R.M.N.
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Ça tourne
Ça tourne

31 abonnés 48 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 novembre 2022
Cristian Mungiu dresse dans "R.M.N." un portrait quelque peu hypertrophié du racisme dans un petit village roumain. La diversité des langues du film souligne dès lors la situation de cosmopolitisme, mal acceptée par les locaux, alors même que la diglossie hongrois-roumain s'efface peu à peu au profit d'une autre se rapprochant de plus en plus du bilinguisme. Les hongrois et les roumains, eux-mêmes employés en Europe, ne peuvent supporter quelques sri lankais et gitans dans leur village et leur église. Le long-métrage rappelle alors que chacun est l'immigré de quelqu'un d'autre. Mais c'est aussi un beau portrait d'une piètre dévotion, au sens marivaudien du terme, que le réalisateur parvient à entreprendre au sein du film. Ceux se répandant en prières et assistant à tous les serments dominicaux ne savent que rejeter et jamais accueillir. Le prêtre, représentant de ce petit monde hypocrite, devient l'archétype même de cette religion du paraître. Cependant, Cristian Mungiu force sans doute un peu trop la main au sein de son film en opposant sans grande finesse provinciaux racistes et gentils patrons généreux. La nuance ne vient qu'à partir du plan fixe d'une vingtaine de minutes de la dernière partie du film, soit un peu tard. Bien au contraire, le long-métrage met du temps à démarrer en s'attardant sur le personnage de Matthias et sur son éducation complètement détachée du présent. "R.M.N." n'en reste pas moins un bon film, pertinent dans son traitement du thème comme dans sa mise en scène.
Ducerceau
Ducerceau

14 abonnés 654 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 22 janvier 2023
Un drôle de film. Ça commence comme un documentaire sur un joli village au pied des montagnes de Transylvanie qui semble tourner en conte de Noël. Et puis en fait ça devient une exposition assez objective des problèmes de migration.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

723 abonnés 3 174 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 avril 2024
R.M.N. scanne différents organes perçus à différentes échelles, depuis ses personnages jusqu’aux pays dont ils sont originaires et qu’ils représentent parfois, en passant par la communauté villageoise et européenne, pour mieux révéler le cancer qui les gangrène progressivement. Le choix d’un village de Transylvanie où la population est pluriethnique et pourtant antieuropéenne constitue un choix pertinent puisqu’il se situe à la frontière de différents pays environnants qui font de lui une terre de passage, entendue comme un espace d’émigration (on le quitte pour aller travailler ailleurs, là où les salaires sont meilleurs) et d’immigration (on l’investit pour trouver du travail dans des conditions meilleures que celles offertes par son propre pays). Le premier segment du long métrage suit ainsi le retour de Matthias qui fuit l’Allemagne après des insultes racistes et tente de se réinsérer dans un microcosme qui a entretemps évolué : son écartèlement entre deux femmes, comprenons la mère de son fils d’une part, nommée Ana, et son amante Csilla d’autre part, construit un dilemme qui rejoue sur le plan des sentiments le dilemme politique et moral face à l’arrivée de trois ouvriers sri-lankais. Le déchaînement de propos xénophobes résonne avec la montée récente des partis d’extrême-droite en Europe, et se heurte à la réalité d’un pays lui-même concerné par les déplacements massifs de population – mais à son avantage !
Christian Mungiu confond habilement les enjeux et les points de vue, s’emparant de celui de Matthias comme d’un vecteur issu de l’étranger et dirigé vers le village : sous ses yeux s’envenime une situation à laquelle il finit par prendre part, ce qui l’amène à perdre l’apanage de la focalisation qui revient aussitôt aux femmes, d’abord l’épouse, ensuite l’amante. Ce duo de femmes, habituel dans le cinéma de Mungiu, sert à blâmer tout à la fois le patriarcat viriliste, puisque le père entend reprendre en main l’éducation de son fils par ses balades armées en forêt, et la xénophobie ambiante. La séquence de tribunal populaire, d’une belle intensité dramatique, cristallise les conflits internes et externes du village et de l’Europe tout entière, incarnée par un journaliste français venu donner des leçons de protection de la nature en comptant les ours. Le film prend alors des allures de conte en glissant du réalisme quasi documentaire au fantastique.
Un magnifique contrepoint est alors trouvé en trois corps souvent silencieux mais profondément humains – dimension explicitée par l’appel passé à table avec leur famille –, les Sri-Lankais refusant de répondre aux attaques verbales et physiques, opposant à l’inertie d’un nationalisme hypocrite la discrétion et le souci du travail bien fait.
Ninideslaux
Ninideslaux

