Avis sur Angelo dans la forêt mystérieuse

Saluons le courage de ce petit hèros en culotte courte qui, au pèril de sa vie, va affronter de terribles tourments! La rèussite de "Angelo dans la forêt mystèrieuse" (2024) tient dèjà à l’aventure imaginaire, l'oeuvre regorgeant de mille et une petites idèes! A ce titre, on ne vantera jamais assez le travail de l'auteur de BD Winshluss avec des techniques soignèes et poètiques! Nèamoins ce qui frappe le plus dans ce film d'animation destinè au jeune public, c'est la manière dont le cinèaste reprend les codes contemporains concernant l'enfance à travers des rencontres inattendues (l'arbre gèant Gou, le gènie fantôme...) et des èpreuves qu'il faut plus ou moins affronter, l'essentiel restant tout de même le chemin parcouru par Angelo pour retrouver ses parents! Inventive et captivante, drôle et touchante, voici donc une aventure circonscrite au monde (pas toujours facile) des enfants! Vu avec ma fille le 3 novembre 2024...

Oublié sur le bord de la route, le petit Angelo est face au plus grand défi de sa jeune existence. Il pénètre dans une forêt mystérieuse peuplée de créatures étranges et d'animaux qui parlent. Un univers qui mélange psychédélisme, science-fiction et conte de fées avec une animation qui change de style d'une scène à l'autre. "Angelo dans la forêt mystérieuse" est souvent frénétique, mais une fois au cœur de cette aventure, l'histoire se perd peu à peu dans ce flot d'intrigues et de personnages secondaires. Les thèmes sur le deuil, l'imagination, la crise d'identité d'une intelligence artificielle ou encore l'écologie ne sont alors pas vraiment développés. Un film plein d'idées, mais trop brouillon pour un récit initiatique à hauteur d'enfant qui justement plaira davantage aux petits avec des obstacles et des méchants plus amusants qu'effrayants.

"Angelo dans la forêt mystérieuse" nous plonge dans l'univers d'Angelo, un petit garçon de 10 ans débordant d'imagination. Alors que sa Mémé est souffrante, sa famille se précipite pour lui rendre visite en voiture. Malheureusement, Angelo est oublié sur une aire d'autoroute et se retrouve seul dans une forêt qui semble promettre de nombreuses aventures. Bien que le film intègre des éléments susceptibles d'intéresser les adultes, comme un GPS à intelligence artificielle et les voix de José Garcia, Yolande Moreau et Philippe Katerine, il s'adresse principalement à un jeune public. L’animation, bien que colorée et engageante, souffre parfois d'un manque de cohérence et de rythme, ce qui nuit à l'immersion dans l'histoire.

Mouais booof... je ne connaissais pas la BD de base mais j'ai quand même voulu voir ce petit dessin animé car l'histoire m'attirait beaucoup mais j'ai été fort déçu... déjà j'ai trouvé ça un peu bizarre, surtout l'humour (mais en même temps la présence de Katerine au casting aurait du m'alerter) et honnêtement je n'ai pas trop accroché... la seule chose qui m'ait fait aimer ce film c'est... Gouuh ! Et oui l'ogre tout gentil, détenteur de la source de vie, m'a complètement fait chavirer et grâce à lui, j'en garderai un bon souvenir mais que ce fut laborieux !

Angelo est un petit garçon, qui se rêve super héros. Lorsque sa grand mère tombe malade, toute la famille se rend à son chevet, jusqu’à l’oubli d’Angelo sur l’air de repos. Il va alors lui arriver d’improbables aventures, tendre et touchante. Un film d’animation magnifique et intelligent.

J’ai adoré ce dessin animé adapté du fantastique livre de Winchluss
La salle était morte de rire et je ne peux que recommander à tous , petits et grands

Après le succès de Persepolis, Vincent Paronnaud revient à la réalisation avec Dans la Forêt Sombre et Mystérieuse, une adaptation audacieuse de la bande dessinée de Winshluss. Ce film, porté par une touche onirique et un humour décalé, nous plonge dans le monde de l’enfance, de ses peurs et de ses rêves.
Un récit d’aventure teinté de fantastique

L’histoire suit Angelo, un garçon de 10 ans rêvant d’aventures et de mystères, qui se retrouve accidentellement abandonné sur une aire d’autoroute. Pour rejoindre sa grand-mère malade, il choisit de traverser une forêt mystérieuse, peuplée de créatures étranges et de dangers bien plus réels qu’il ne l’imaginait. La forêt devient alors une métaphore du passage à l’âge adulte, un territoire inconnu où l’innocence se heurte aux terreurs du monde réel.

Le film se distingue par sa capacité à capturer l’essence du point de vue d’un enfant, où l’imaginaire et le réel se confondent sans cesse. Angelo, qui croit encore aux contes et aux légendes, est confronté à une réalité bien plus complexe et menaçante, ce qui ajoute une dimension émotionnelle forte à son périple.
Un univers visuel riche et saisissant

L’adaptation de Paronnaud, fidèle à la bande dessinée, propose un univers visuel frappant et singulier. Les décors, aussi oniriques qu’inquiétants, sont magnifiquement réalisés. La forêt, à la fois majestueuse et menaçante, est filmée avec une grande sensibilité, créant une atmosphère unique où l’on perçoit les deux faces du monde : celle de l’enfance, pleine de magie et de curiosité, et celle de la peur, souvent irrationnelle et accablante.

