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Dik ap Prale
204 abonnés
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1,0
Publiée le 30 décembre 2022
Un couteau planté dans le dos, le père de famille est mort. Sa plus jeune fille condamne la chambre pour éviter de souiller le lieu du crime d'ici l'arrivée de la police, mais voilà la ligne téléphonique est coupée. C'est le réveillon de Noël, les routes ne sont pas des plus praticables et les câbles de la seule voiture ont eux aussi été coupé. Impossible de s'échapper de ce manoir où tout semble nous indiquer que le tueur est encore sur place, car là encore quelqu'un a cadenassé le portail. 7 femmes présentes et toutes se connaissent. Et même pour ceux qui ne les connaissent pas et découvrent les pièces du manoir, sans même une huitième femme pour développer ce mystère, ce remake est tout à fait ennuyeux. Le redécouvrir après tant d'années n'apporte pas plus de plaisir. Le jeu n'est tout simplement pas bon. Aucune émotions vives; Des apparitions et disparitions sans accents ni révélations. Des artefacts indésirables par-ci par-là et des détails sans finesse ni humour. À oublier.
Même s’il s’agit peut-être d’une pâle copie du film de 2002 (n’est pas François Ozon qui veut), l’ambiance huis clos de la pièce de Robert Thomas est bien rendue, avec une petite touche italienne. Firmine Richard, irremplaçable, n’a pas été remplacée, mais les sept autres femmes sont bien là. Ornella Vanoni, qui est certainement passée entre les mains du même chirurgien qu’Emmanuelle Béart, joue avec ce physique particulier.
Après le bijou flamboyant de François Ozon, difficile de faire mieux avec cette relecture espagnole de la pièce "Huit Femmes". On est loin de l'excellence française. Tout ici est copié-collé jusque dans le jeu des actrices. C'est pas fin, pas bien réaliser...bref encore un mauvais remake.