l'aime pas, mais parce qu'on ne s'aime pas et parce qu'on a besoin de partir pour grandir, changer et devenir quelqu'un... pour revenir 30 ans plus tard On se demande dans quel film on a puisé des références pour broder la trame de sa propre vie... La magie du cinéma s'est invitée sur les bancs de l'amphi, avec les personnages uniques et universels. Et si un jour quelqu'un racontait notre histoire? Et si...
un petit bijou sur l'amour, sous toutes ses formes. l'amour maternelle, l'amour du couple et ses questionnements, la culpabilité paternelle, l'intransigeance des enfants, l'amour fraternel dont le dernier souffle est suspendu au ballon rouge en forme de cœur et l'amour au sens large que tous ces jeunes élèves futurs scénaristes rêvent de découvrir... une leçon de vie...je vais remplacer le "j'aurais dû..." si réducteur que j'emploie parfois par le "et si..." positif et plein d'espoir... courez voir ce film, les acteurs sont magnifiquement vrais...et laisser vos yeux s'embuer de larmes.
Le nom d'Agnès Jaoui, qu'elle intervienne comme scénariste ou actrice, est toujours l'assurance que le film sera bon. "Le cours de la vie" est tout simplement magnifique. L'intelligence d'un scénario à plusieurs "strates", la qualité de la réalisation, la justesse des actrices et acteurs, la beauté de la musique, tout concoure à faire résonner en nous l'émotion et les sentiments les plus profonds.
Une magnifique ode au cinéma, aux scénaristes qui nous racontent des histoires pour nous éviter de faire des cauchemars tels les trains qui avancent dans la nuit chers à Truffaut, mais aussi à la musique de film qui est comme l’héroïne de ce Cours de la vie. Les acteurs sont formidables à commencer par les deux personnages principaux Agnès Jaoui et Jonathan Zaccaï mais aussi Géraldine Naccache qui joue « à l’os » une femme éprouvée et nous fait monter les larmes aux yeux.
Ce film repose sur le talent d'Agnès Jaoui dont l'interprétation est bluffante. On passe un très bon moment car les autres acteurs sont aussi très justes et l'histoire originale.
J'ai particulièrement apprécié l'interprétation d'Agnès Jaoui, remarquable de naturel et de vérité dans un rôle qui semble fait sur mesure pour elle alors que je crois savoir que ce film est la transcription d'un roman !
Il y a quelque chose de troublant dans ce film c’est la sensation mélangée, de justesse et de familiarité. Le trouble que j’ai ressenti ne vient pas tant du jeu impeccable d’Agnès jaoui que de l’impression que j’ai eue d’être piégé, parce que j’oubliais sans cesse, qu’Agnès Jaoui jouait un personnage, que ça n’était pas elle-même . Jamais je ne l’ai vue se confondre autant avec un personnage. Ou peut-être jamais je n’ai cru en son personnage à ce point.
Dans ce film, j’ai cru à tout. J’ai véritablement été happé par la situation et les personnages. Sans doute aussi parce que je connais bien l’enseignement Mais pas seulement. Pas du tout même. Il y a dans le film, une façon d’aborder un sujet familier et d’en faire, comme le fait le personnage d’Agnès, un film. Il y a une mise en abyme très habile et implacable. Celle qu’on voit et celle qu’on ne voit pas : Il y a la leçon de cinéma de Noémie qui explique comment utiliser la vie pour imaginer une matière cinématographique et puis celle du réalisateur: Le fait d’utiliser sa matière quotidienne (l’enseignement) pour en faire un film. L’air de rien. Et c’est passionnant.
Les étudiants sont un peu plus curieux (ou passionnés !) que ceux que nous croisons dans la vie mais ils leur ressemblent, ils sont comme le dit Truffaut « comme dans un train, un train la nuit. »
Le film nous embarque vers ce qu’on n’imaginait pas forcément, une sorte de thriller romantique à l’université ; On finit par oublier qu’il parle de cinéma. Le film rompt sans cesse avec les codes qu’il a mis en place et invente quelque chose : On ne sait plus très bien où on en est (au passage je salue le travail ingénieux et fantastique du son dans les interventions de Noémie) le vrai du faux, un documentaire ou un film. Toutes les frontières deviennent poreuses. Celle des personnages mais aussi de la mise en scène. Le réalisateur n à peur de rien et pour notre plus grand plaisir. Il y a quelque chose de jubilatoire dans la manière de varier le ton de la mise en scène, qui pourrait sembler n'être qu’un exercice mais finalement finit par révéler une fiction avec un sujet profond et tendre et qui nous touche. J’ai pensé au Limier de Mankiewicz qui aurait été tourné par Lars von Trier ! Un film qui procure au spectateur un grand plaisir
Film alliant intelligence et émotion, vu en avant-première au cinéma des Carmes à Orléans. Une déclaration d'amour au cinéma. Et un Jonathan Zaccaï excellent!
À voir absolument, dialogues jubilatoires, musique nostalgique, réalisation pleine de fraîcheur, acteurs talentueux ... merci Mme Jaoui pour votre interprétation émouvante et tellement juste.