88 abonnés 246 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 24 octobre 2022

        Un film intéressant mais qui souffre d'une volonté didactique en gros sabots (les racistes sont bêtes) et de personnages, soit caricaturaux, soit difficiles à cerner. Le film est intéressant dans la mesure où il nous parle de la Roumanie et de ses problèmes.
       Dans cette région montagneuse de Roumanie, où l'hiver la neige ne cesse de tomber, où les loups et les ours rôdent autour des villages, plusieurs ethnies cohabitent: roumains, hongrois, gitans (ah non, ils ont réussi à s'en débarrasser, de ces voleurs, il n'y en a plus) et quelques allemands résiduels. Les gens partent travailler, en Allemagne ou ailleurs en Europe, pour avoir de meilleurs salaires, aussi quand Madame Denes (Orsolya Moldovan), la hongroise qui a monté une entreprise industrielle et qui attend impatiemment les fonds européens veut recruter, elle ne trouve personne; il est vrai qu'elle paye mal... C'est un village quasiment sans voitures, où certaines rues sont encore en terre battue....
     Aidée par sa secrétaire et factotum Csilla (Judith State), madame Denes fait donc venir des étrangers (deux), très mal accueillis par le village, et la colère éclate quand un de ces arabes musulmans veut entrer à la messe, il est refoulé. Pas de chance: c'était un Sri Lankais catholique. Quand on vous dit que les racistes sont bêtes.... Le village, soutenu par le curé, organise une grande réunion publique où chacun s'exprime, enfin clame sa haine de l'étranger. Manger du pain tripoté par eux? Jamais!! (Oui, dans ce pays, les travailleurs de l'alimentaire ne portent pas de gants.... )
       Il faut donc exfiltrer les deux malheureux Sri Lankais pour leur éviter d'être lynchés. Personne ne les défend à part Csilla et le représentant français d'une ONG venu compter les populations d'ours (pas très bien accueilli lui non plus....) Tous ces gens en veulent beaucoup à l'Europe, et en savent beaucoup sur la France "terrorisée" par ceux qu'elle a accueilli généreusement. On ne savait pas que les paysans étaient si fortiches en politique internationale. 
      La dessus, se greffe un autre personnage qui est d'ailleurs quasiment le personnage principal du film, Matthias (Marin Grigore). C'est un être frustre et brutal, qui se sépare rarement de son fusil -mais dans le village, ils en ont tous- qui travaillait en Allemagne dans un abattoir de moutons, ce qui nous vaut une très pénible scène introductive. Il plante son travail, pourquoi? Parce que son petit garçon de huit ans a cessé brusquement de parler, après qu'il ait vu sur le chemin de l'école, qui traverse une forêt, quelque chose qui lui a fait peur? Parce que son père, éleveur de moutons, a sans doute une tumeur au cerveau (personnage esquissé mais pas approfondi)? Parce qu'il veut revoir Csilla qui semble très généreuse de son corps? Bref, c'est un beau sujet -on sait que le racisme progresse dangereusement à l'est de l'Europe-, mais qui aurait gagné à être traité avec plus de subtilité.
Isabel I.
Isabel I.

40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 décembre 2022
Rezonanta Magnetica Nucleara
ou la radiographie de la vie d'un village, d'un pays ou peut-être même du monde d'aujourd'hui. Un IRM qui voit derrière les "paraitres", qui montrera le mal, l'abcès. Bref c'est sombre très sombre ... Peu reluisant pour l'humanité : le rejet des différences, la peur des autres ... dans cette société de  là-bas, d'ailleurs, ou d' ici,  qui se précarise où les inégalités sont omniprésentes et engendre les violences.
Rien que pour la scène du long  plan séquence de 17 minutes dans la salle des fêtes, tellement réaliste, je pense que ce film mérite notre attention .
Mais serait dommage de s'arrêter au seul aspect aride de cette histoire. Les personnages dans leur complexité sont touchants et vulnérables et cette fragilité peut les rendre sauvages  . Pour être honnête à sa sortie même si j'étais décontenancée et interrogative, j'étais très positive : belle qualité de la photo et cette histoire qui alterne réalité , quotidien fantasme et imaginaire.  Cependant avec le recul il me reste trop d' impressions confuses et je suis incapable de le raconter et encore moins de l'expliquer. L'allégorie de la fin reste très obscure et interroge... n'est ce pas la scène de trop ?
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