La direction artistique, colorée et contrastée, fait écho à l’univers graphique de Winshluss, tout en apportant une nouvelle dimension cinématographique qui capture la beauté du fantastique. Le film oscille entre un style visuel presque naïf et des scènes de plus en plus tendues et angoissantes, créant un équilibre subtil entre l’aventure enfantine et l’horreur qui plane sur le récit.
Des personnages attachants et décalés

L’un des atouts majeurs du film réside dans la richesse de ses personnages. Angelo, interprété par un jeune acteur talentueux, est le cœur du film. Sa naïveté et sa détermination à affronter les épreuves qui se dressent devant lui créent une empathie immédiate. À ses côtés, les personnages secondaires, incarnés par Yolande Moreau, Philippe Katerine et José Garcia, ajoutent de la profondeur et de l'humour au film. Les adultes jouent un rôle étrange dans cette histoire, à la fois protecteurs et incohérents, symbolisant les différentes facettes de l'univers adulte qui échappent à l’enfant.

José Garcia, en particulier, brille dans un rôle de créature étrange qui, tout en étant un antagoniste menaçant, conserve une touche d'absurde et d’humour noir. Ce mélange de comédie et de fantastique est l’une des marques de fabrique du film.
Un voyage entre le réel et l’imaginaire

Dans la Forêt Sombre et Mystérieuse est avant tout un film sur l’imaginaire et la capacité des enfants à créer des mondes parallèles pour affronter leurs peurs. La forêt devient le lieu où les limites entre le réel et l’imaginaire sont floues, un lieu où l’enfant se confronte à des dangers réels (les créatures qui peuplent la forêt) et à des peurs intérieures (l'ogre, la solitude, la responsabilité).

C’est aussi un film sur l’initiation, sur le passage de l’enfance à l’adolescence. À travers cette aventure, Angelo apprend à faire face à ses propres angoisses et à comprendre les véritables enjeux du monde adulte, souvent plus cruels et plus complexes qu’il ne l’avait imaginé.

Graphisme caricatural agressif peu esthétique à mon goût. Scénario creux et banal. Bande-son agressive elle-aussi.

Adapté de la propre BD de Vincent Paronnaud (qui, dans les cases, officie sous le pseudo de “Winshluss”) qui fut récompensée d’un prix au salon du livre de Montreuil en 2016, le présent film d’animation suit le chemin plutôt balisé du voyage initiatique enfantin, celui du jeune Angelo qui devra vivre les aventures qu’il se contentait jusque là d’imaginer, alors qu’il cherche à rejoindre la maison de sa grand-mère malade : un schéma certes très classique, qu’on évitera d’aborder rationnellement - mais quel enfant ferait une chose pareille ? - mais parsemé de petits coups de folie, comme cet écureuil transformiste qui persiste à se considérer comme un oiseau, cet ogre devenu agent immobilier ou l’esprit de la forêt, sorte d’immense Totoro moussu amateur de bonbons. Toutes ces trouvailles pétillantes, et le message écolo asséné sans lourdeur, en font déjà un chouette film d’animation familial mais le résultat séduit aussi et surtout grâce à la richesse de sa proposition d’animation : on passe sans transition de la 3D numérique à l’animation en stop-motion, et on passe des traits anguleux et du rythme haché d’une production 2D contemporaine aux rondeurs des Silly Symphonies d’il y a un siècle. Même à un âge où les blagounettes et la morale “empowereuse” de ce genre de film d’animation ne vous sont plus d’aucune utilité, suivre ce remuant conte de fées moderne dépourvu du moindre temps mort s’avère vraiment stimulant, ne serait-ce que d’un point de vue technique.

Un très beau film d'animation qui bénéficier d'un dessin et d'une lumière magnifique ! Une aventure à découvrir en famille !!

Incroyable!!! Nous avons adoré, c’est drole et pleins d’idées
On dirait un film Pixar!! Mes enfants veulent le revoir

Film d’animation aux ambitions évidentes, Angelo dans la forêt mystérieuse épouse le regard émerveillé de son jeune héros, un apprenti explorateur de dix ans propulsé malgré lui dans une épopée. Oublié sur une aire d’autoroute, il plonge dans une forêt peuplée de créatures étranges, affrontant périls et épreuves dans moulte aventures.

Là où le film séduit par son onirisme foisonnant, il s’égare dans son rythme frénétique. L’accumulation des péripéties donne parfois l’impression d’un enchaînement de sketches plus que d’un véritable récit. L’immersion s’en trouve fragilisée, tout comme l’attachement aux personnages, sacrifiés sur l’autel d’une narration qui court sans toujours savoir où elle va.

Si l’inventivité visuelle et l’énergie du film restent indéniables, cette profusion désordonnée dessert son potentiel poétique. Angelo dans la forêt mystérieuse convoque le merveilleux, mais en abuse. Un vertige plus qu’un voyage.

Magnifique film d’animation ! Drôle et touchant à la fois ! À savourer sans modération !

Magnifique film d'animation : dessins au top, personnages attachants, intrigues amusantes. A ne pas rater !

Petite pépite des vacances, drôle et touchant pour toute la famille. À voir vite ! Mention spéciale à un générique de début exceptionnel !