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Tine Charlotte
2 critiques
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4,5
Publiée le 12 mai 2023
J'ai cru, à la lecture du synopsis, à un film intello et prise de tête, et je suis allée le voir sans enthousiasme. J'ai été très heureusement surprise. Ce film a réussi le tour de force d' être émouvant et drôle.
C'est à la fois une leçon de cinéma et une leçon de vie... Agnès Jaoui et Jonathan Zaccaï forment un très beau duo, Géraldine Nakache est très touchante aussi. La fin pour le coup est inattendue... C'est un très beau film !
Un très beau film où peu à peu nous sommes emporté par les histoires d'amour et les histoires personnelles des personnages. Un film sans prétention par son budget et qui se concentre sur l'essentiel, l'humain. J'en suis sorti très ému.
Il y a l'affiche "Je veux être Actrice" avec sa fille au visage angélique, il y a la question de la peur de l'abandon, il y a la problématique liée à l'enfance qui se loge dans le choix de ce métier passion, il y la chanson "Fuir le bonheur de peur qu'il se sauve", il y a le fait d'aller très loin pour fuir l'amour, il y a Paul Schrader, le point de démence de l'autre comme source de charme, il y a des mots extraits de Rilke et de "Liberty Valence", il y a la leçon de cinéma...Je songe à ma rencontre avec Darius Kondji, à la masterclass avec ceux ayant travaillé pour Les chaussons rouges, à mes cours en esthétique du cinéma, aux deux jours de transmission de Christopher Wogler, au livre " Le cinéma thérapie" de Patrice Gillie... On se souvient de "Cris et chuchotements", " Le voleur de bicyclette" de "l'Arrangement"... on ira lire "SOS culture" grâce à ce caméo... on écrira "Et si", on fermera les yeux sur ce qui n'est plus, au deuil qui se fait, parfois grâce au cinéma, et on pleurera de songer à une personne qui se jetterait à notre cou en nous répétant "pardon pardon".
Sous des dehors complexes de "cinema savant", et dans le cœur de personnages qui sont professionnels dans l'art de provoquer l'émotion, se révèlent leurs sentiments mêlés ; une histoire d'amour qui n'a pas eu lieu. C'est un très beau film, intelligent à l'extérieur, sensible à l'intérieur, avec des moments d'humour et une bande son pleine de romantisme. Agnès Jaoui offre toute sa belle humanité à ce rôle qu'elle porte avec une infinie générosité. J'espère que ce film aura beaucoup de succès.
idée de depart intéressantes, mais mal joué, mal réalisé, on sennuie, on n'y croit pas une seconde. non on ne revle pas ses histoires intimes au milieu dun amphi, non les etudiants ne se comportent pas ainsi, à deballer eux meme leurs rivalité amoureuses au milieu de la classe, c'est malsain, pas credible, inutile...bref un film dont on peut se passer.
"Le cours de la vie", un titre au double sens avec les personnages qui vont autant en apprendre sur le métier qu'ils veulent faire que sur eux-mêmes. Noémie, scénariste reconnue, est invitée par Vincent, son amour de jeunesse, à venir faire une conférence sur son métier dans l'école de cinéma qu'il dirige. Des retrouvailles placées sous le signe de la nostalgie qui rouvrent d'anciennes blessures et font remonter de beaux souvenirs. Cette relation sert de fil rouge à ce qui est au centre de l'histoire à savoir cette masterclass, qui pour le coup en est vraiment une. J'ai été agréablement surpris par les scènes dans l'amphithéâtre. Il s'y dit des choses très intéressantes sur le cinéma qui les réunit tous, mais aussi sur la vie en général. J'aurais pu écouter Agnès Jaoui encore longtemps... Une ode à la passion et au cinéma incarnée par de bons acteurs même si les personnages secondaires n'ont pas beaucoup l'occasion de s'exprimer. Bref, j'ai passé un sympathique moment en leur compagnie.
Le cinéma est souvent juste quand il parle de lui même. C’est une nouvelle fois le cas. Dans un format presque documentaire où le scénario du film vient en illustration de la théorie expliquée par ses élèves par Agnès Jaoui. Alors oui c’est un peu mou et bavard mais c’est aussi juste et touchant.
J'aime beaucoup le jeu d'Agnes Jaoui, elle joue merveilleusement cette femme scénariste blessée, compétente, intelligente et touchée. J'ai aimé également son cours de scénario, ses échanges avec ses élèves et ce naturel avec lequel elle parle de scénario. Par contre, je ne crois pas une seule seconde à son duo amoureux avec Jonhatan Zacaï, ni son jeu de spoiler: bonhomme blessé par cette histoire d'amour . Il n'est pas crédible, ils ne vont pas ensemble, du tout. Et surtout quelle atroce réalisation. Que c'est laid et mal filmé ! Oui, on dirait que l'on a prêté des caméras à un groupe d'élève en première année de réalisation. Pourquoi les producteurs n'ont pas donné à ce "réalisateur" des conseillers techniques (et pourquoi l'ont ils laissé faire ??) ? C'est gênant, vraiment, tellement la technique est d'un amateurisme total (image, son, montage). C'est dommage.
Rien que pour recevoir une leçon de cinéma par Agnès Jaoui, ce film vaut le détour. Un film particulier qui prend vraiment les allures d’un cours magistral, ce qui en surprendra voire en dissuadera plus d’un. Mais ce film, tiré d’un livre, est, devient du cinéma : - D’abord parce que le sujet du cours en question est comment on écrit un scénario. Cette question en amène une autre, plus universelle qui est pourquoi on raconte des histoires et comment elles rentrent en résonnance avec nos propres vies ? - Et parce qu’on a une mise en scène surprenante et imparfaite où les personnages alternent entre face caméra et derrière caméra. Il y a quelques lourdeurs dans le scénario, notamment dans les drames de vie des protagonistes, mais sans me l’expliquer vraiment, ce film m’a touchée, on se sent proche de ces jeunes qui assistent au cours, on se rend compte que nous sommes chacun porteurs de nos propres histoires. Le cours de la vie fait partie de ces films, là encore de manière très subjective, que j’aimerais revoir régulièrement, parce qu’il nous offre un moment suspendu, parce qu’il parle de cinéma, parce qu’il parle de nous, pour la musique mélancolique de Vladimir Cosma, pour ces acteurs, pour Géraldine Nakache, Jonathan Zaccaï et pour Agnès Jaoui.