45 abonnés 2 787 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 mars 2024
La fin du film, trouble, abrupte et imagée, gâche un peu l'ensemble, comme une queue de poisson. On devine bien tout au long du film que la mise en scène de Mungiu n'est pas sans symbolique et qu'il entretient à travers ses personnages une parabole sur l'état de la Roumanie actuelle.
De retour d'Allemagne où il travaillait depuis deux ans, Matthias retrouve son village perdu de Transylvanie. Sur les pas de Matthias, une brute assez épaisse, Mungiu fait le tour du village, frigorifié par l'hiver, dont il donne une reflet réaliste de la vie, de la ruralité et des habitants. C'est en cela que le film séduit d'abord. C'est aussi le marasme familial de son personnage principal que décrit le cinéaste, spoiler: son enfant qui ne parle plus, l'épouse qui le rejette, le père moribond,
chacun symbolisant peut-être des considérations sur la Roumanie.
C'est un premier niveau de lecture; le second étant la radiographie (RMN signifiant IRM en roumain) d'une société encline à se refermer sur elle-même, de plus en plus hostile à l'Union Européenne, dont le tropisme xénophobe -sans doute pas réductible à la Roumanie...- est la manifestation la plus visible.
Les personnages sont vrais, graves, et sont pour certains (ainsi le curé du village, pas épargné) les incarnations d'un mal qui se développe et qui ronge la société roumaine, la société occidentale par extension.
AZZZO
AZZZO

319 abonnés 845 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 5 novembre 2022
Sensible aux dérives de la société roumaine, Cristian Mungiu s'est cette fois attaqué au racisme galopant. L'intelligence de son scénario tient aux choix du lieu et du fait déclencheur.
Le lieu c'est un village où, à l'instar de l'ensemble de la Roumanie, cohabitent des communautés culturelles et linguistiques hongroises, allemandes et serbes. Ces descendants de l'immigration sont aujourd'hui vent debout contre l'arrivée de migrants sri lankais sur leur territoire. Paradoxe.
Le fait ce sont ces travailleurs asiatiques perçus comme une menace alors qu'ils occupent des emplois qu'aucun Roumain n'accepte.
Tout est fantasmatique. Le racisme ne repose sur aucune réalité économique, judiciaire ou sanitaire. Le racisme est une peur qui se cache dans le cerveau humain comme un ours dans une forêt ou un pendu dans une famille. La portée de ce film est d'autant plus importante que ce phénomène touche l'ensemble du monde. Italie, Suède, France, tous les bastions démocratiques semblent fléchir. Quel dommage que ce film confidentiel ne touchera qu'un public convaincu.
OSC4R _
OSC4R _

77 abonnés 55 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 octobre 2022
Entre As bestas et Le ruban blanc.

On dirait que ça raconte pas grand chose. Alors qu’en vrai.

Mise en scène exceptionnelle. Aucun plan inutile. Plein de personnages et de thématiques. Et donc plein de comédiens, justes. Ça parle pas beaucoup en plus, mais qu’est-ce qu’on y croit ! Sauf un. Il y a une fausse note au casting et c’est dommage.

Le système de sous-titrage un peu bancal mais c’est du détail.

C’est juste un peu trop long.

Et puis la montagne c’est joli.
Ceiner M
Ceiner M

40 abonnés 217 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 novembre 2022
Un film qui traite du sujet du racisme et de la xénophobie dans un petit village de Transylvanie très pittoresque et reculé, où on découvre qu'en Roumanie il y a des ethnies hongroises, allemandes, etc, etc...On est immergé dans la vie quotidienne des habitants, les coutumes, l'usine de pain tenue par des "hongrois" qui peinent à recruter car beaucoup ont immigré pour travailler pour de meilleurs salaires. Le dernier recours sont des Sri Lankais. Commencent les ennuis. C'est bien filmé, très belles photos. Le prologue est un peu poussif. Le film aurait gagné à se focaliser sur le personnage féminin car finalement l'histoire de Mathias et de son père Otto parasitent le propos, le brouillent et le rallongent trop sans réel lien avec la problématique.
Emmajdb
Emmajdb

1 abonné 16 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 26 octobre 2022
Après Baccalureat et surtout l'extraordinaire Quatre semaines, on attendait beaucoup de R.M.N précédé d'une critique élogieuse. Pour moi, ce film est extrêmement décevant. On retrouve la patte cinématographique de Christian Mungu avec de magnifiques plans d'intérieurs et aussi de paysages. Le fameux plan séquence de 17 minutes est très surfait. Ce qui ne va pas, c'est l'écriture du scénario ou "qui trop embrasse mal étreint". Les histoires individuelles polluent le récit (et aboutit à une fin incompréhensible). Le coeur du sujet, les différentes formes de racisme, l'autre, qu'il vienne de très loin ou voisine (les Hongrois) depuis des siècles, est un intrus qu'on voudrait faire disparaitre. Mais la démonstration manque de ressorts et de puissance. Elle n'apparaît d'ailleurs de façon inopinée (le refus de l'accès à église) que plus d'une heure après le début. Une thématique, certes passionnante, mais mal maîtrisée. Bref, déception à la mesure de l'attente.
Virginie P
Virginie P

52 abonnés 173 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 octobre 2022
Matthias, rentre chez lui, au fin fond de son village de Transylvanie...

À travers ce retour, on découvre le portrait au vitriol d'une "humanité" sur fond de crise socialo-économique où se révèlent ressentiments, rage, colère, xénophobie.
C'est un film glacial et glaçant, nous plaquant en plein visage les affres d'une Europe moderne.
TUTUR29
TUTUR29

37 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 mai 2023
R.M.N est un film qui me laisse un peu circonspect, d'un côté je n'ai pas accroché du tout aux personnages qui sont très antipathiques, mais de l'autre le propos politique du film est passionnant. Le point de vue des Roumains n'est jamais abordé dans le cinéma actuel et dans la représentation de l'UE, on sent ici que leur colère est légitime malgré un racisme ambiant qui s'installe et qui est accepté unanimement par la communauté. Tout ce propos atteint son apogée lors d'un plan séquence dans l'église qui est juste bluffant en terme de direction d'acteur vu le nombre de personnes à l'écran. RMN représente en plus bien le racisme qui s'installe dans tous les pays car comme relevé par l'un des personnages, la France est au final dans une situation similaire que la Roumanie, juste pas avec les mêmes personnes. Bref, j'avoue ne pas avoir plus accroché car une bonne partie de l'intrigue sur les personnages ne m'intéressait pas, mais pour la force de son point de vue, R.M.N vaut le détour.
Clem Lepic
Clem Lepic

42 abonnés 206 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 octobre 2022
Film intéressant qui se passe en Roumanie sur l'arrivée de 3 Sri Lankais pour travailler dans une boulangerie industrielle et le rejet de la population à leur égard. Une certaine réflexion autour de la question de l'immigration, intéressante, la France est d'ailleurs citée par les personnages du film. Beau film dans l'ensemble mais quelques lenteurs et fin assez énigmatique.
Pierre Kuzor
Pierre Kuzor

127 abonnés 366 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 octobre 2022
Ai vu le film roumain "R.M.N." du réalisateur Cristian Mungiu. La scène d'ouverture se passe en Allemagne, le roumain Matthias casse lla gueule à un de ses collègues qui vient de le traiter de "gitan". Matthias rentre dans sa petite ville rurale montagneuse roumaine où toute la population est en émoi car la seule entreprise de la région vient d'embaucher 3 ouvriers sri-lankais. Cela fait des semaines que Csilla a passé une annonce recherchant des employés mais en vain, car les salaires proposés sont dérisoires. Les hommes jeunes de la région sont ouvriers dans les pays de l'ouest et les plus vieux préfèrent vivre de maigres allocations. Pour bénéficier d'aides de la Communauté Européenne l'entreprise accepte l'embauche de travailleurs sri-lankais. Film politique "R.M.N." (IRM en français) est la radio imparable de la situation de bien des régions de l'Europe de l'Est. Toute la ville manifeste son mécontentement, et tient des propos racistes, xénophobes, Matthias étant un des plus virulents. L'apogée du film est une scène de réunion municipale qui commence dans l'Eglise et qui se poursuit dans la Salle des Fêtes. Le Curé et le Maire n'étant pas en reste pour mettre de l'huile sur le feu. Le scénario est passionnant et résume parfaitement une situation commune dont les partis extrémistes européens de droite font leur sel. Dommage que la caractérisation des personnages principaux pâtissent de l'intérêt du scénariste pour le groupe et moins pour l'individu. Le déroulement aurait pu être plus resserré, mais la mécanique est précise et huilée. La partie sociale est passionnante, la partie conte philosophique avec le petit garçon est plus tirée par les cheveux, spoiler: [spoiler]même si cela permet au réalisateur de conclure son film par une morale.
[/spoiler]Cristian Mungiu est un très grand metteur en scène et même si "R.M.N." n'est pas son meilleur film celui-ci est de très bonne facture. Les comédiens sont tous excellents. spoiler:
Soquartz
Soquartz

26 abonnés 82 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 octobre 2022
C'est un bon film, qui parle de la xénophobie, qui pourrait concerner chacun à un moment ou à un autre, une démonstration par l'absurde...de son absurdité! Le film est cru, dérangeant, les acteurs sont formidablement convaincants. Mais je dois reconnaître que je n'ai pas compris la fin, ce qui est un peu frustrant...
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